lundi 30 mars 2009

2009 Année noire


2009 UNE ANNEE NOIRE POUR QUI ?

2009, année noire, année de toutes les misères c'est le constat que tous les salariés d'ArcelorMittal peuvent faire. La crise frappe de plein fouet la sidérurgie avec :
  • son volant d'annonces de mauvaises nouvelles industrielles et économiques,
  • l’imposition de CP et de RTT,
  • la mise en place du chômage partiel,
  • les suppressions massives d'emplois au travers d’un soi-disant "plan de départs volontaires",
  • la fin des contrats CDD et intérim,
  • et, cerise sur le gâteau, zéro augmentation salariale.

Pourtant le groupe affiche des résultats, au titre de l'année 2008, plus que confortables et il distribue des milliards d'euros à ses actionnaires ! La CFDT, ainsi que les autres O.S, devant ces injustices et ces provocations ont interpellé la Direction afin de revoir la politique salariale pour 2009.

RENCONTRE AVEC LA RH

Jean Pierre Masy a donc reçu les 5 OS le 20 mars.
Avant d’aborder les salaires, il a :
  • parlé de l'impact de la crise mondiale sur l'économie du pays et de l'industrie en France,
  • brossé un tableau plus que noir de la situation économique du groupe ArcelorMittal,
  • particulièrement insisté sur la chute des commandes qui s'amplifie de jour en jour.

La CFDT a fermement dénoncé cet exposé qui met tout sur le dos de la crise. Si le monde subit ce séisme économique c'est bien à cause des financiers qui ont joué aux apprentis sorciers. Ce sont eux qui, en voulant toujours gagner plus, ont tué la poule aux œufs d'or. Le vrai problème est qu'aujourd'hui les salariés se prennent les retours de bâton en pleine "gueule" !

Qui a acheté à tour de bras des dizaines et des dizaines d'entreprises ?

Quel est l’irresponsable qui a endetté de plusieurs milliards de $ le groupe qui se portait plutôt bien ?

Ce ne sont pas les salariés, c'est bien L. Mittal et maintenant c'est bien facile d’en faire supporter le poids au personnel du groupe. Voilà le discours tenu par la CFDT lors de cette réunion.

Après une longue passe d'armes, la Direction est enfin venue sur les salaires et a confirmé la position du groupe sur la politique salariale 2009, à savoir : zéro Augmentation Générale, zéro Augmentation Individuelle !

La seule nouvelle positive est la communication des résultats de la Participation au titre des bénéfices de l'année 2008. Même s'il est vrai que les sommes perçues par le personnel ne sont pas négligeables, il n'en reste pas moins vrai que ce n'est qu’une "prime ponctuelle" qui ne garantira ni notre pouvoir d'achat ni notre progression de salaire.

ORGANISER LA RIPOSTE
Les deux grosses mobilisations des 29 janvier et 19 mars ont mis des milliers de salariés dans les rues. Tous tenaient à revendiquer plus de justice sociale et une meilleure répartition des richesses. Les salariés de toutes les entreprises d'ArcelorMittal se sont investis en nombre dans ces manifestations. On a même vu des personnes participer à des manifestations nationales pour la première fois de leur vie, c'est dire le ras le bol général. Nicolas Sarkozy, minimisant l'intensité du mécontentement, s'est contenté de "mesurettes" qui ne relanceront certainement pas l'économie et par la-même n’a pas rassuré les salariés.

Face à l’intransigeance de la direction, les Syndicats d'ArcelorMittal, ont décidé unanimement de ne plus assister aux réunions des Instances Représentatives du Personnel afin de démontrer que le dialogue social du groupe était bloqué.

Nous avons également appelé à la mobilisation dans les sites, les salariés doivent afficher, par des actions ponctuelles, leurs désaccords avec la politique salariale du groupe.

LA SITUATION DE L’EMPLOI SE DEGRADE
Plus les mois passent, plus l'horizon s'assombrit.

En effet, fin 2008, alors que les patrons prévoyaient un premier trimestre 2009 morose au niveau de l’activité industrielle et de la charge des outils, ils étaient plutôt optimistes pour le deuxième trimestre.

