Manque de personnel
Sécurité
En préambule, Mme Bonnard a fait respecter un moment de recueillement suite au décès d’un salarié d’une entreprise extérieure travaillant sur le site de Desvres. En intervenant sur une toiture, la victime a fait une chute mortelle.
Une minute de silence en signe d’hommage a été observée pour nous associer à la famille et à ses proches dans cette douloureuse épreuve.
Nous avons aussi évoqué le grave accident qui s’est produit mardi 8 novembre sur le site de Florange. Un salarié en CDI intérim du transport fer a été grièvement blessé suite à une chute au sol depuis un marche pied d’un wagon en mouvement. La gravité de la blessure a nécessité une amputation au dessus de la cheville.
La CFDT a rappelé la dangerosité des manœuvres au transport fer. Nous avons aussi évoqué les différentes questions soulevées régulièrement comme la taille des marches pieds, les points d’attaches pour se tenir, les pertes de communication des télécommandes qui entraînent des chocs, etc.
Pour finir nous avons interpellé Mme Bonnard pour garantir, par une embauche, un avenir professionnel dans Florange à ce salarié âgé de 32 ans.
Marche des installations
En octobre, les coûts de la cokerie sont en légère augmentation par rapport à l’objectif. Malgré ce recul, des progrès importants ont été faits et la cokerie continue d’améliorer sa compétitivité dans tous les domaines. Aussi, l’écart entre les cokeries de Bottrop et de Serémange continue à se réduire. En 2014, il était de 38 € par tonne produite au détriment de Serémange. Il est passé à 16 € en 2015 et actuellement, nous sommes à 5 € des meilleurs.
Concernant le train à chaud, différents problèmes ont occasionné une perte de production qui s’élève à 44 000 t. De fait, tous les outils des filières en aval du train ont été impactés négativement.
Lors de ce point, les élus CFDT ont interpellé la direction sur la mauvaise passe que traverse le 5 cages. Selon nos informations, plusieurs problématiques sociales et techniques sont corrélées pour aboutir à ce résultat.
Les salariés des lignes décapage – 5 cages – dégraissage ainsi que ceux des rectifieuses souffrent d’un manque de personnel, d’une difficulté à se projeter dans l’avenir, d’évolution de carrière au rabais suite à des entretiens professionnels sans engagement de la part de la hiérarchie. S’ajoutent à cela des problèmes techniques, de fiabilité, d’entretien et, bien entendu dans pareils cas, une recrudescence d’accidents.
Nous sommes loin du temps où la direction louait les records de production du laminoir.
La CFDT tire la sonnette d’alarme, il faut reprendre les fondamentaux de gestion du personnel et d’entretien des installations dans ce secteur.
H&E (Hommes et Emploi)
La direction a informé les élus du CE sur son projet de transfert des activités de H&E vers l’établissement de Florange.
Les élus CFDT ont d’abord abordé le sujet sur le fond. Est-il besoin de le rappeler ? Nous avons soutenu le concept d’H&E depuis son origine. Alors que certains titraient leurs tracts «Handicap et Exclusion», nous nous battions pour que les salariés désignés en sureffectif sur le site de Gandrange suite au rachat par Mittal, conservent un emploi dans le groupe Usinor. Et nous en sommes fiers.
Sur l’information donnée aujourd’hui, nous allons suivre au cas par cas le devenir de chaque salarié d’H&E, détaché de Florange ou de Gepor. Chacun d’entre eux mérite un avenir dans Florange.
Implant Intérim
La direction nous informe sur la volonté de la société AMAL de travailler avec une seule entreprise intérim par établissement.
Cette entreprise aurait un « implant » au sein de chaque site. Il s’agit d’une personne physique qui gérerait tout ce qui concerne ces salariés intérimaires comme la sécurité, la formation etc…
L’appel d’offre a été effectué en juillet et le choix du prestataire est en cours de validation.
Pour la CFDT, cela soulève plusieurs problèmes et interrogations. En effet, aujourd’hui il y a 5 entreprises intérim qui travaillent pour Florange, demain une seule.
- Aura-t-elle le personnel et surtout les compétences nécessaires pour répondre à la demande ?
- Quid des 4 sociétés qui restent sur le carreau ?
- Que vont devenir les salariés qui travaillent aujourd’hui chez nous dans les différentes entreprises qui ne seront pas retenues ?
Nous craignons aussi qu’il y ait une entreprise dans l’entreprise avec les mêmes critères de recrutement mais avec des statuts différents pour les salariés.
La direction nous dit s’être renseignée « partout où cela est en place, cela fonctionne ». Mais a-t-elle questionné les salariés ? Cela est moins sûr !
Dès le choix entériné, la CFDT demandera à rencontrer l’entreprise qui aura été retenue.
Mutuelle Prévoyance Groupe
La direction nous a présenté les grandes lignes du futur accord «mutuelle» qui s’appliquera à partir du 1er janvier 2017.
Ce nouvel accord découle de la loi de financement de la sécurité sociale de 2014, qui vise à maîtriser les dépenses santé, et instaure l’obligation de prendre en compte les nouveaux minima et plafonds de remboursements. Ces nouvelles références permettant d’avoir un contrat dit « responsable ».
Pour la CFDT, les objectifs tout au long de cette négociation ont été de satisfaire au plus grand nombre dans un contexte où il existe 35 contrats différents et d’assurer, par la mise en place d’un contrat groupe, de meilleures garanties. Ce nouveau contrat FAMILLE, sera composé d’un socle obligatoire (au maximum du responsable) et de 2 sur-complémentaires facultatives.
Nous avons obtenu lors des négociations, de nombreuses augmentations de remboursements comme sur le dentaire (orthodontie, implants etc.) ou l’optique, deux postes importants de dépenses pour les familles.
Du fait de la bonne santé de notre contrat actuel et des réserves acquises lors des exercices précédents, le coût de la mutuelle pour les salariés sera minoré en 2017 (20 €), 2018 (26 €) et 2019 (31 €).
Une information direction sur les modalités et le détail des prestations sera envoyée aux salariés.
Si vous avez des interrogations ou des questions concernant les modalités ou les prestations n’hésitez pas à interpeller vos représentants CFDT.
Embauches
Comme à chaque CE, la direction nous fait un point sur les recrutements en cours et à venir.
- Novembre : 3 CDI (2 à DMAE, 1 au TAC) et 3 CDD (1 au TAC, 1 à la GALVA et 1 Florange- Ebange)
- Décembre : 3 CDI (1 au TAC, 1 Florange- Ebange et 1 Supply-Chain) et 7 CDD (2 au TAC, 1 Etamage3, 1 Florange-Ebange, 1 ELSA, 1 Skin et 1 Supply-Chain)
La CFDT a interrogé la direction sur le pourcentage de passages CDD – CDI, Mme Bonnard nous affirme que la quasi-totalité des CDD débouchent sur un CDI.
Ainsi pour l’année 2016, le site de Florange aura recruté 51 personnes en CDI et 29 en CDD. Malheureusement la direction n’a que partiellement tenu ses engagements en matière d’embauche.
En effet, lors du CE du mois de septembre, la direction avait clairement affiché sa volonté de recruter encore 30 CDI sur le dernier trimestre. Nous sommes loin du compte avec seulement 11 concrétisations (5 en octobre, 3 en novembre et 3 en décembre).
Pour la CFDT, ce processus de recrutement doit impérativement se poursuivre, voire s’accélérer les prochaines années. Il en va de la pérennité et de l’avenir du site.
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