lundi 28 décembre 2015

Déchéance de nationalité

Une décision détestable qui ne résout rien

Si la situation héritée des terribles attentats du 13 novembre justifie l’état d’urgence décidée par le gouvernement, la CFDT est en désaccord avec la mesure de déchéance de nationalité. Cette position a été exprimée clairement par la CFDT au Premier Ministre, dès le 20 novembre, au cours de la réunion entre le gouvernement et les organisations syndicales et patronales.

La mesure de déchéance de nationalité aux binationaux de naissance est totalement inefficace et sa valeur symbolique est détestable. Elle constitue une remise en cause inacceptable du droit du sol constitutif de la citoyenneté française. En distinguant les personnes qui ont uniquement la nationalité française à leur naissance de celles qui en ont une ou plusieurs autres, le Gouvernement validerait le fait que certains sont moins français que d’autres au détriment d’une nécessaire cohésion nationale dont le pays a pourtant besoin.

La CFDT estime que les mesures sécuritaires nécessaires ne peuvent constituer la seule réponse à la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme. Au-delà de l’agitation détestable qu’elle génère, cette polémique ne répond pas à l’enjeu premier qui est la prévention de l’endoctrinement des jeunes qui se radicalisent et l’action pour la cohésion sociale, la lutte contre les discriminations et pour le vivre ensemble partout sur les territoires de la République.

Déclaration de Jean-Louis MALYS,
Secrétaire national de la CFDT

lundi 21 décembre 2015

Didier ZINT secrétaire du Comité européen ArcelorMittal

ArcelorMittal : la CFDT prend la tête du Comité européen

Réunis en assemblée plénière les 16 et 17 décembre à Luxembourg, les 42 membres du Comité d’entreprise européen d’ArcelorMittal ont élu leur nouveau secrétaire. C’est le cédétiste Didier Zint, du site de Florange, qui succède à la CGT qui occupait ce poste depuis sa création. 
  • Après plusieurs mois de négociations, les Fédérations syndicales européennes et la Direction du groupe ont trouvé un nouvel accord de fonctionnement du Comité. Représentant les neuf pays européens où ArcelorMittal est présent, ce Comité compte plusieurs nouveautés : 
  • La France conserve le secrétariat du fait de son effectif le plus nombreux, mais c’est la CFDT qui devient la première organisation syndicale représentative dans l’entreprise. 
  • La Roumanie fait son entrée au secrétariat au poste de secrétaire adjoint, la Pologne et l’Espagne conservant leurs mandats respectifs de vice-président et de coordinateur IndustriAll. 
  • Les délégués ont obtenu la création de plusieurs groupes de travail sur l’emploi et la formation, la responsabilité sociale de l’entreprise et la communication, en plus du groupe permanent sur la sécurité. 
Les délégués des salariés européens du Groupe ont réaffirmé leur volonté d’un dialogue social franc et constructif. Dans un contexte économique difficile, la CFDT prend ses responsabilités et entend bien répondre aux attentes des salariés et de leurs représentants européens.

lundi 14 décembre 2015

NAO 2016

La CFDT ne signe pas

La CFDT ne signe pas l’accord sur les salaires pour l’année 2016 dans AMAL. Cet accord n’est pas en phase avec la réalité que vivent les salariés dans l’entreprise. Il n’est pas le juste retour des efforts consentis. C’est un accord de comptable qui n’anticipe rien, ne motive pas et n’ouvre aucune perspective.

Des Augmentations Générales au 1er  juillet 2016 insuffisantes et sous conditions :

AG insuffisantes : pour la CFDT, ces AG qui sont à la base de l’évolution des rémunérations doivent garantir, au minimum le maintien du pouvoir d’achat. Pour nous, la progression de la rémunération du travail doit être en lien avec la réalité de l’entreprise et de ses salariés.
Nous déplorons et nous l’avons expliqué dans notre dernier tract, que les choix stratégiques de Mittal mettent le groupe en difficultés. Néanmoins pour AMAL, l’activité est présente, les lignes sont chargées, le nouveau schéma industriel se met en place grâce aux efforts de tous les salariés, la pression subie par l’ensemble du personnel est importante et en augmentation constante.
Nous rappelons aussi que la NAO est pour la société AMAL et pas pour le groupe ArcelorMittal !

AG sous conditions : pour la CFDT mettre les AG sous conditions de résultats financiers c’est faire reposer l’ensemble de la rémunération uniquement sur les formes aléatoires qui sont la nature même, des accords de participation et d’intéressement. Et même si nos dirigeants soutiennent que les objectifs fixés seront manifestement tenus, la question qui se pose est : « oui, mais au prix de quel sacrifice pour les salariés ? »

Valider la mise sous conditions des AG c’est valider le gel des embauches, des investissements, la chasse aux frais fixes dont fait partie la masse salariale, la dégradation des conditions de travail… Ce n’est qu’à ces conditions que les objectifs seront tenus et les 0,5% royalement distribués en juillet. Cela, nous ne l’acceptons pas !

Une AG au 1er  juillet et une enveloppe d’AI au 1er avril 2016 :

Pour la CFDT les AG doivent être versées au 1er janvier 2016 pour qu’elles remplissent pleinement leur rôle de maintien du pouvoir d’achat.
Pour les AI, avec une bonne gestion du personnel, des EP réguliers et de qualité, l’enveloppe devrait pouvoir être totalement distribuée au 1er avril. 
L’organisation et les contenus du travail évoluent dans le sens de plus d’autonomie et de responsabilité des salariés. Cette montée en qualification doit être reconnue et valorisée.

Des prix qui ne sont pas au rendez-vous :

Nous avons entendu les pressions des directions : « attention, les prix des minerais baissent, les prix de vente ne sont pas au rendez- vous ! ».
Nous avons cette donnée en tête et nous sommes attentifs aux résultats qui influeront certainement sur les niveaux de notre participation et de notre intéressement.
Mais il serait bien aussi que ces mêmes directions nous expliquent la stratégie du groupe qui a investi massivement, notamment avec les bénéfices de la sidérurgie, dans les mines en délaissant la sidérurgie. Cette recherche de rentabilité maximale à court, très court terme nous détruit aujourd’hui car les prix de ventes des minerais sont passés de 120 euros à 43 euros la tonne. Comment rembourser ces investissements lorsque les résultats sur ce secteur sont divisés par 3 ? En  récupérant la mise sur la sidérurgie européenne ?
Il faudra aussi nous expliquer pourquoi ne pas avoir anticipé la baisse de croissance chinoise et le risque d’importations massives d’acier à bas coût. Penser qu’être le premier, le plus gros, donne encore un avantage sur ses concurrents et permet de fixer le prix de vente des aciers, est faux. La preuve aujourd’hui : ArcelorMittal doit suivre le mouvement comme tous les sidérurgistes : baisser ses prix de vente.
Résultats de ces fautes stratégiques fondamentales : une action à moins de 4 euros, une dette de 16 Mds, des bénéfices pour les actionnaires, et rien pour les salariés !