Force est de constater une fois de plus qu’ils se sont lamentablement plantés et que la situation, loin de s'améliorer, se dégrade chaque jour un peu plus.

Des nouvelles périodes de chômage sont annoncées dans les CE pour le second trimestre. L'ensemble des organisations syndicales est intervenu lors de la rencontre du 20 mars pour demander au groupe de mettre en place une indemnisation plus forte des jours de chômage partiel afin de donner la possibilité aux salariés, à travers la consommation, de relancer l'économie. Aujourd’hui ils sont doublement pénalisés une première fois avec la politique salariale inexistante et une seconde fois par le chômage ! C’est INADMISSIBLE !

CONTINUER LA RIPOSTE
Globalement, on peut constater que le boycott des Institutions Représentatives du Personnel s'est plutôt bien déroulé et que dans certains sites la mobilisation du personnel a été forte et déterminée. Malheureusement, on ne peut que regretter la décision de la CFE/CGC qui, sans concertation, a rompu l'unité d'action au niveau national.

Pour autant, la CFDT défend l'idée de continuer la riposte partout où cela sera possible dans les usines, les ateliers, les bureaux et dans la plus large unité syndicale possible. Nous appelons également les salariés à se servir de la journée sécurité mondiale du 28 avril pour en faire une journée de défense de nos salaires.

mardi 24 mars 2009

Boycot du CE

Pour protester contre la politique salariale du groupe,
Les organisations syndicales vont boycotter le Comite d’entreprise du 26 mars 2009 !

Le Groupe ArcelorMittal vient d'annoncer ses résultats 2008 qui sont, malgré la crise, excellents. C'est la deuxième meilleure performance du CAC 40 derrière le Groupe Total. Sur les 9,4 milliards de dollars (7,5 Md€) de bénéfices, les actionnaires vont en empocher 2,6 (2,1 Md€) qui s'ajoutent aux 4,5 (3,6 Md€) de rachats d’actions (dividende indirect) en été 2008. Bref, c'est la crise mais pas pour tout le monde. L. Mittal et ses actionnaires se portent bien, merci !


Les salariés, eux, sont méprisés
Les négociations salariales annuelles obligatoires se sont terminées le 13 mars par un zéro sur toute la ligne. Zéro en augmentation générale, zéro en augmentation individuelle ! Circulez, y à rien à voir !
Pourquoi les organisations syndicales vont boycotter les réunions CE et DP ?
Suite à la décision du gel des salaires, le 24 février dernier, les organisations syndicales se sont rencontrées au niveau ArcelorMittal France pour élaborer toute une série d'actions et ainsi obliger les directions à rouvrir de véritables négociations salariales. Parmi ces actions :
  • le refus par les secrétaires de CE et CCE de signer les ordres du jour
  • le refus de participer aux réunions ordinaires de CE et de DP.

Les organisations syndicales de Gandrange ont décidé de suivre cette directive.


Ensemble exigeons notre dû !!
3% d'augmentation générale pour tous avec un minimum de 80 euros.

lundi 23 mars 2009

PARTICIPATION AUX BENEFICES 2008

Versée au plus tard le 20 Avril 2009
Face à la provocation de la politique salariale du Groupe, les 5 organisations syndicales exigeaient la poursuite des négociations. ARCELOR MITTAL ne pouvait pas se montrer aussi dédaigneux avec son personnel. Un courrier unitaire avait été envoyé à Jean-Pierre MASY (DRH France) pour exiger la reprise des négociations. Cette réunion s'est enfin tenue Vendredi 20 mars à Paris. Malheureusement, le message n'a pas été entendu.

En effet, le DRH s'est contenté de refaire (une énième fois) un exposé sur la situation financière du groupe. Les chiffres sont évidemment mauvais en cette période de crise (28 Milliards de dollars de dette). Mais, si le Groupe doit faire face à une aggravation économique et financière il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Qui a fait le choix d'un magnifique cadeau de 4,5 Milliards de dollars aux actionnaires à l'été 2008 ? M. MITTAL. Qui a encore décidé de remettre une couche de 2,6 Milliards en 2009 ? Encore M. MITTAL. Qui a acheté à tour de bras sans compter avec les bénéfices dégagés par les salariés ? Toujours M. MITTAL. Et à qui le Groupe présente l'addition ? Évidemment aux salariés.

