mercredi 20 mai 2015

CR CE AMAL Florange Mai

Sécurité
Mme Bonnard, commente les résultats sécurité du mois d’avril en utilisant le vocable « chance ». Pour la CFDT, nous avons eu « beaucoup de chance » et bien entendu, pour nous comme pour la présidente du CE, il ne s’agit pas de mettre la sécurité dans les mains du hasard, ou de la bonne fortune, il s’agit de se prendre en main et de se donner les moyens pour que notre sécurité repose sur quelque chose de solide et de maîtrisé. 

Les accidents survenus et presqu’accidents déclarés sur notre site depuis quelques mois témoignent d’une dérive dangereuse. L’engagement de la CFDT en matière de sécurité est sans faille et pour nous le 0 accident est le seul et unique objectif à atteindre. Pour cela, il faut, certes analyser les causes des accidents et trouver les remèdes pour les exterminer, mais il faut aussi, sans relâche agir en amont avant que l’irréparable ne se produise. 

Situation du marché et marche des installations 
Globalement, le mois d’avril a été moins bon que le mois de mars en termes de production, coûts et qualité. Des retards de production sont à déplorer à la cokerie, des incidents techniques et un aval saturé ont pénalisé le TAC. Sur le finishing, le couplage tout comme le RCM ont connu un début de mois difficile, seule la galvanisation et le recuit base sont au programme. La ligne d’électrozingage est stable, pénalisée par le manque de commandes. Un rechargement de la ligne à hauteur de 2000 tonnes par trimestre va se réaliser dans les mois futurs, nous avons déjà 300 tonnes assurées et nous allons rapidement monter à 900 tonnes. 

Concernant la filière packaging, le 5 cages et l’étamage ont bien fonctionné en mars. 

Le service client en avril est à un bon niveau, Mme Bonnard a souligné le bon travail des équipes qui ont su gérer le manque de tonnes liée à la mauvaise marche des installations. 

Concernant l’entrée des commandes, elle est conforme au budget pour le T2, et ce, toutes filières confondues. 

Social 
  • Salaires : 

Au 31 mars 2015 le bilan fait état de 426 actes de gestions (AI, promotions, crédit spécifique). 
Nous rappelons qu’en aucun cas, une AI, issue de la revalorisation de la grille salariale, ne peut se substituer à une AI ou promotion programmée. 

A ce jour 24,9% du personnel a été touché, ce qui représente 32,4% du budget alloué. Signataire de l’accord, la CFDT restera vigilante à l’application rigoureuse de celui-ci. 

Pour info, le 1/10ème CP va être payé sur le salaire de mai. 
  • Embauches : 

La direction peine toujours à recruter ; en effet, les 30 CDI prévus en 2014 ne sont toujours pas réalisés. 

Sur les 65 embauches prévues (2014 et 2015) seulement 28 CDI ont été signés à fin mai. 

Mme Bonnard, nous annonce des difficultés à trouver des profils de maintenance dans le vivier interne (intérim, apprentis) et donc étend ses recherches en externe. 

En outre, a CFDT a mis en garde la direction concernant les postes clés occupés actuellement par des intérimaires dont le contrat arrive à échéance. 

Selon nous, il doivent être rapidement transformés en CDI.
  • Égalité Hommes Femmes 

Lors de ce Comité d’Etablissement la Direction a consulté les OS sur le projet du rapport de situation comparée des femmes et des hommes dans ArcelorMittal Atlantique & Lorraine – Établissement de FLORANGE de l’année 2014. A l’issue des débats la CFDT a fait la déclaration suivante : 

Madame la Présidente, 
Vous informez et consultez, ce jour, les membres du Comité d’Établissement sur le projet de rapport sur la situation comparée des Femmes et des Hommes dans ArcelorMittal Atlantique et Lorraine – Établissement de Florange pour l’année 2014. 