Ce que la CFDT combat, y compris en ne signant pas l’accord NAO 2016, ce sont ces amalgames entre une volonté de redorer une image mondiale, de développer une communication ciblée à destination des actionnaires, de mettre en œuvre des stratégies qui nous dépassent et la réalité du travail quotidien dans les ateliers.
Pourtant ce sont toutes ces considérations, qui n’ont rien à voir avec le vécu, dont se servent nos dirigeants pour imposer leurs politiques au rabais qui ne donnent aucun sens à l’action collective et qui démotivent les salariés, leur enlevant tout sentiment d’appartenance. Appartenance à quoi ? A la finance mondiale ? Certainement pas !!! Tout au long de la négociation nous avons alerté nos interlocuteurs sur ce risque que nous ne devons pas prendre.

Dans les ateliers de Florange, Dunkerque, Montataire,  Desvres,  Mouzon,  Basse Indre, Mardyck, on fabrique des tonnes et des bonnes tonnes et c’est cela qu’il faut rétribuer au travers d’un vrai accord NAO qui se négocie tous les ans. Et par la négociation, en préservant nos emplois et notre outil de travail nous devons nous remettre dans une spirale vertueuse :
Motivation - Travail en sécurité -
Reconnaissance - Valorisation
C’est de cette façon que nous serons plus forts !

jeudi 3 décembre 2015

LA CFDT APPELLE A PARTICIPER MASSIVEMENT AU SCRUTIN RÉGIONAL ET A FAIRE BARRAGE AU FRONT NATIONAL

Le scrutin pour le premier tour des élections régionales aura lieu le dimanche 6 décembre. Ces élections se déroulent dans un contexte très particulier, marqué par les attentats de ces dernières semaines. C’est notre démocratie qui est attaquée et les valeurs que nous partageons et défendons qui sont plus que jamais  menacées.  La  première  réponse  à  ces  attaques  est  pour  chacun d’exercer son droit d’expression en tant que citoyen.

La CFDT appelle tous ses militants, adhérents et tous les citoyens à participer à ce scrutin en se rendant massivement aux urnes. Les enjeux pour le devenir de notre région, l’emploi, la formation professionnelle, un développement économique soucieux de l’environnement et des conditions de travail, la solidarité et l’équité territoriales, l’aménagement du territoire, etc. sont essentiels pour le quotidien des habitants de la nouvelle région. Par leur vote, ils doivent être acteurs de cette construction.

La CFDT de la région ACAL a fait connaître ses positions en faisant parvenir une adresse aux candidats des partis démocratiques. L’issue à la crise passe par la recherche de solutions concrètes aux problèmes de chômage, d’inégalité, de malvivre et de pauvreté. C’est le sens des acquis nouveaux et du progrès social que l’engagement de la CFDT a permis d’obtenir par la négociation dans les récents accords nationaux.

Fidèle aux valeurs humanistes du mouvement ouvrier, la CFDT est attachée à la démocratie et aux valeurs de la République et combat toute idéologie qui conduit à des logiques d’affrontement, de rejet d’une partie de la population et à l’éclatement du vivre ensemble ; à une vision rétrograde de la place de la femme dans la société et au travail. Les réponses à ce que vivent nos concitoyens ne peuvent s’accommoder du mensonge et de la démagogie, du rejet de l’autre.

En conséquence, le 6 décembre prochain la CFDT appelle à voter pour les candidats des partis démocratiques et à faire barrage dans les urnes au Front national.


Sabine GIES, Secrétaire générale de la CFDT- Alsace

Jérôme DUPONT, Secrétaire général de la CFDT- Champagne-Ardenne

Alain GATTI Secrétaire général de la CFDT- Lorraine

vendredi 27 novembre 2015

CR CE AMAL Florange Novembre 2015

Situation commerciale

Au mois d’octobre, concernant les coûts de production, la cokerie affiche des coûts élevés dus en partie au torchage du gaz et à un retard de 3000 tonnes par rapport au budget.

Le TAB a très bien fonctionné, mais les effets d’une activité plus faible suite à un ralentissement en fin de mois, cumulés à des reports de dépenses antérieures comptabilisées au mois d’octobre, engendrent des coûts de production plus élevés qu’au mois de septembre.
Le couplage est au programme et le train 5 cages n’a pas connu de problème particulier en octobre.

En ce qui concerne les filières nues et revêtues, le RCM a cumulé le mois dernier une mauvaise marche (inondation des galeries, déclenchements électrique successifs, etc.), avec un retard de 8000 tonnes, une mauvaise performance qualité et un problème de mise au mille.
La ligne de galvanisation est au programme. La ligne d’électrozingué a retrouvé de bons résultats qualité mais, du fait de ralentissements n’est pas au programme tout comme la ligne d’étamage qui affiche le plus mauvais mois de l’année écoulée notamment en termes de qualité suite à de nombreuses marques cylindres 5 cages.

Hormis cela, globalement, en ce qui concerne la qualité, le mois d’octobre est meilleur que septembre, sauf pour la filière de produits galvanisés.

En effet, l’ultragal et l’extragal Z, continuent d’être en retrait. Même si Mme Bonnard reconnaît que le carnet Z spécifique à Florange est très difficile et n’est en grande partie pas ré affectable, le fait de passer continuellement d’un défaut à un autre, déclenche à chaque fois des mini- crises qualité qui, selon elle, commencent à poser problèmes. D’autant plus que nous sommes dans une passe difficile et qu’il est important de tout faire pour protéger le client.
Selon la présidente du CE, il ne faut plus prendre de risques même si cela nécessite de déclasser plus, voire d’arrêter les lignes plus tôt pour traiter un défaut.

En ce qui concerne l’entrée des commandes, le contexte économique pour le quatrième trimestre est en ligne avec les estimations pressenties déjà début du second semestre.