La CFDT lui a rappelé que cette crise n'était pas celle du personnel. La CFDT lui a demandé ce que faisait MITTAL pendant son long « été économique » ? Il « chantait » (il dépensait), n'est-ce pas ? Eh bien, il n'a qu'à « danser » maintenant. En clair, il doit payer la juste part qui revient aux salariés à travers des augmentations de salaire.

Rien n'y fait, MITTAL reste autiste

Malgré le mécontentement des syndicats, la Direction reste sourde à une augmentation générale de 3% avec un talon de 80 euros. La seule réponse apportée par JP MASY est le niveau de la participation revue à la hausse (grâce à une clause légale qui permet de revoir les pourcentages redistribués aux salariés). Puis, plus rien. La direction s'est fermée et ce semblant de négociations a tourné court.

La CFDT est fermement intervenue pour dénoncer cette mascarade. En fin de réunion, toutes les OS ont également demandé une meilleure indemnisation du chômage partiel qui, lui, ne cesse d'augmenter. Là aussi, le groupe fait la sourde d'oreille.
Pour la CFDT, même si ces sommes tombent à point nommé pour faire face à une crise sans précédent, elles ne permettront pas de gommer une perte nette du pouvoir d'achat en 2009. De plus, la CFDT s'est vue refuser (une fois de plus) la demande d'une prime uniforme pour tous.

En conclusion, la Direction ne répond en rien aux attentes du personnel et à la gravité de leur situation.
La poursuite de la mobilisation unitaire, avec l'appui des salariés, s'impose !

mercredi 18 mars 2009

RECLASSEMENTS, CA S’AMELIORE !

La dixième réunion de la Commission de suivi du PSE s’est tenue, le mardi 17 mars 2009.
Une solution a été trouvée pour plus de 80% des salariés concernés par les suppressions d’emploi.

Sur 300 dossiers en cours à ce jour :
  • 61 mutations ont été effectuées dont 10 cadres.
  • 31 détachements sont en cours dont 6cadres.
Offres Valables d’Emploi
  • 187 ont été proposées dont 6 cadres soit :
  • 77 personnes les ont acceptées et sont en attente de détachement.
  • 110 propositions sont en cours d’accord par les salariés.
    (21 sont en cours de finalisation dont 1 cadre.)
  • TPFC : il reste : 6 contrats en attente de signature

Selon la Direction, il reste 55 OVE à réaliser pour les aciéristes jusqu’au 31 mars. Elle espère faire mieux. Ces salariés, en attente, seront occupés pour la mise en sécurité et des travaux de démantèlement de l’aciérie. Ils ne seront pas touchés par les mesures de chômage partiel.

Grace aux interventions des organisations syndicales la promesse de 100 OVE au 15 mars est atteinte.
La CFDT a interpellé sur ce sujet la Direction des Produits Longs Européens, est intervenue plusieurs fois en CEE restreint, et auprès de la Direction des Ressources Humaines d’ArcelorMittal France.
Bien sur il ne faut pas oublier l’action des salariés qui ont mis la pression en s’expliquant de vive voix avec la Direction de Gandrange. Il faut noter également que lors de la dernière réunion, la présence de l’Inspection du travail, a été très utile.
Toutes ces interventions, ont été efficaces, ce qui explique qu’en ce dernier mois de vie de l’Aciérie la Direction a réussi à trouver autant d’OVE qu’en 1 an
La CFDT espère fortement que les sites d’accueil ont enfin compris les problèmes voire les angoisses des salariés de Gandrange. Mais aussi, ce que représente pour le Groupe la réussite de ce Plan de Sauvegarde de l’Emploi.
La CFDT restera vigilante lors de la poursuite du PSE afin qu’il soit mené à bien dans l’intérêt des salariés Ils ont bien assez souffert et nous ne serons satisfait que lorsqu’ils seront tous reclassés

MOBILISATION DU 19 MARS

Rappel

Cette journée doit être l’occasion pour les salariés, chômeurs, retraités de faire valoir leur revendications :

  • défense de l’emploi
  • lutte contre la précarité et les dérèglementations économiques et sociales
  • mise en place de politiques de rémunération qui défendent le pouvoir d’achat et réduisent les inégalités.

