Jeudi 23 juin, après la dispersion de la manifestation contre la loi travail, qui a réuni entre 20 000 et 60 000 personnes selon les sources, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’est félicité des « conditions optimales », sans heurt ni casse, dans lesquelles s’est déroulée cette mobilisation.
Pourtant, en début de soirée, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger tweetait « Nos locaux à Paris viennent d’être saccagés par des individus cagoulés. Cette attaque violente est un coup direct porté à la démocratie ». « Stop à l'indignation sélective, ces agressions doivent être condamnées! Certains prônent la violence, la CFDT défendra toujours le débat!», a-t-il ajouté.
Pourtant, en début de soirée, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger tweetait « Nos locaux à Paris viennent d’être saccagés par des individus cagoulés. Cette attaque violente est un coup direct porté à la démocratie ». « Stop à l'indignation sélective, ces agressions doivent être condamnées! Certains prônent la violence, la CFDT défendra toujours le débat!», a-t-il ajouté.
« C’est fini de trahir »
Ce regroupement, composé d’une centaine de personnes, a dégradé la façade du siège de la CFDT, brisant les vitres et taguant les mots suivants : « C’est fini de trahir ». Depuis plusieurs semaines, la CFDT est victime de diverses attaques. Ainsi, des militants ont été agressés et des locaux ont été dégradés sur tout le territoire français. Dans les cortèges parisiens, un drapeau de l’organisation syndicale a même été brûlé.
Des condamnations unanimes
Le premier ministre, Manuel Valls et la ministre du travail ont immédiatement condamné les actes de vandalisme, dénonçant une« attaque intolérable contre la démocratie sociale ». La CGT, fer de lance de l’opposition à la loi travail et en conflit ouvert avec la CFDT, s’est également indignée de cette attaque, précisant dans son communiqué : "Il faut convaincre par ses idées et non contraindre par la violence !"
Extraits de LaCroix - Jean-Clément Martin-Borella
"De tels actes sont inadmissibles et condamnables", écrit la CGT dans un communiqué publié ce vendredi. "Les exactions d'hier soir", au même titre que les attaques des "casseurs" contre le service d'ordre des syndicats lors des manifestations, ont "pour seul objectif de détourner l'attention du cœur du problème qu'est la loi travail".
Et pour Jean-Claude Mailly, le patron de FO, "au delà des divergences syndicales, dégrader des locaux syndicaux est inacceptable et condamnable".
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