Le ralentissement de la demande en produits dédiés au marché de l’industrie se confirme. L’arrivée de coils en provenance de Chine engendre un déstockage chez nos clients industrie qui espèrent encore que la chute des prix va se poursuive.

Dans cette situation de turbulence, la direction a décidé, pour maintenir nos résultats économiques, de diminuer les frais fixes. Les investissements qui ne sont pas engagés seront mis en suspens. Sauf investissements stratégiques, il n’y aura pas d’autorisation de crédits au T4 2015 et au T1 2016. Malgré tout, les dossiers continueront d’être instruits dans l’attente d’une amélioration de la situation économique.

Pour couper court aux rumeurs qui enflent ces derniers temps, Mme Bonnard nous confirme :
  • Que le déstockage a ses limites et qu’il va prendre fin,
  • Que pour le T1 2016 l’activité sera au rendez-vous et qu’à ce jour, il n’y a pas de prévision de chômage pour le début d’année,
  • Qu’il st encore prématuré d’ouvrir les discussions sur le dossier « nouvelle galva » Florange
  • Que nous ne sommes pas du tout dans la situation de 2008.

Nous avons pris bien soin de ne pas couper la présidente dans cette envolée pensant qu’allaient suivre des informations sur les futures NAO, sur les futures embauches et autres sujets importants mais non; ces dernières préoccupations resteront donc sans réponse, encore quelques temps.

Laboratoire « essais physiques »

La direction a informé les élus du CE sur son projet de reprise de l’activité de laboratoire « essais physiques » en vue d’une consultation ultérieure.

Les élus CFDT, en réaction à chaud à cette information, ont rappelé que nous nous emparons de chaque volonté de reprise d’activité de façon positive. Positive pour l’entreprise car il s’agit de pérenniser des activités en interne et bien entendu, nous revendiquons des suites positives pour le personnel transféré.

Nous allons étudier les effets sociaux, de rémunération, d’organisation du travail, de conditions de travail, afin d’influer si besoin sur les intentions premières de la direction.

Il s’agit pour nous, en conformité avec nos accords, de rendre attractif ce projet afin de pouvoir donner un avis favorable au transfert d’activité lors de la réunion de consultation du CHSCT du périmètre Ste Agathe qui aura lieu le 7 décembre et dans la prochaine réunion du CE de décembre.

Self

Après avoir rappelé notre opposition concernant la fermeture des selfs d’Ebange et de Serémange, les représentants CFDT au Comité d’Établissement ont interpelé Mme BONNARD concernant la mise en place des navettes entre Ebange et les Grands-Bureaux.
En effet, les salariés concernés souhaiteraient la mise en place de deux nouveaux arrêts prés des bureaux du 5 Cages ainsi que près des bureaux de la « LI 72 ».

La Direction nous a affirmé rester à l’écoute de toute proposition qui émanerait du questionnaire de satisfaction auquel seront amenés à répondre les usagers de ces navettes.
Pour infos, le bilan de fréquentation des navettes en semaine 45 :
  • Navette N°1 (11h20) : 9 personnes
  • Navette N°2 (11h55) : 15 personnes
  • Navette N°3 (12h35) : 25 personnes
  • Navette N°1(13h10) : 0

Vos élus CFDT resteront vigilants quant à la bonne mise en œuvre de ces services de navettes pour le confort, la sécurité et le bien-être des salariés.

ILS MARCHENT POUR NOUS, NOUS AGIRONS POUR TOUS


La CFDT milite depuis plusieurs mois pour la conclusion d’un accord ambitieux lors de la COP 21. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la société civile est l’une des clés de réussite pour cet accord. Or, depuis le 13 novembre dernier, le contexte est bouleversé, l’État d’urgence a été voté et la CFDT respectera la décision d’interdiction des manifestations initialement prévues les 28 et 29 novembre.

Une délégation CFDT participera avec la CSI, aux côtés des syndicalistes internationaux, derrière une banderole « Pas d'emplois sur une planète morte » à la chaine humaine, le dimanche 29 novembre à Paris de 12 à 13 heures. Cette chaine est autorisée par la préfecture de police de Paris.

Certaines associations et organisations AntiCOP21 appellent d’ores et déjà localement à braver l’interdit. Il s’agit de structures qui souhaitent l’échec des négociations qui n’ont aucun lien avec la Coalition Climat 21.

La CFDT appelle donc tous les militants, adhérents et sympathisants à ne participer à aucune de ces actions.
A circonstances exceptionnelles, mobilisation exceptionnelle : la CFDT appelle les adhérents et militants à se mobiliser à travers les initiatives suivantes :

« Notre Planète, c’est nos emplois ! ». La CFDT propose une image symbole de la mobilisation du monde du travail pour une transition juste. Chaque citoyen pourra la faire circuler via les réseaux sociaux ainsi que l’afficher en témoignage de son soutien, tout au long de la COP. Pour en savoir plus, rendez-vous dès vendredi 27 novembre au soir sur le site cfdt.fr et les réseaux sociaux.

March4me : à l’initiative de FNE, FNH, WWF et Greenpeace, un outil inédit a été mis en ligne pour permettre à tous ceux qui ne peuvent pas marcher ce jour- là, de Beyrouth à Bamako en passant par Paris, de se faire représenter par tous ceux qui marcheront en Amérique, en Afrique, en Asie, en Europe. Ces derniers représenteront les marcheurs « empêchés » en arborant leurs photos et prénoms dans les défilés. 

Pour en savoir plus: www.march4me.org

Nos chaussures marcheront pour nous : à l’initiative d’Avaaz, la place de la République sera recouverte de chaussures qui symboliseront les pas des personnes qui devaient participer à la marche pour le climat à Paris. Ces chaussures sont collectées chaque jour à différents points dans Paris. 

