Production – coûts
En termes de production, au mois de mars, la cokerie n’a pas réalisé les volumes
budgétés suite à des problèmes de fiabilité, de flux et de pesage. Concernant les
coûts de production, la cokerie de Florange fait toujours partie des plus chères
du groupe. Selon la direction le gisement potentiel d’amélioration des coûts de
cette installation s’élève à 19 € par tonne. Un travail de fond sera réalisé d’ici
le mois de septembre pour gagner 15 € par tonne produite. Ces 15 € se décomposent
en deux plots. 50 % reposent sur une amélioration des frais variables dont le torchage des
gaz et 50 % seront liés à l’amélioration des frais fixes dont 2 € reposent sur la
masse salariale.
Pour la CFDT, au fil des réunions,
la stratégie de la direction se dévoile et s’affine. Selon nous, la cokerie doit
être vue dans son ensemble surtout en termes d’organisation du travail et l’amélioration
des coûts doit être réalisée à effectif constant.
Le train à chaud a subi quelques pannes au mois de mars ayant entraîné un
retard de production par rapport au budget. Cependant, le TAC a réalisé une bonne
performance en termes de coûts sur l’ensemble du T1 de 2016.
Le couplage est en avance sur son budget production, mais affiche des coûts
quelque peu en décalage. Selon la direction, ce surcoût provient de divers problèmes
autres que la performance intrinsèque du train.
Le 5 cages accuse aussi un léger retard de production suite à des problèmes
de ponts.
Le RCM a bien fonctionné idem pour le recuit base. A noter que la ligne de Recuit
Continu Mixte va passer en 4 équipes suite à un manque de charge. La CFDT a rappelé que l’accord, relatif
à l’organisation du temps de travail sur le département qui, selon nous a largement
prouvé ses qualités d’amortisseur social et de maintien des acquis notamment du
salaire pendant les périodes difficiles, doit être strictement appliqué.
La ligne de galvanisation a subi une perte de production suite à deux inter-campagnes non prévues. Bien entendu, ces deux inter-campagnes pèsent lourdement sur les coûts de la ligne.
La ligne de galvanisation a subi une perte de production suite à deux inter-campagnes non prévues. Bien entendu, ces deux inter-campagnes pèsent lourdement sur les coûts de la ligne.
La ligne d’électrozingage a bien fonctionné. La CFDT a fait remarquer que régulièrement, la ligne d’électrozingage
réalise de bonnes performances. Mme Bonnard a reconnu le bon travail des équipes
et ce en dépit d’un volume très faible de charge de la ligne.
L’étamage est lui aussi en retard de production suite à trois gros arrêts mécaniques.
Une task force a été mise en place pour que l’étamage retrouve sa bonne performance
de 2015. Malgré ces problèmes de fiabilité, les coûts du mois ont été préservés.
Situation du marché
Concernant la situation du marché, pour le T2 de 2016, les entrées de commandes
se situent à un bon niveau supérieur à celui du T2 de 2015. Les filières galvanisées
et étamées sont chargées à hauteur des capacités, la filière électrozinguée continue
sa chute. L’étamage 3 de Florange
étant bien chargé,
la direction nous annonce tout de même que
pour pallier au passage en 4 équipes des lignes du site de Basse-Indre, le 5 cages
laminera des coils de tôles fines épaisseurs pour les sites de Dudelange et Montataire.
Malgré cela en mai, le 5 cages pourrait avoir environ 7 postes mous.
En résumé, les filières auto et packaging ne posent pas d’inquiétude en termes
de charge, seule la filière industrie est tendue.
L’accent a toutefois été mis sur le stock de brames dont nous disposons qui
est à un point bas. Dans une période de forte charge, ceci est à surveiller.
Qualité
En termes de résultats qualité, le site est globalement en amélioration même
s’il reste quelques points sensibles. La difficulté avec le client Crown sur les
produits fer blanc reste
une de nos priorités d’amélioration.
PQ3SE
La CFDT est fortement intervenue
sur ce service. Nous constatons que les problèmes rencontrés par les salariés s’accumulent
et sont de nature différente. Il y a des problèmes de conditions de travail, d’avenir,
de reconnaissance et de valorisation des compétences. Aussi, d’une part nous avons
interrogé la directrice sur l’avenir des APS.
Pour Mme Bonnard, même si une réflexion est en cours dans AMAL concernant la
sûreté, il n’y a pas de problème pour l’avenir des APS et pas de remise en cause
de la fonction. Concernant les autres problèmes, ils seront étudiés et une solution
sera trouvée pour chacun. D’autre part, nous sommes intervenus de façon plus
globale sur les référentiels de compétences. Nous le savons dans certains cas ils
n’existent pas, dans d’autres il faut les remettre à jour.
Pour la CFDT, nous allons vite
être dans une impasse et il va falloir réécrire tous les référentiels. Selon nous,
et les dates le
prouvent, des référentiels
sont obsolètes et n’ont pas été revus depuis
2009 – 2012 etc. Dans ces conditions, il faut les réécrire car si un référentiel
n’est pas régulièrement remis à jour, il ne vit pas. Et donc ne sert à rien. Il
faut regarder l’évidence, depuis 2009, ou même 2012, les activités, les métiers
ont totalement changé, ce qui est écrit ne correspond plus du tout à ce qui est
réellement fait. Le nombre de salariés a diminué, les tâches ont été élargies, enrichies
et si progressivement les référentiels de compétences n’ont pas accompagné ces changements
alors nous le répétons, ils ne servent à rien. Et faire un EP en 2016 en s’appuyant
sur un référentiel, une référence basée sur une activité décrite en 2009 ou 2012
cela ne sert à rien.
Mme Bonnard a dit partager cette analyse sur certains points (pas tous,
mais « certains »… c’est déjà
beaucoup). Les référentiels doivent être vivants et aujourd’hui un gros travail est à faire.
Les équipes RH s’y attellent mais cela est compliqué. Mais selon la directrice,
on avance !!!
Vêtements de travail
Suite à un débat sur l’optimisation du système actuel, sur la prestation d’H&E
et sur la blanchisserie de la Fensch, la CFDT
a rappelé ses positions.
Nous sommes pour améliorer la rotation des vêtements de travail lors des lavages.
Il est inadmissible que des salariés n’aient plus de rechange ou alors réfléchissent
avant de mettre un habit au sale alors qu’il le mériterait. Cette amélioration doit
se faire avec H&E et la blanchisserie de la Fensch. Une fois de plus la dimension
des coûts ne doit pas être l’alpha et l’oméga de la décision.
CDI intérimaire
Pour la CFDT, le CDI intérimaire
reste une expérimentation. Ce que nous savons aujourd’hui c’est que les règles de
recours à l’intérim ne changent pas. Nous avons interpellé la direction sur ce sujet
pour ne pas qu’elle se fatigue à chercher des artifices pour recourir plus facilement
ou plus longtemps à l’intérim. Ce que nous voulons, ce sont des CDI AMAL Florange.
Sur ce sujet, nous sommes prêts à entamer une réflexion.
Prime semestrielle
Jeudi 21 avril aura lieu la première réunion de négociation d’un avenant à l’accord
d’harmonisation du statut collectif relatif à la prime semestrielle. Demandée depuis
longtemps cette négociation, pour la CFDT,
doit répondre à un souhait des salariés et permettre d’étaler les dépenses de fin
d’année. Nous vous tiendrons informés de l’avancée des négociations.
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