En ce qui concerne Gandrange, l’heure est grave (Pas d'augmentation de salaire, augmentation du chômage partiel, l'Emploi incertain etc ...) Il est temps que les salariés de Gandrange prennent leurs responsabilités et participent en masse à la manif du 19 mars, qui débutera à 14h30 place Mazelle.
Des bus seront à disposition au départ d’Hagondange (6, rue St Jacques), Centre Eugène Descamps.


jeudi 12 mars 2009

ZERO SUR LES SALAIRES,


Zéro sur les salaires,
à nous de ne pas laisser faire !

Le Groupe ArcelorMittal vient d'annoncer ses résultats 2008 qui sont, malgré la crise, excellents. C'est la deuxième meilleure performance du CAC 40 derrière le Groupe Total. Sur les 9,4 milliards de dollars (7,5 Md€) de bénéfices, les actionnaires vont en empocher 2,6 (2,1 Md€) qui s'ajoutent aux 4,5 (3,6 Md€) de rachats d'actions en été 2008. Bref, c'est la crise mais pas pour tout le monde. L. Mittal et ses actionnaires se portent bien, merci !

Les salariés, eux, sont méprisés
Les négociations salariales annuelles obligatoires vont ou se sont déjà terminées un peu partout dans les différentes sociétés françaises. Les directions locales et nationales, répondant aux consignes du Groupe, affichent un zéro sur toute la ligne. Zéro en augmentation générale, zéro en augmentation individuelle ! Circulez, y à rien à voir !
Pour l’année 2009, les dirigeants d’ArcelorMittal vont faire perdre de l'argent à leur personnel. En effet, non seulement les directions méprisent les efforts des salariés mais, de plus, ces derniers vont déclarer un net fiscal 2009 inférieur à celui de 2008 pour cause de chômage. Pas même le coût de la vie, rien, ils ne lâchent rien.
Pourtant, la richesse, la vraie, c'est la force de travail de tout à chacun. Si ArcelorMittal en est arrivé à un tel degré de performances économiques, il le doit à son personnel. La reconnaissance des efforts de tous les instants est balayée à l'aune de la profitabilité financière des actionnaires et des banques.
Mais bon, ça les dirigeants le savent parfaitement. Ils s'en moquent comme de leur première chemise, ils sont méprisants et ils l'affichent au grand jour. Que sont 320 000 salariés à côté des milliards "tout chauds" qu'ils vont se payer sur la bête ?

Ensemble, construisons la riposte
Le 24 février dernier, les 5 organisations syndicales se sont rencontrées pour élaborer toute une série d'actions et ainsi obliger les directions à rouvrir de véritables négociations salariales. Suite à cette rencontre, un courrier signé des représentants nationaux des 5 organisations syndicales a été adressé le 1er mars au Directeur de la Coordination des RH ArcelorMittal France. Ce courrier lui demande « d’organiser, dans les meilleurs délais, une réunion nationale en vue d'une reprise des négociations portant sur la politique salariale du Groupe en France ».
Afin de s'assurer une pleine réussite de cette démarche, les salariés doivent être les principaux acteurs de la riposte.
Celle-ci doit s'inscrire dans la durée tant qu'il n'y aura pas de nouvelles mesures sur les salaires. Il ne s'agit pas de faire perdre de l'argent aux salariés. Ils sont suffisamment pénalisés et cela ferait trop plaisir à ArcelorMittal. Les syndicats seront les initiateurs de multiples actions mais le personnel doit jouer les premiers rôles. A nous tous de dire que nous n'accepterons pas la politique du pire mise en place par le Groupe. Les salariés ne resteront pas sur le quai à regarder les trains (remplis de dollars) passer. Les dirigeants doivent l'entendre.


Le message unique que nous devons leur faire passer c'est une exigence de

3% d'augmentation générale pour tous avec un minimum de 80 euros.