Pour en savoir plus : http://bit.ly/1jilG7R

Action #EyesonParis #ClimateChange : à partir du 29 novembre, Oxfam proposera aux citoyens de poster sur les réseaux sociaux des photos de leurs yeux accompagnés de messages pour défendre la justice climatique. L’objectif ? Montrer aux décideurs que les citoyens ne les quitteront pas des yeux et seront attentifs à leurs engagements pour le climat. Les photos circuleront sur Twitter, Facebook ou Instagram avec les hashtags
#EyesOnParis #ClimateChange 

Pour en savoir plus : http://bit.ly/1QGC9Bh

Un symbole commun pour le climat ! Dans les commerces, les coins de rue, les balcons et les fenêtres, et même sur les vêtements, un symbole commun sera proposé par les artistes qui soutiennent la Coalition climat 21 pour exprimer son engagement pour le climat. Il sera mis en ligne dans les jours qui viennent.

vendredi 13 novembre 2015

APPEL INTERSYNDICAL


MARCHE MONDIALE POUR LE CLIMAT
 DIMANCHE 29 NOVEMBRE 2015

Le dimanche 29 novembre, une « Marche mondiale pour le climat » aura lieu à Paris et dans de nombreuses villes du monde. Des millions de citoyens marcheront pour exiger de leurs gouvernants un accord ambitieux pour lutter contre le réchauffement de la planète.

Les organisations syndicales signataires de cet appel participeront à la « Marche mondiale pour le climat », organisée par la Coalition Climat 21 et soutenue par la Confédération Syndicale Internationale (CSI) parce que la lutte contre les changements climatiques est pleinement une question syndicale :
  • Trop de travailleurs de par le monde sont menacés dans leurs conditions de vie et perdent leur emploi à cause de la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes ou sont menacés de le perdre en raison de la nécessaire transition énergétique et de l'abandon des énergies fossiles ;
  • Cette transition technologique et l'ensemble des changements apportés à nos modèles de transport, de construction, de processus de fabrication peuvent- être moteur de création d’emplois ;
  • La transition vers un modèle de développement différent basé sur la justice sociale doit se faire avec les travailleurs et pas contre eux.

Cette marche se tiendra à la veille de l’ouverture de la 21ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 21) hébergée au Bourget du 30 novembre au 11 décembre, et qui est déjà annoncé comme le plus grand événement diplomatique que la France ait accueilli. Le mouvement syndical veut dans cette perspective, rappeler aux gouvernements des 195 Etats présents à Paris, que face à l’urgence climatique, il faut agir avec ambition et détermination.

Or, la dernière session des négociations dites « techniques » qui se sont déroulées du 19 au 23 octobre à Bonn, ont montré que nous étions encore loin d’un accord qui puisse protéger les populations du chaos climatique.

Les organisations syndicales exigent avec la CSI que les besoins des travailleurs et des travailleuses soient pris en compte, et que les Etats s’engagent dans l’accord de Paris sur une « Transition Juste » créatrice d’emplois de qualité, où la formation aura toute sa place. Or, à ce jour cette revendication essentielle est encore en suspens dans le projet de texte.

Dans de  nombreuses grandes villes du monde, dimanche 29 novembre, des millions de citoyens se mobiliseront pour rappeler aux chefs d’Etats et de gouvernements que la question climatique est universelle  et urgente.

Les organisations syndicales signataires appellent leurs militants, adhérents et sympathisants à rejoindre massivement cette Marche citoyenne pour le Climat, qui sera organisée à Paris et dans de nombreuses villes en France.

Cette marche s’inscrit dans les initiatives de mobilisation de la Coalition Climat 21 qui regroupe plus de 130 organisations (ONG environnementales, d’aide internationale, syndicats, associations du mouvement social, etc…). L’objectif de la Coalition est de poursuivre au-delà de la COP 21, les mobilisations pour la justice sociale et écologique.  Toutes  les  initiatives  de  la  Coalition  sont  à  retrouver  sur  le  site : http://www.coalitionclimat21.org


Rendez-vous à Paris : 
Dimanche 29 novembre 2015, 
12h00 Place de la République

Vous retrouverez toutes les marches déjà prévues en région sur le site de la « coalition climat 21 » :
http://coalitionclimat21.org/fr/contenu/marcher-ailleurs-en-france

ACAP 2000 Ressorti du placard


mercredi 21 octobre 2015

Retraites complémentaires

LA CFDT VALIDE LE PROJET D’ACCORD 

Mardi 20 octobre, le Bureau national de la CFDT a validé à l'unanimité le projet d'accord sur les retraites complémentaires. 

Pour la CFDT, cet accord est un signe fort du syndicalisme responsable, qui, par le dialogue, permet d’affronter les difficultés du réel et ainsi proposer des solutions pour les salariés, les retraités. L’équilibre obtenu jette les bases d’un système pérenne. La CFDT estime le devoir, en particulier aux jeunes, en leur donnant à voir la solidité de notre système par répartition. 

Il est important de rappeler les acquis de cet accord : 
  • Maintien de l’âge légal de la retraite et des carrières longues. Tous les salariés pourront toujours partir à la retraite dès 62 ans avec une durée de cotisation inchangée, ou avant 62 ans dans le cadre du dispositif carrières longues, un acquis de la CFDT. 
  • Les retraités les plus modestes seront protégés. 30% des retraités ne sont pas concernés par la contribution de solidarité. 
  • Les entreprises participent à l’effort pour rétablir l’équilibre financier. Des ressources supplémentaires seront affectées à hauteur de 1,8 Mds d’euros, dont 800 millions de cotisations nouvelles. 

La question de l’emploi des seniors a été clairement posée et le principe d’une contribution des entreprises au régime Arrco-Agirc en cas de licenciement ou de rupture conventionnelle a été acté dans l’accord. 

Un nouveau régime unifié sera créé en 2019, pour l’ensemble des salariés du secteur privé. 

Fondé sur deux tranches de rémunérations, et non plus sur le statut, ce nouveau régime clarifie, harmonise et sécurise la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, non cadres et cadres. 

Une négociation interprofessionnelle nationale et dans les branches portant sur la fonction cadre s’engagera avant 2019. 

Autant d’éléments qui s’inscrivent dans les orientations de long terme de la CFDT, qui se montrera exigeante dans la rédaction finale de l’accord.

mardi 20 octobre 2015

Retraites complémentaires




Retraites complémentaires

UN PROJET SOLIDAIRE ET ÉQUILIBRÉ

Après une longue négociation entamée en février, un accord a pu être conclu ce vendredi 16 octobre entre les organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGE- CGC) et les représentants des employeurs (Medef, CGPME, UPA).

Toute la négociation, et particulièrement l’ultime séance, ont été âpres tant les propositions des uns et des autres étaient éloignées.

