mercredi 21 novembre 2012

Comité Central d'Entreprise 19 novembre

La CFDT inquiète

L'horizon s'assombrit pour Florange et pour Dunkerque. La direction a annoncé que les prévisions économique pour 2013 étaient mauvaises, encore plus mauvaises qu'en 2012 ! Le groupe aurait perdu plus 700 millions de dollars au troisième trimestre.

La France n'est pas la seule concernée par ces prévisions pessimistes, qui touchent aussi la Belgique et l'Allemagne. Dans cette zone géographique, Mittal possède 11 hauts-fourneaux.
Cinq sont à l'arrêt,
  • les deux de Florange,
  • deux autres à Liège,
  • un à Dunkerque, à l'arrêt depuis cet été pour entretien. Il ne sera pas redémarré, comme prévu, en janvier. Autrement dit, il est arrêté pour une durée indéterminée... Les sidérurgistes chtis peuvent avoir des inquiétudes car c'est comme cela que ça a commencé à Florange et à Liège.

Les six hauts-fourneaux restant en activité suffisent à assurer la production actuelle.

Pour Florange, c'est le statu quo...

La direction n'a donné aucune information sur d'éventuels candidats repreneurs. Il n'y a, d'ailleurs, pas eu de visite du site. Elle ne s'est pas, non plus prononcée sur le report du délai pour les candidatures, demandé par les syndicats et les élus. Aucune avancée également sur le périmètre de l'offre de reprise. La direction s'en tient toujours à la phase liquide, agglomération, cokerie, hauts-fourneaux et aciérie. Depuis le début, les syndicats dénoncent cet état de fait qui fragilise le site.


Un militant CFDT a besoin de toute votre solidarité 
souvenez vous c'était le 4 mai 2012 ici

Christophe a été blessé très sérieusement. Depuis cette date, il n'a toujours pas repris d’activité. Touché aux vertèbres, victime de vertiges, il est dans l'incapacité de conduire sa voiture. Son médecin traitant ainsi que le médecin du travail le jugent inapte à reprendre le travail.

Bien qu'il ait été agressé par les nervis de la milice privée recrutée par la direction, bien que l'action en cause se soit passée à l'intérieur de l'usine, bien que Christophe soit couvert par son mandat de délégué du personnel, la direction conteste que ce soit un accident du travail ! Ce qui est beaucoup plus grave, c'est la position du médecin conseil de la caisse primaire de sécurité sociale de Moselle qui veut absolument renvoyer Christophe au boulot, contre l'avis de ses deux confrères. Elle l'a convoqué à Metz pour lui dire : "Vous êtes un fainéant de syndicaliste, vous voulez profiter du système. Retournez au travail. Vous ne toucherez pas d'indemnité de la sécu..."

Cette collusion entre patrons et médecins de la sécu n'est pas nouvelle, même si elle est rare. La CFDT ne laissera pas passer un tel comportement. Le dossier est entre les mains de notre équipe "maladies professionnelles et accidents de travail". 

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