Ceci correspond à la revendication interprofessionnelle du 19 mars pour augmenter le pouvoir d’achat afin de relancer l’économie face à la crise que nous traversons.

Et maintenant, place à l'action !
Pour se donner les moyens de nos ambitions il nous faut imposer le rapport de force. Hélas, la fermeté des directions nous démontre que rien ne s'obtiendra dans la demi-mesure. Le Groupe nous claque la porte au nez dans les pires conditions et dans les pires moments. A nous de ne pas le laisser faire.

En attendant la réponse du Groupe suite à la demande formulée par le courrier du 1er mars, les syndicats proposent les actions suivantes, pour les élus et les salariés :
  • refus par les secrétaires de CE et CCE de signer les ordres du jour ;
  • ne plus participer aux réunions ordinaires de CCE, CE et DP ;
  • mise en place de stands sous la bannière "Journée Mondiale Salaires" le 28 avril, lors de la journée mondiale santé/sécurité ArcelorMittal ;
  • rassemblements dans les bureaux, dans les ateliers, débats, prises de paroles, etc.
  • rassemblements ou autres actions à voir au niveau local, avec éventuellement un appel à la grève de 2 heures, lors de chaque CE pour exiger des négociations salariales et appel à tous types d'actions coordonnées site par site le même jour ;
  • boycott des Entretiens Professionnels,
  • participation massive des salariés du Groupe à la journée d’action interprofessionnelle et unitaire du 19 mars.

Ensemble exigeons notre dû !!!

mercredi 11 mars 2009

Tous concernés

La CFDT et la CFE-CGC vous demandent de venir exprimer votre mécontentement lors de la seconde réunion de négociation salariale le


13 Mars à 9 heures,


car la Direction veut appliquer les directives du groupe en la matière, c’est à dire

0% en AG et 0% en AI,


Comme motivation on peut mieux faire !

Comme dans les Dom Tom
rien ne sera obtenu
sans luttes !

Chômage partiel pour la production

COMPTE RENDU DU CE EXTRAORDINAIRE DU 10 MARS
Mardi 10 Mars à 14 heures a eu lieu la réunion du CE extraordinaire de consultation sur les mesures que la Direction compte prendre pour faire face à cette période de grosse sous activité que nous allons subir au cours du deuxième trimestre. Toutes les organisations syndicales se sont prononcées contre cette demande de chômage partiel que la Direction va faire auprès de la DDTE.

Ne seront pas concernés par les mesures de chômage partiel à ce jour :
  • Les salariés de l’Aciérie et d’Emac,
  • Les apprentis (8) et les CDD,
  • Des équipes restreintes pour ;
    o les expéditions (TAB et LCB) et réceptions LCB,
    o la maintenance LCB/TAB,
    o le transport interne,
    o La réception des commandes,
  • Les projets en cours, SAP, LCB,réseaux, magasin, transformateurs,
  • Le gardiennage, sécurité
  • Le service paie, la Finance et le Marketing,
  • La R&D,
  • Les TPFC.

Pour les autres, c’est à dire uniquement le personnel de la Production, du MQ, des LCB et TAB chômeront 11 jours par mois.
Pour la CFDT, c’est un véritable scandale, même si nous reconnaissons que des avancées ont été faites par rapport au projet initial.
C’est sur ce personnel que l’on doit compter en terme de motivation pour le New LCB. Paradoxalement c’est encore une fois sur les jeunes et les plus faibles salaires que la Direction frappe en ne faisant pas d’efforts supplémentaires pour en minimiser fortement en l’impact.
En ce qui concerne les salaires, beaucoup de promesses, mais aucunes ne sont tenues !
C’est une INJUSTICE, aujourd’hui les salariés du LCB payent seuls l’addition!

Les Organisations syndicales ont fait des propositions :

  • Utiliser le DIF (100 heures par salarié) comme à AM Florange pour diminuer le chômage d’une semaine par mois sur un trimestre.
  • Indemniser plus fortement le chômage partiel pour ces salariés,
  • Augmenter de manière significative les travaux d’entretiens de ces unités voir au-delà.