La CFDT ne s’est jamais résolue à un échec. C’est dans cet esprit, après le constat de désaccord de la séance de juin, que nous avons formulé le 23 septembre une contre-proposition cohérente et équilibrée intégrant la création d’un nouveau régime unifié dès 2019.
Le texte proposé, qui sera finalisé le 30 octobre, répond pour l’essentiel aux objectifs que la CFDT s’était fixée :
  • Tous les salariés auront la possibilité de partir à la retraite dès 62 ans avec la durée de cotisation inchangée, ou avant 62 ans dans le cadre du dispositif « carrières longues » qui est un acquis de la CFDT. La contribution de solidarité dite « coefficient de solidarité » à hauteur de 10% pendant deux ou trois ans représente un effort suffisamment modéré (40 à 50 euros en moyenne, soit environ 3% d’une retraite complète) qui laissera le libre choix au salariés. L’objectif patronal était d’imposer un abattement de plus de 200 euros qui aurait eu un caractère punitif et qui les aurait contraints à renoncer à l’âge légal.
  • Les retraités les plus modestes seront protégés par une clause excluant de la contribution toutes celles et ceux qui ne sont pas soumis à la CSG. Plus de 30% des futurs retraités qui ont eu des difficultés de carrière, dont de nombreuses femmes, verront leur situation totalement inchangée. Les futurs retraités qui subissent une décote ainsi que ceux qui liquident leur retraite à l’âge du taux plein (à terme 67 ans) sont également exemptés.
  • Alors que le patronat refusait tout effort financier, des ressources à hauteur de 1,8 milliards (dont 800 millions de cotisation par an) seront consacrées à la construction du nouveau régime. 120 millions d’euros supplémentaires sont affectés à partir de 2016 à l’AGFF.
  • La sous-indexation prévue par l’accord de 2013 est prolongée pendant une durée de trois ans en raison d’une inflation faible ces dernières années qui n’a pas permis de réaliser les économies prévues. La date de revalorisation des retraites est portée au 1er novembre.
  • Une négociation interprofessionnelle et dans les branches portant sur la fonction cadre devra être conclue avant la mise en place du nouveau régime unifié. La négociation sur l’assurance chômage intégrera des dispositions pour que les entreprises qui se séparent des séniors contribuent au financement des régimes.

Ces principales dispositions font sens et préfigurent un nouveau régime de retraite en situation d’affronter l’avenir et de rassurer tous ceux qui doutent de sa pérennité. Les efforts demandés représentent un acte de solidarité intergénérationnelle inédit dans les régimes complémentaires. La solution consistant à trouver de nouvelles sources financière sans réforme structurelle aurait abouti à faire peser sur les seules générations futures le poids des déficits actuels.

Cet accord démontre qu’il est possible de rééquilibrer les comptes sans recourir à une loi brutale et injuste qui porterait l’âge de la retraite à 63, 64 ou 65 ans.

Cet accord constitue aussi un cinglant démenti à ceux qui veulent mettre à mal le dialogue social, le paritarisme et la légitimité des organisations syndicales.

La CFDT sera particulièrement attentive à la rédaction du texte définitif afin qu’il respecte le sens des engagements pris. Le projet d’accord sera soumis sous peu à l’avis du Bureau national confédéral de la CFDT. 

jeudi 15 octobre 2015

Des acquis

Qui vous changent la vie




CR CE Extra AMAL Florange 9 octobre 2015

Ce matin s'est tenue une réunion extraordinaire du CE, concernant le projet de fermeture des selfs d'Ebange et de Serémange.  Les membres CFDT du Comité d’Établissement ont fait la déclaration suivante :

Madame la Présidente,

Vous consultez aujourd'hui le Comité d’Établissement sur votre projet d’optimisation des selfs de Florange.

Dans votre argumentaire, vous faites le constat que dans le cadre de l’excellence industrielle, les dépenses de fonctionnement ne sont plus en adéquation avec le site reconfiguré. Et sur cette base, vous annoncez les fermetures des selfs d’Ebange au 1er novembre 2015 et de Serémange au 1er  décembre 2015.

Vous écrivez aussi que l’infrastructure des 3 selfs n’est plus en adéquation avec le besoin. Pour justifier votre analyse vous évoquez une baisse importante de fréquentation au self de Serémange (58%) et au self d’Ebange (39%).

Baisse  de  fréquentation également constatée  de  25%  au  niveau  des  grands  bureaux.  Et  bien entendu vous n’oubliez pas de souligner que le nombre de personnel de la société prestataire dans les selfs d’Ebange et de Serémange n’est plus en adéquation avec le nombre de couverts servis !

Le tout bien évidement conduisant selon vos réflexions à justifier la fermeture de deux des trois selfs.

Pour la CFDT, cette décision une fois de plus, prouve que vous n’avez que des réponses simplistes et uniquement comptables face aux problèmes de notre établissement.

D’autres solutions existent. Nous devrions réfléchir à redynamiser la fréquentation, réfléchir au redimensionnement et à l’adaptation des trois selfs en fonction de nos besoins, réfléchir à garantir un temps de repas et de repos mérité qui se passe dans de bonnes conditions.

Au lieu de cela vous choisissez la solution du pire. Vous organisez un mouvement journalier de personnel périlleux  pour  les  salariés  et  les  populations  alentours.  Vous  imposez  des  contraintes  d’horaires  de navettes, de temps de repas, de flux de personnel dans le seul et unique self des grands bureaux qui s’ajouteront aux contraintes déjà importantes liées à notre emploi.

Alors que partout se développe l’idée de réduire au maximum les déplacements, certaines entreprises offrant même des primes aux salariés justifiant d’un bilan carbone faible dans le cadre de leurs activités professionnelles ; allègrement, vous n’avez pas hésité à supprimer les transports collectifs et aujourd’hui vous avez l’intention de fermer deux selfs sur trois !

Alors que tous les diététiciens militent pour un repas équilibré et si possible chaud. Vous, vous voulez instaurer une restauration rapide au rez-de-chaussée du self des grands-bureaux !

Face au manque de concertations et à toutes ces inepties, les membres CFDT du Comité d’Établissement de Florange donnent un avis négatif à votre consultation et vous demandent d’annuler ce projet dans l’intérêt de tous.

jeudi 1 octobre 2015

CR CE Extra AMAL Florange 30 septembre 2015

Plan emploi 2015
Après avoir débattu de points précis contenus dans le projet de plan emploi 2015, les membres CFDT du Comité d’Établissement ont fait la déclaration suivante :

Madame la Présidente,

Vous consultez aujourd'hui les membres du Comité établissement sur votre plan emploi 2015.

