vendredi 30 septembre 2011

CR CCE Extra AMAL 29 septembre 2011 -Extrait

Droit d'alerte

Les élus de CCE d’ArcelorMittal Atlantique et Lorraine étaient réunis, à Paris le 28 septembre 2011, afin de donner un avis sur la pertinence des réponses faites par la direction sur les questions posées par les élus concernant principalement 3 thèmes :
  • Les équilibres industriels et commerciaux au sein de Flat Carbon Europe sur la période 2012-2015 et leurs impacts sur la société AMAL. 
  • L’avenir de la Filière Packaging de Florange et Basse Indre. 
  • L’avenir de la filière liquide de Florange.
Les réponses faites par la direction sont à des années lumières des questions posées et ne reflètent absolument pas la réalité des choses.

La CFDT déplore le manque d’informations et surtout de visibilité. Ne serait-ce qu’à moyen terme. M. ORSONI nous a endormis pendant plus de 4 heures, ne répondant pas directement aux questions posées.

Après une suspension de séance et au vu du caractère non satisfaisant des réponses données, les membres CFDT, CGT, CFE/CGC et FO du CCE ont voté à l’unanimité la mise en place d’un droit d’alerte.

Un expert a été désigné et une lettre de mission est en cours d’élaboration. La CFDT, à travers ce droit d’alerte, désire mettre en lumière la vraie stratégie du groupe qui repose uniquement sur le financier et ce, en faisant fi de tout le reste.

Nous ne pouvons l’accepter, il en va de la survie des sites continentaux d’AMAL.

Un premier retour sera effectué lors de la commission économique du 21 octobre.

La CFDT vous tiendra informés en permanence de l’état d’avancement de ce droit d’alerte.

Recours au chômage et convention APLD

La CFDT, avant de donner son avis sur ces deux points à l’ordre du jour de cette réunion du CE Extra, a réaffirmé ses positions sur le sujet.

Pour nous, le chômage est un mal, une maladie endémique contre laquelle il faut lutter. Il influe négativement sur notre salaire, nos primes, nos cotisations, pire encore sur notre moral.

Insidieusement, ce poison s’installe en nous et propage ses effets nauséabonds. Il nous fait perdre de l’argent, douter de l’avenir et nous démotive.

Nous le savons, une fois de plus, dans Florange il est utilisé uniquement pour baisser les coûts de la masse salariale en faisant payer à la collectivité, au contribuable, donc à nous toutes et tous, les variances de l’activité.

Il y en a qui «profitent» du chômage, mais ce ne sont certainement pas ceux qui le subissent, ce sont ceux qui l’organisent et l’imposent.

Quelle aubaine, pour ceux qui font de la masse salariale la seule variable d’ajustement des coûts, de faire de l’impôt du citoyen un financement de la sous-activité d’une entreprise.

C’est pourquoi, nous refusons le chômage car nous avons le droit de prétendre à une organisation du travail qui prenne en compte les aléas de l’activité et qui, valorise les périodes de baisse de charge en investissant sur les Femmes et les Hommes de Florange.

Concernant la demande de convention APLD, en syndicat responsable, nous avons voté POUR.

POUR maintenir au plus haut niveau nos revenus dans ces périodes difficiles.

L’enjeu était important d’autant plus que notre réponse était conditionnée à une liste d’investissements de pérennité à effectuer immédiatement.

Fallait-il comme certains, faire la politique de la terre brûlée ? Fallait-il en plus de la perte temporaire d’un emploi, avec toutes les conséquences que cela entraîne, amputer les salaires des salariés qui subissent les choix économique dévastateurs de nos dirigeants ? Certainement pas !!!

Ce qu’il fallait faire et que nous avons fait, c’est exiger la compensation intégrale de nos salaires. L’entreprise AMAL en a les moyens, car pendant que Florange est sacrifié sur l’autel de la rentabilité, Dunkerque produit à 99 % de ses capacités. Les profits seront maintenus, les dividendes redistribués, seuls nos salaires seront amputés !!!

La direction ne s’est pas prononcée sur cette demande argumentée.


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