jeudi 28 juin 2012

CR CE Florange juin 2012

Extrait du compte-rendu

Analyse cfdt

Les élus CFDT ont fustigé le projet d’adaptation de la marche des installations à la situation économique présenté par la direction. Nos exigences demeurent et se renforcent :
  • maintenir et garantir le niveau de compétences indispensable au redémarrage des installations actuellement à l’arrêt,
  • maintenir les installations dans l’état de l’art,
  • conserver et amplifier nos avantages stratégiques en termes de qualité du service client,
  • se battre pour l’obtention du projet ULCOS.
Malheureusement, les mois passent et MITTAL s’enfonce dans une stratégie qui détériore l’ensemble des résultats des installations d’AMAL. A Florange, c’est le client Mercedes qui est mis à mal, à Dunkerque c’est Toyota qui se plaint. Les faits le prouvent, nous sommes aux limites de la stratégie de maximalisation des marges financières développée par nos dirigeants.
Nous l’avions prévu. Déjà, il y a quelques mois, lors d’un CCE extraordinaire, nous avons interpellé le responsable de la BD Nord sur plusieurs thématiques importantes qui conditionnent la pérennité de notre site. Ses réponses ont été, certainement pour l’occasion, « extraordinairement » édifiantes. Aucune perspective, aucune stratégie n’a été développée concernant le volet industriel.
Sur le social, charge aux responsables de site de se débrouiller en fonction des législations des pays pour passer le cap. Sur le marché, aucune analyse permettant une vision même lointaine sur le bout du tunnel.
Dans ces conditions, nous pouvons l’affirmer, notre stratégie comme nos exigences demeure et se renforce. NOUS NE LACHERONS RIEN !
Concernant le projet de recours au chômage partiel pour la période du 1er juillet 2012 au 31 décembre 2012, les élus CFDT ont réaffirmé leur position.
Pour nous, le chômage est un mal, une maladie endémique contre laquelle il faut lutter. Il influe négativement sur notre salaire, nos primes, nos cotisations, pire encore sur notre moral. Insidieusement, ce poison s’installe en nous et propage ses effets nauséabonds. Il nous fait perdre de l’argent, douter de l’avenir et nous démotive.
Nous le savons, dans ArcelorMittal, il est utilisé uniquement pour baisser les coûts de la masse salariale en faisant payer à la collectivité, au contribuable, donc à nous toutes et tous, les variances de l’activité.
Il y en a qui « profitent » du chômage, mais ce ne sont certainement pas ceux qui le subissent, ce sont ceux qui l’organisent et l’imposent.
Quelle aubaine, pour ceux qui font de la masse salariale la seule variable d’ajustement des coûts, de faire de l’impôt du citoyen un financement de la sous-activité d’une entreprise.
C’est pourquoi, nous refusons le chômage, car nous avons le droit de prétendre à une organisation du travail qui prenne en compte les aléas de l’activité et qui, valorise les périodes de baisse de charge en investissant sur les Femmes et les Hommes de Florange.
Concernant le projet de renouvellement de l’adhésion à une convention d’APLD pour la même période, nous nous sommes abstenus.
En effet, d’une part, cette consultation ne repose que sur des suppositions. La direction consulte au conditionnel, car c’est bien l’état qui décidera au final le déblocage des fonds.
Aujourd’hui rien n’est acquis.
D’autre part, nous avons, par ce positionnement, refusé de faire la politique de la terre brûlée. Pour nous, la perte temporaire d’un emploi, avec toutes les conséquences que cela entraîne est dure à supporter. Il est donc important pour nous de maintenir au plus haut niveau nos revenus dans ces périodes difficiles.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est bien d'être informé de se qui se passe à Florange afin de pouvoir soutenir les copains qui se battent pour que L'ACIER LORRAIN VIVE.
Mais il faudrait aussi que nous soyons informés sur la situation de Gandrange à travers les comptes rendus de CE.