La  synthèse  des  écarts  entre  le  plan  emploi  2015  et  le  nombre  de  salariés  CDI  présents  dans l’établissement en Équivalent Temps Plein fait apparaitre un sous effectif, évalué par vos soins, de 43,55 ETP.

Pour la CFDT vous êtes loin du compte. En effet, le sous effectif réel, vécu, subi par les salariés de Florange est d’une ampleur nettement supérieure. Et selon nous, pour tenter d’atténuer les effets de ce manque de personnel, vous ne cessez de changer les organisations du travail. Malheureusement, il n’y a pas d’organisation miracle !!! Et ce que vous projetez prouve que les centres de décisions sont de plus en plus éloignés de la réalité vécue par les salariés. Ceci génère mal être et incompréhensions au travail. N’entendez vous pas, comme en sourdine, une inquiétude qui provient des ateliers : que sommes-nous en train de devenir ? Où va notre société ? Tout se passe comme si on ne la comprenait plus.

A  la  CFDT  nous  ne  pensons  pas  que  l’on  puisse  s’installer  durablement  dans  une  « société  de l’incertitude ».  Ce  climat  d’anxiété  généralisée  tend  à  geler  les  énergies  et  à  décourager  les propositions nouvelles.

Même si nous sommes convaincus que dans nos sociétés modernes c’est l’immobilisme qui tue, cette conviction n’a rien à voir avec on ne sait quel « bougisme » dont vous semblez être affecté ! Selon nous, il ne s’agit pas de changer pour changer en considérant que le nouveau vaudrait et rapporterait toujours mieux et plus que l’ancien, mais se donner les moyens de mieux vivre ensemble car beaucoup doit être fait pour défendre et créer de nouveaux droits et protections.

C’est pourquoi les élus CFDT du Comité d’Établissement sont contre la politique sociale mise en œuvre dans ArcelorMittal Florange.

Les difficultés de transferts de compétences, le manque de personnel, la recrudescence des mobilités, les départs massifs des « sachant », les réorganisations incessantes, la course effrénée aux gains de productivité, les objectifs difficilement atteignables voire pour certains inatteignables, les difficultés à se projeter dans l’avenir, etc.

Ces éléments pèsent lourdement sur le moral et la santé des salariés qui quotidiennement subissent les effets néfastes engendrés par votre politique économique. Toutes les catégories de personnel sont touchées, personne n’y échappe. La CFDT tire la sonnette d’alarme, il est urgent de revenir aux fondamentaux, de retrouver de la sérénité au travail.

C’est pourquoi, nous donnons un avis négatif à votre consultation.

mercredi 30 septembre 2015

CR CE AMAL Florange septembre 2015

Marche des installations – situation du marché

Le redémarrage du HF2 de Dunkerque est prévu début décembre, après un arrêt d'environ 110 jours. Pour palier cet arrêt, nous recevons des brames complémentaires depuis Eisenhüttenstadt (26KT)et Avilés (15 KT) pour les produits dédiés au marché de l’emballage. Des coïls de Dunkerque (500 tonnes par mois) et Fos (200 tonnes par mois), viennent compléter le dispositif. Pour le 4ème trimestre, aucune importation hors Europe n’est prévue.

Au mois d’août certaines installations ont été pénalisées par l’augmentation des coûts de maintenance et les effets de sous activité liée aux arrêts. Mis à part cela, aucun fait préoccupant n’est à signaler sur la marche des installations en août.

Concernant la qualité, des progrès ont été faits et nous ne sommes plus en situation de crise vis- à-vis de nos clients du marché automobile. Cependant selon la présidente du CE, il nous faut encore progresser notamment sur la mise au mille et sur les taux de rendement.

En termes de commandes, pour le quatrième trimestre de 2015, les volumes enregistrés s’élèvent à 71% du budget tous produits confondus. Pour le marché de l’automobile ils s’élèvent à 96% et ceux dédiés au marché de l’industrie et du packaging sont à un niveau de 52%. Lors des débats, nous avons interpellé la présidente sur la stratégie d’ArcelorMittal concernant le produit Usibor. Face à la concurrence de l’aluminium, le groupe compte se rapprocher des clients en multipliant les sites de production d'Usibor  qui, jusqu’à maintenant était fabriqué principalement à Florange, Mouzon et Dudelange.

Les élus CFDT craignent un transfert des commandes de Florange, qui serait lié à un transfert de production de l’Usibor aux quatre coins du monde.

Pour Mme Bonnard, la croissance de l’Usibor est présente en Europe et il n’y a pas d’inquiétude à avoir. L’usine de Sagonte va rapidement être en capacité d'alimenter le sud de l’Europe (Espagne – Turquie) mais un rééquilibrage va être fait à Florange entre l’Usibor et l’Extragal qui sont deux produits avec des niveaux de rentabilité similaires. Concernant la Chine, les effets sont moindres, actuellement les exportations sont de l’ordre de 5 000 tonnes par an de bobineaux.

Téléphone portable

Mme Bonnard nous annonce que les téléphones portables, tablettes, ipad vont être strictement interdits sur les postes de travail hors pause. Cette mesure est destinée à l’amélioration constante de la sécurité sur nos installations. 
Pour la CFDT nous sommes conscients que l’attention doit être permanente sur les lieux de travail. Nos installations sont dangereuses, l’activité des salariés est soutenue, les niveaux de stress sont importants, les tâches de travail sont multiples et complexes et tout moyen de communication utilisé hors de lieux ou moments appropriés peut être source d’accident. Mais nous devons aussi prendre en compte le fait qu’aujourd’hui les moyens performants de communications sont obligatoires et quelques fois imposés ne serait-ce que par nos modèles d’organisation du travail. Les salariés ont le droit de pouvoir joindre ou d’être joints à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Prendre aussi en compte le fait que paradoxalement, un outil moderne de communication peut contribuer à la sécurité d’un agent isolé. Pour finir nous avons demandé à ce que la direction ne produise pas une interdiction supplémentaire. Il faut que le personnel adhère au constat, adhère aux préconisations, et respecte les nouvelles règles sans contrainte ni sans menace. Pour nous il s’agit de renforcer un esprit sécurité pour le bien de toutes et tous.

