jeudi 16 décembre 2010

CR CE décembre 2010

Du mieux pour 2011 !?

A cette dernière réunion du CE pour cette année, la Direction nous a présenté la Stratégie de l’entreprise pour les 3 ans à venir. Elle se décline en plusieurs points : sur la Santé / Sécurité, il y aura de plus en plus d’actions et le curatif doit faire place au préventif. Pour la CFDT, " le curatif " ne doit pas se solder par des sanctions ! Pour nous le préventif est capital !

En ce qui concerne la qualité de services aux clients, elle est de plus en plus appréciée. Il nous reste encore à améliorer les délais de livraison vers nos clients. La Direction prévoit également de continuer à réduire les coûts énergétiques, ainsi que les coûts fixes. Dans sa stratégie, il est également prévu une baisse d’effectif par le biais de la mobilité interne au groupe, et ceci sur la base du volontariat. Elle estime cette diminution à 33 personnes pour 2011. La Direction recherche aussi d’autres marchés, qui devraient se traduire par 30 000 tonnes supplémentaires au budget 2011.
La Direction a reconnu qu’il est difficile d’avoir une vision à 6 mois sur les prix des ferrailles et donc de se projeter dans le moyen terme. Mr SCHUMMERS a répété une fois de plus : « La réussite n’est possible qu’avec la volonté de tous. Il faut en être conscient et cesser de noircir le tableau, car cela nous amènera à l’échec ».

En ce qui concerne la stratégie à moyen et long terme, et après en avoir longtemps débattu, la CFDT, à rappelé que seul Mr MITTAL décide !


INVESTISSEMENTS 2011

La Direction nous a précisé qu’aucun investissement n’est autorisé dans l’ensemble des usines de Long Carbon Europe pour l’année 2011. Les seuls investissements, qui pourraient être autorisés, sont des investissements dont la rentabilité sera très importante ( retour sur investissement élevé).

Toutefois, la Direction réalise actuellement un dossier d’investissement, pour 2012, d’une ligne complète et complexe de contrôle US/surface/tronçonnage. La Direction nous précise que ce type de ligne de contrôle équipe l’ensemble de nos concurrents sur le marché de la forge et que cette ligne devrait entre autre permettre de dégoulotter l’approvisionnement du LCB.

La réfection du four du LCB, four présentant des signes significatifs et flagrants de vieillesse, ne rentrera pas dans le cadre d’un investissement, mais dans le cadre d’une maintenance " lourde ".

MOBILITE

La Direction nous a expliqué que les demandes de mobilité inter-groupe avaient été figées pour des raisons budgétaires, et de négociations, en terme d’emploi, avec le gouvernement luxembourgeois. D’après la Direction, un redémarrage fébrile est en cours.

La CFDT est intervenue en précisant à la Direction que ces mobilités ne devaient pas impacter la bonne marche du LCB par le biais de pertes de compétences. Sur ce point, la Direction a précisé qu’une mobilité n’était autorisée que si celle-ci ne conduisait pas à une perte de compétences dommageables pour le LCB.

EFFECTIFS

A fin novembre, nous étions 456 inscrits, soit 362 Equivalents Temps Plein. Aucune entrée n’a été enregistrée et il y a eu 6 sorties :
  • 2 fins de CDD
  • 1 fin de contrat de reclassement
  • 3 départs en retraite (fin TPFC)
  • Intérimaires : Actuellement, ils sont au nombre de 9 sur le site :
  • 6 au LCB
  • 1 au marketing
  • 2 à la Recherche

La Direction a fait une demande d’embauche pour 3 intérimaires.
La CFDT espère que ces embauches se réaliseront, car depuis des mois, nous réclamons ces embauches.

RECLAMATIONS CLIENTS ET QUALITE

En novembre, il y a eu 24 dossiers de réclamation enregistrés pour un coût moyen de 2.5€/t. Pour 2010, il y a eu une moyenne de 26 dossiers par mois avec un coût moyen de 3.9€/t. La qualité de surface reste le motif principal de réclamation, avec un taux de 68%.

En décembre, 100 tonnes de billettes en provenance de Varsovie ont été laminées sans problème particulier de qualité. Le métal a été livré à différents clients et la Direction attend, de ceux-ci, le retour qualité. Ce retour est important puisqu’il conditionne un potentiel de 30 000 tonnes supplémentaires sur le budget 2011.

La CFDT se félicite de la prise en compte de la satisfaction client et de son lien étroit avec l’étude des nouveaux investissements qui devraient être décidés en 2012.

BILAN DE FONCTIONNEMENT SUR LES INVESTISSEMENTS REALISES

Les nouvelles cages Kocks donnent entière satisfaction ; La gestion de ces outils sur le plan dimensionnel donne entière satisfaction aux clients, ce qui laisse augurer de nouveaux contrats.

Tronçonneuse parachèvement : cet outil performant fonctionne parfaitement ; celui-ci permet de traiter 300 à 400 tonnes par poste. Si le marché des gros ronds devient porteur, une seule tronçonneuse ne serait pas suffisante pour absorber une production plus importante.

Table de refroidissement : rien à dire sur la conception et le fonctionnement, si ce n’est quelques problèmes de jeunesse qui vont être réglés par le fournisseur courant janvier.

Cet excellent bilan de fonctionnement après investissement, au delà des prévisions de la Direction, est dû à l’implication et aux efforts de tout le personnel. Ce démarrage sans problèmes mériterait que la Direction le reconnaisse lors des prochaines négociations salariales 2011.

ARRET DE FIN D’ANNEE

Le LCB s ‘arrêtera comme prévu le samedi 18 décembre à 6h et reprendra le 3 janvier 2011 à 6h ; Les expéditions travailleront jusqu’au 23 décembre (à préciser, la hiérarchie doit statuer) et reprendront également le 3 janvier.