La Direction à promis de remonter toutes ces propositions à la Direction AM France qui prendra les décisions.
Pour la CFDT l’enjeu est vital pour le New LCB
La motivation de ces salariés est impérative pour son fonctionnement futur, et les injustices d’aujourd’hui se payeront au prix fort par les Directions de cette unité qui auront bien du boulot pour rétablir leur crédibilité !

vendredi 6 mars 2009

DU JAMAIS VU !

COMPTE-RENDU REUNION DU COMITE D’ENTREPRISE DE FEVRIER 2009


La Direction a annoncé d’emblée à cette réunion du CE une situation commerciale catastrophique pour le 2ème trimestre, des résultats très mauvais pour janvier et un RBE très négatif.
Nous subissons une baisse sans précédent, avec seulement 5 000 t par mois à laminer au TAB et 8 000 t au LCB et cela jusqu’à juin, ce qui correspond à 25 % de taux de charge des installations et par conséquent à une semaine de production/mois. La Direction nous a donc informé qu’elle allait demander des mesures de chômage partiel, elle nous assure qu’elle va diminuer au maximum cette disposition par des formations, travaux, etc... La CFDT est intervenue pour que notre Direction fasse pression au plus haut niveau afin d’avoir une équité de la charge des installations dans les produits longs, car les sites de Duisburg et Hambourg sont nettement plus chargés que Gandrange.
Les salariés de Gandrange doivent être traités différemment, car nous subissons déjà une plan social et la moindre injustice est plus fortement ressentie. La Direction doit déployer des moyens supplémentaires pour Gandrange. Il ne faut pas qu’elle oublie que beaucoup de salariés restent sur le site et qu’ils doivent rester motivés ! Les investissements pour le LCB sont maintenus et certains travaux pourraient être avancés, car les délais de livraisons ont été raccourcis selon la Direction. Nous lui avons rappelé qu’elle doit également investir sur les salariés!!!

ACIERIE

«L’après production.»
Dès le début avril, les différents outils de l’aciérie seront mis en sécurité, première étape du démentellement. Certains outils seront peut être vendus et d’autres ferraillés.
D’ailleurs, courant février, certains d’entre vous ont pu croiser des acheteurs potentiels du groupe (Kazakhstan) arpenter l’aciérie. Pour la CFDT c’est un comble, ce qui n’était pas bon pour Gandrange l’est pour d’autres!
Au mois d’avril, la surveillance de l’installation sera réalisée en interne (service gardiennage + éventuellement des aciéristes). A partir du mois de mai, cette surveillance sera confiée à une entreprise de gardiennage extérieure.

EFFECTIFS
Fin Janvier : 815 (3 CDD - 5 Apprentissages)
1 entrée : Melle UNDEREINER
37 sorties :
  • 22 Mobilités internes
  • 7 Retraites Normales
  • 4 Retraites après PRP
  • 1 Retraite Longue Carrière
  • 2 Reclassements extérieurs

DATES D’ARRETS
LCB
Du 3 avril au 21 avril inclus avec remise en route du four le 20 et reprise du laminage le 22 avril.
Du 30 avril au 12 mai. Du 22 mai au 9 juin et du 19 juin au 30 juin.

TAB
Du 3 avril au 21 avril inclus.
Du 30 avril au 11 mai inclus.
Du 21 mai au 9 juin inclus.
Du 20 juin au 30 juin inclus à ces dates s’ajoutent les 17 mai et 14 juin.
La Direction prévoit de faire une demande de chômage partiel afin de couvrir une partie de ces dates d’arrêt. Elle nous a affirmé que la formation du personnel était une priorité et qu’elle oeuvrait en ce sens.
La CFDT a fait remarquer à la Direction que pour le 1er trimestre, les formations n’avaient concerné que le personnel posté et qu’il fallait élargir ces formations au personnel de jour.
Suite aux baisses de charges importante au TAB et LCB pour les mois d’avril mai et juin.
Pour le LCB, la productivité réduite prévoit des montages de 500 t /pos te et de 16 montages par moi s .
Durant les périodes d’arrêt, la Direction a décidé de maintenir une permanence les matins aux
services expéditions du LCB et TAB.