Embauches

La direction nous informe qu’à fin septembre 44 CDI ont été effectués et prend l’engagement devant les membres du Comité d’Établissement que la campagne d’embauche, 65 CDI au total, sera réalisée au 31 décembre 2015. Il est à noter que sur les 44 embauches, 11 sont issues de notre vivier d’apprentis.

A ces embauches viennent s’ajouter le recrutement en CDI de 7 salariés à l’OMP.

En ce qui concerne les CDD (contrat de 18 mois), nous en sommes à 20 parmi lesquels figurent 3 anciens alternants du site.

Pour la CFDT il est important que cette campagne d’embauche soit enfin réalisée. Il en faudra impérativement d’autres, plus ambitieuse, pour pérenniser le site et pour que le transfert de compétences se fasse dans de bonnes conditions.

Il est aussi primordial pour nous de ne plus laisser les apprentis, les intérimaires et CDD, partir sous d’autres cieux après avoir été formés par nos agents. Il faut impérativement capitaliser sur l’investissement des femmes et des hommes de l’entreprise qui consacrent énormément de temps et d’énergie à cette tâche.

Formation

Concernant les plans de formation 2014 et 2015, 90 884 heures de formation ont été réalisées à Florange l’année 2014 pour un budget qui s’élevait à 88 414 heures. En 2015, c’est 83 131 heures qui devront être effectuées. A fin juin, 62,59% du budget a été réalisé soit 52 034 heures.

Nous constatons que cette année encore, l’avancée du plan se fait progressivement, conformément aux prévisions et son niveau de réalisation au premier semestre permettra, selon nous, une réalisation à 100% au 31/12/2015.

Quant à la note d’orientation 2016, elle s’inscrit dans la continuité de 2015. Les axes sécurité, santé et environnement, le renforcement des compétences techniques spécifiques à chaque métier, l’intégration des nouveaux embauchés et le renforcement des compétences linguistiques en anglais des salariés constituent l’ossature des orientations 2016. Une place prépondérante sera donnée l’an prochain aux formations managériales qui constituent selon la direction un levier important de la politique RH en vue de créer une culture d’entreprise et de renforcer la motivation des équipes.

Pour la CFDT, la formation en entreprise n’est pas une fin en soi, c’est d’abord un moyen. Le moyen de s’insérer pleinement dans la vie de l’entreprise, le moyen d’accéder à l’autonomie, le moyen de faire évoluer sa classification, sa qualification et ses compétences et enfin le moyen de faire évoluer sa rémunération. Aujourd’hui nous pensons que les intentions contenues dans la note d’orientation 2016 sont de nature à faire progresser la compétence collective du site. C’est pourquoi, les membres CFDT on donné un avis favorable à la consultation du Comité d’Établissement sur l’exécution du plan de formation 2014 et de l’année en cours ainsi que sur le projet de note d’orientation pour l’année 2016.

Apprentissage

47 jeunes en contrat d’apprentissage sont déjà dans le site et les besoins recensés pour la rentrée 2015 s’élèvent à 59 places. Actuellement, sur les 106 postes ouverts, 17 restent à pourvoir.

Pour la CFDT, nous devons continuer à développer le partenariat avec les écoles et les centres de formation. Les métiers de la métallurgie en général et plus particulièrement ceux de la sidérurgie n’attirent plus. Nous devons donner plus de vision d’avenir aux candidats potentiels, la direction doit s’engager sur un relais apprentissage – CDI. Nous devons faire savoir que nous sommes en capacité de former de bons opérateurs autonomes et compétents qui seront le vivier de nos futurs recrutements.

mercredi 16 septembre 2015

Egalité professionnelle

2e Accord sur l’Égalité Professionnelle entre les Femmes et les Hommes ArcelorMittal Atlantique et Lorraine

La CFDT a signé le 2e accord triennal 2015-2018 portant sur l’Egalité Professionnelle entre les Femmes et les Hommes d’ArcelorMittal Atlantique et Lorraine. A ce jour, la CFE-CGC et FO l’ont également signé.

Par cette signature, la CFDT confirme encore une fois son engagement et son implication pour les salarié(e)s de l’entreprise.

Ainsi, ce 2e accord, dans la continuité du premier, a pour objectif de consolider tout en les améliorant les actions déjà mises en place. Le Rapport de Situation Comparée permettra de s’en assurer au travers d’indicateurs et le cas échant, des actions supplémentaires y seront intégrées pour permettre de les atteindre.

Favoriser la féminisation des recrutements et la mixité des emplois

  • Féminisation des recrutements avec + 0,6 % par rapport à 2014 tant au niveau des ETAM que des Cadres
  • Porter le taux de femmes embauchées à 30 % en moyenne du total des embauches réalisées en alternance
  • Développer le taux de féminisation des stagiaires
Pour ce faire, il est impératif de continuer à promouvoir nos métiers  pour  une  plus  grande mixité  dans  le  pourvoi  des emplois, offres de stages et contrat d’alternance et cela passe par des actions telles que : des forums (pour des scolaires, des demandeurs d’emplois), la semaine de l’industrie et également par le stage de découverte professionnelle dédié aux 3e

Mais également en développant le partenariat avec l’association « Elles bougent », association qui a pour but de susciter des vocations féminines dans les métiers d’ingénieure et de technicienne.

Suite à l’intervention de la CFDT, une journée sera organisée annuellement sur les bassins Est et Nord et chaque établissement devra informer le président de la commission Égalité Professionnelle du Comité d’Établissement ou à défaut le secrétaire du Comité d’Établissement en amont de toute action nouvelle.

Favoriser des parcours professionnels identiques

  • Égalité d’accès à la formation professionnelle et ce afin d’assurer une réelle égalité de traitement dans le déroulement de carrière, l’évolution des qualifications et la dynamisation de leur parcours professionnel.
C’est pourquoi, il faut continuer à promouvoir la formation auprès des Femmes et des Hommes et notamment lors de la semaine de la formation. Cela passe également par la sensibilisation des managers au dispositif de Compagnonnage pour les salarié(e)s en poste de jour.

La commission centrale d’application et de suivi se réunira, courant du 2e semestre, afin de définir des indicateurs permettant un suivi plus pertinent au niveau des heures de formation.