Pour la CFDT, la Direction doit tout mettre en œuvre pour que cette Commission ait un vrai rôle moteur et de veille sur le sujet et cela passe surtout par une meilleure communication, un respect entre les délais de transmission des documents et la réunion plénière. Ceci, pour nous permettre de faire une analyse pertinente et affinée, afin de favoriser une utilisation dynamique du rapport de situation. La CFDT constate avec regret que, pour cette année, les délais ont été plus qu’expéditifs. 

Cependant, la CFDT est convaincue qu’il est indispensable d’arriver à l’égalité professionnelle et que les femmes ne doivent plus être pénalisées dans leur carrière professionnelle et leur retraite par la maternité et l’exercice de la parentalité. L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes passe par le développement d'une égalité des chances et de traitement entre les femmes et les hommes, notamment en matière d’orientation, de formation, de recrutement, de conditions de travail, de déroulement de carrière, de promotion et de rémunération et par voie de conséquence des droits à la retraite. Son succès est subordonné à la remise en cause de nombreux stéréotypes qui perdurent. 

Au vu des éléments en notre possession, et malgrè des indicateurs encore à revoir pour permettre de réelles comparaisons et analyses, la CFDT donne un avis favorable sur cette consultation qui selon nous doit perdurer pour diminuer les inégalités. 

La CFDT ne manquera pas d’être force de propositions pour la future négociation qui va commencer. 

  • Infos Négo Conditions particulières du 18 mai 

Lundi 18 mai 2015 s’est tenue la 11ème réunion sur l’avenant à l’accord d’harmonisation du statut collectif des salariés d’ArcelorMittal Atlantique et Lorraine Florange portant sur l’indemnisation des conditions particulières de travail. 

A ce jour, ont été réalisés, un état des lieux des pratiques Florangeoises, la construction d’une méthodologie de l’étude, un lancement de la méthode avec une phase test sur deux secteurs (RCM et cokerie fab), une validation de la méthode et une cotation de 180 emplois. Cette étude des postes de travail a été faite par groupe avec la participation de salariés de chaque secteur et de membres du CHSCT. Ce travail réalisé, nous avons enfin démarré la négociation proprement dite. 

Durant deux réunions, nous avons débattu et essayé de mettre en place des principes de bases qui vont guider la négociation. 

Pour la direction, le système à définir devra avoir un coût comparable au système actuel, les processus devront être simples, applicables et révisables, le but premier étant l’amélioration continue des conditions de travail. Et pour bien comprendre l’état d’esprit dans lequel la direction aborde cette négociation, pour ceux qui en doutait encore, toutes les réunions sont copieusement ponctuées de rappels aux valeurs, telles que l’équité, l’égalité, la justice, etc.

Pour la CFDT, cette négociation difficile s’apparente à celle sur le statut collectif ou l’astreinte car à chaque fois, il ne s’agit pas de construire un système en partant de rien, mais bel et bien de déconstruire un système pour le remplacer par une nouvelle pratique en principe issue d’une négociation. Si aujourd’hui l’existant est jugé inéquitable ou injuste par la direction, la CFDT pose la question : « mais qui a bien pu faire tellement dériver quelque chose qui au départ se voulait juste ? ». Et bien la réponse est simple, les mêmes qui aujourd’hui condamnent et s’insurgent ont pollué le système. C’est pourquoi, les principes édictés par la CFDT lors des deux réunions de négociations sont clairs, ce qui existe fait partie des parcours individuels, de l’ancienneté, de la vie professionnelle des salariés et cela doit être pris en compte. Pour les autres, nous sommes pour un système juste équitable, mesurable et révisable et allons nous efforcer à le construire et pour cela, nous n’avons pas de leçon d’équité ou de justice à recevoir. Autre point en débat la rétroactivité, nous avons réussi à extraire le budget consacré à la rétroactivité du volume de l’enveloppe globale souhaitée par la direction. C’est un premier pas mais qui reste insuffisant. De plus, selon nous, la rétroactivité doit s’appliquer à ceux qui ont été lésés par un système qui a fait défaut nous le rappelons par la volonté de ceux et uniquement de ceux qui ont les leviers, les manettes de commande

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