ENTRETIENS PRO
25 réalisés en janvier au TAB et LCB.
340 en 2008 pour le site, sur 517 prévus.
La CFDT est intervenue pour qu’il y ait prise en compte, non pas du délai butoir, qui est de 18 mois, mais réalise les E.P. Avant ce délai, comme c’est la règle. Le délai est trop souvent dépassé, ce qui pénalise les intéressés. La CFDT réitère sa demande, à savoir : la Direction doit payer aux salariés l’effet rétroactif sur les E.P validés en retard !

PLAN FORMATION
L’année 2009 commence sur les chapeaux de roue avec 6617 h de formation pour 380 personnes. Au 25 février, 30 % de taux de réalisation en 2 mois. Du Jamais Vu ! Il faut préciser que la CFDT est intervenue au CE pour que la Direction profite des périodes de sous-activité pour amplifier les formations .

MOBILISATION DU 19 MARS
Les syndicats CFDT, CFTC, CFE CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires UNSA, ont pris en compte les décisions du plan de relance gouvernemental obtenu grâce à la mobilisation du 29 janvier dernier. Mais ces mesures sont trop partielles.

Les syndicats ont donc décidé de maintenir la journée du 19 mars. Et ils ont dénoncé le refus catégorique du Président de la République d’augmenter le smic, de modifier la politique d’emploi, de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires. De même, le patronat refuse d’assumer ses responsabilités. Cette journée doit être l’occasion pour les salariés, chômeurs, retraités de faire valoir leur revendications :
  • défense de l’emploi
  • lutte contre la précarité et les dérèglementations économiques et sociales
  • mise en place de politiques de rémunération qui défendent le pouvoir d’achat et réduisent les inégalités.
En ce qui concerne Gandrange, l’heure est grave (reclassements qui traînent, augmentation du chômage partiel, etc ...)
Il est temps que les salariés de Gandrange prennent leurs responsabilités et participent en masse à la manif du 19 mars, qui débutera à 14h30 place Mazelle.

Des bus seront à disposition au départ d’Hagondange (6, rue St Jacques), Centre Eugène Descamps.

Nous subissons une forte pression des médias de tout bord, pour faire un grand show de la dernière coulée de l’Aciérie. Les salariés de cette unité doivent être traités avec dignité et ils méritent mieux que la mise en spectacle de l’agonie de cette installation.

LA CFDT REFUSE DE PARTICIPER A CE «REALITY SHOW».

lundi 2 mars 2009

Les salariés demandent des comptes

Vendredi 27 février s’est tenue, dans le cadre du Plan de Sauvegarde de l’Emploi, une réunion de la commission de suivi des reclassements.

La Cfdt et la Cgc avaient demandé aux salariés de venir soutenir les organisations syndicales à partir de 9h30 devant la Direction des Affaires Sociales de l’usine.
Ceux de l’aciérie pour manifester leur mécontentement et pour ceux des autres services pour témoigner leur solidarité.
Une soixantaine de salariés a participé au rassemblement et ils ont envahi la salle où se tenait la réunion de la commission de suivi du PSE.
A ce jour sur les 272 aciéristes qui sont à reclasser, 157 n’ont toujours pas eu d’Offres Valables d’Emploi ou de mutation.

La Cfdt, approuvé par les salariés, a fait remarquer que certains emplois proposés notamment à Florange n’étaient pas conforme et que des pertes de salaires, suite à la disparition de primes d’astreinte, par exemple, se montaient parfois jusqu’à 300€. Cela est intolérable. De plus aucune unité du groupe ne joue le jeu et la Direction prend aujourd’hui prétexte de la crise financière pour justifier ses retards.

L’inspectrice du travail présente n’ a pas ménagé la Direction et a fait le constat que celle-ci trainait les pieds et appliquait le PSE à sa façon.

La Cfdt à déclaré que face à cette situation explosive, elle est intervenue à de multiples reprises auprès des plus hautes instances d’ArcelorMittal. Et plusieurs fois avec fermeté au comité de groupe européen afin que les offres de reclassements se fassent plus rapidement.

Finalement la Direction a déclaré qu’elle avait l’assurance du Groupe que d’ici à mi-mars, une centaine d’O.V.E. serait proposée à Florange et au Luxembourg.