  • Égalité dans les évolutions professionnelles Sur  2014,  le  taux  de  promotions  est  en  retrait  pour  les  Femmes  et  pour  les salarié(e)s à temps partiel par rapport aux salarié(e)s à temps plein.
Pour ce nouvel accord et suite à l’intervention de la CFDT, un point particulier sera fait sur la promotion des Femmes et des salarié(e)s à temps partiel au cours de la commission centrale d’application et de suivi.

  • Évolution de carrière La commission centrale d’application et de suivi fera un point également au cours du 2e semestre 2015 sur des indicateurs plus pertinents.
Favoriser l’articulation des temps de vie personnelle et professionnelle


Les dispositifs du 1er accord, permettant aux salarié(e)s de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle, sont reconduits pour la durée de l’accord et complétés par de nouveaux dispositifs en lien avec la grossesse et la maternité.

  • Gestion des départs et retours de congés maternité, d’adoption et congé parental :
Cette gestion passe par un entretien spécifique (mis en place dès le 1er accord) et doit systématiquement être réalisé, entre le 3e et le 6e mois de grossesse, avec le responsable hiérarchique avant le départ.
En effet, cet entretien permet d’envisager un aménagement du poste de travail.
A la reprise du travail, il doit être réalisé au plus tard dans les 2 semaines qui suivent le retour afin de définir les modalités du temps de travail, de l’organisation du travail, des perspectives professionnelles, des évolutions salariales et de besoins de formation éventuels. La réalisation de l’entretien de départ et de retour est  rendue obligatoire.

  • Gestion et aménagement du temps de travail :
    • privilégier les plages communes des dispositifs d’horaires individualisés et se tenir sur le temps de travail
    • prendre en considération le planning de présence des personnes
  • Dispositions relatives au travail de nuit des salariées en état de grossesse :La salariée en état de grossesse médicalement constaté qui travaille peut être affectée à une poste de jour à sa demande ou à la préconisation du médecin de travail qui constate que le poste de nuit n’est pas compatible avec son état.
  • Autorisation d’absence pour se rendre aux examens de suivi de grossesse :La salariée bénéficie d’une autorisation d’absence pour se rendre aux examens médicaux obligatoires. Le salarié marié, lié par un PACS ou vivant maritalement avec une future mère bénéficie  d’une autorisation d’absence rémunérée pour se rendre à 3 des examens médicaux obligatoires de suivi de grossesse.
  • Congé de paternité :Pendant la durée du congé, le salarié a le maintien du salaire qu’il aurait perçu s’il avait travaillé pendant la période considérée par versement d’un complément aux indemnités journalières de la Sécurité Sociale. La période d’absence pour paternité est neutralisée pour le calcul du coefficient personnel de participation et ce conformément, aux dispositions de l’accord d’intéressement au personnel d’ArcelorMittal Atlantique et Lorraine signé par la CFDT.
  • Disposition particulière à l’allaitement :A la demande de la salariée qui allaite son enfant, un espace approprié sera mis à sa disposition.
  • Congé pour soigné un enfant malade :Reconduction des mesures du 1er accord, soit une autorisation de 5 jours d’absence rémunérés à 100 % pour les mères ou pères pour soigner un enfant malade. Ce droit s’applique à chacun des deux  parents lorsqu’ils sont tous les deux salariés de l’établissement. 
    Conditions :
    • L’enfant est âgé de moins de treize ans sauf en situation de handicap au sens de la Sécurité Sociale,
    • Produire un certificat médical attestant que son état nécessite une présence constante
    • Être le seul parent valide présent auprès de l’enfant malade sur présentation d’une attestation sur l’honneur. Il n’est plus nécessaire d’avoir un certificat de l’employeur de l’autre parent. Une dérogation à l’application de cette dernière condition sera possible en cas d’hospitalisation ou de maladie grave de l’enfant.
  • Rentrée scolaire :Reconduction des mesures prises dans le 1er  accord : Les mères et pères peuvent bénéficier d’une autorisation d’absence, avec maintien du salaire à 100 %, d’une demi-journée pour accompagner leur(s) enfant(s) entrant en 1ère année de maternelle, au CP ou en 6e de collège.
  • Garde d’enfants :
    • Place  de crèche  d’entreprise : Chaque établissement  d’AMAL doit  s’engager à développer le principe de réservation de berceaux dans une ou plusieurs crèches. Sur les 3 sites n’ayant pas encore de partenariat, une étude sur les besoins sera réalisée.
    • Aide pour la garde des enfants : Pour les chèques CESU (enfants de 3 à 6 et jusqu’aux 15 ans pour un enfant handicapé) la contribution de l’employeur est limitée à 610 €/an par enfant et dans la limité de 1 830 € par salarié.
Actions de communication et de sensibilisation
L’engagement pour l’égalité  professionnelle passe impérativement par la lutte contre les stéréotypes et les préjugés pour faire évoluer les mentalités. Et cela passe par la COMMUNICATION !

La CFDT est donc intervenue énergiquement afin que des actions supplémentaires de communication et de sensibilisation soient rapidement mises en place :

  • Communication Interne/Externe :
    • Information des managers et des salariés sur les engagements et les mesures mises en place (plaquette d’information, présentation de l’accord, réunion d’information RH, Flash infos, Intranet web-drh, communication auprès de tous les entrants …)
    • Information des sociétés de prestations de services ou autres organismes des dispositifs de l’accord
  • Sensibilisation Interne : 80 % des managers seront formés au terme de l’accord.
N’hésitez pas à interpeller vos Élus CFDT pour toutes questions !

Cet accord doit relancer les actions pour l’égalité !


Pour la CFDT, le renouvellement de l’accord Égalité Professionnelle entre les Femmes et les Hommes au sein d’ArcelorMittal Atlantique- Lorraine permet la mise en œuvre de tous les moyens nécessaires pour améliorer encore l’égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes de l’entreprise, que ce soit en matière d’orientation, de formation, de recrutement, de conditions de travail, de déroulement de carrière, de promotion et rémunération et de l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle... et de lutter contre les stéréotypes persistants, ce qui sera un travail de longue haleine !

Au-delà de cet accord, la CFDT continuera à combattre toutes autres formes de discriminations quelles qu’elles soient.

Avec la CFDT, soyez tous actrices et acteurs de L’égalité professionnelle !

Vos interlocuteurs et Membres CFDT de la Commission de suivi en local (Florange)

  • Sandrine COMBAR (Présidente)
  • Didier COLETTI (RS)
  • Joao DA SILVA CONDESSA (Membre)
  • Delphine KREMER (Membre)