La diminution du temps d’arrêt des installations en fin d’année est due à un surcroît de commandes. La CFDT prend acte de cette amélioration de l’enregistrement de commandes et espère que le premier trimestre 2011 suive cette embellie.


Joyeux Noël et Bonne année 2011

La CFDT souhaite à tous les salariés, ainsi qu’à leurs familles de très bonnes fêtes de fin d’année.


Prochain CE 27 janvier 2011

dimanche 12 décembre 2010

Manifestation Luxembourg 15 décembre 2010

EURO MANIF DE LA GRANDE REGION
Luxembourg – place Clairefontaine – 15H00
Non à l’austérité pour tous et aux bonus pour quelques uns

Dans la continuité du mouvement français s’opposant à l’injustice de la réforme des retraites, dans la continuité de l’euromanifestation à Bruxelles du 29 septembre dernier, dans le respect de nos engagements européens, la CFDT appelle ses membres à participer à la manifestation intersyndicale et interrégionale du 15 décembre qui se déroulera à Luxembourg-Ville à 15h00, place Clairefontaine.

A l’issue, une délégation rencontrera le Premier Ministre luxembourgeois, également président de l’Euro Groupe.

LES BUS CFDT EN LORRAINE

BUS N° 1 Réservation au 03 87 16 97 70

  • METZ – 13H00 - Rue De Lardemelle
  • HAGONDANGE – 13H30 – 6, rue St-Jacques
  • THIONVILLE – 14H00 – Place de la Liberté

Bus N°2 Réservations au 03 29 82 04 32

  • EPINAL – 12H00 – Cimetière parc des expos

Bus N°3 Réservations au 03 83 39 45 00

  • NANCY – 12H00 – Parking Porte Désilles
  • POMPEY – 12H30 – 42, avenue De Gaulle
La Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une journée d’action décentralisée le 15 décembre prochain contre les mesures d’austérité et contre les bonus accordés aux traders, bonus qui ont fait des bonds spectaculaires.
De nombreux pays ont déjà été touchés par les plans d’austérité et continuent de l’être.
Des mouvements de protestation syndicale sont organisés un peu partout en Europe en réaction à ces mesures qui sont corrosives autant pour l’économie que pour les citoyens.
Les membres affiliés de la CES organiseront des activités qui revêtiront différentes formes : manifestations, arrêts de travail, grève générale, etc.

Appellent à manifester :
  • La Confédération Européenne des Syndicats
  • La Plateforme Syndicale de la Grande Région CFDT – CFTC – CGT – FO – LCGB – OGB-L - FGTB – CSC – DGB
  • L’intersyndicale nationale « retraites » CFDT – CGT – FSU – SOLIDAIRES - UNSA

samedi 11 décembre 2010

Manifestation Luxembourg

LE 15 DÉCEMBRE 2010,
TOUS MOBILISÉS CONTRE LES PLANS D’AUSTÉRITÉ !
POUR DES POLITIQUES EN FAVEUR DE L’EMPLOI ET LA CROISSANCE

En France et dans la plupart des pays européens, des politiques d’austérité ont été décidées pour répondre aux conséquences de la crise économique. Ces plans d’austérité mettent à mal la cohésion sociale, frappent les plus fragiles, risquent d’entraîner une nouvelle baisse de l’activité économique, ce qui augmentera le chômage. C’est inacceptable !

La CFDT, avec la Confédération européenne des syndicats, veut donner la priorité à l’emploi et à la croissance. Elle revendique :
  • Une politique de relance coordonnée, à l’échelle de l’Union, par des investissements favorisant un développement économique durable et l’emploi :
  • par l’innovation dans les nouvelles technologies à faible émission de carbone et l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et des transports ;
  • par l’investissement en matière de formation initiale et continue ;
  • par des travaux d’infrastructure (énergie, transports, ...).
  • Le renforcement du socle social européen pour assurer la cohésion sociale dans l’Union et éviter la concurrence entre Etats membres par un moins-disant social.
  • Une mesure urgente : la mise en place d’un salaire minimum pour chaque pays européen, adapté à sa situation.
  • Une harmonisation fiscale pour éviter aux entreprises de jouer sur la concurrence entre Etats membres et pour stabiliser le tissu économique européen.

Les syndicats européens se mobilisent pour refuser l’austérité et exiger des mesures en faveur de l’emploi et de la croissance.
Le 15 décembre, la CFDT interpellera les décideurs politiques nationaux en prise avec les politiques européennes, à savoir :

  • le gouvernement français (ministre des Affaires européennes),
  • les délégations européennes de l’Assemblée nationale et du Sénat,
  • les groupes des députés européens.

Elle interpellera aussi les employeurs qui doivent comprendre qu’une Europe plus forte, c’est bon pour les entreprises et c’est bon pour l’emploi !

Journée d'action européenne le 15 décembre

Campagne de la CES : Contre l’austérité
Pour l’emploi et la croissance
La Confédération européenne des syndicats a décidé d’appeler à une journée d’action partout en Europe le 15 décembre 2010, à la veille du Conseil européen qui réunira les chefs d’Etat de l’Union. Cette journée s’inscrit dans la suite de la Journée d’action du 29 septembre, qui a rassemblé plus de 100.000 syndicalistes venus de toute l’Europe à Bruxelles.

Ces actions font partie de la campagne de la CES contre l’austérité, pour l’emploi et la croissance, visant à changer la donne économique actuellement mise en place partout en Europe.

La généralisation des déficits et de l’austérité

Pour faire face à l’explosion des déficits publics dans de nombreux pays européens qui mettent en cause le Pacte de Stabilité et de Croissance et la stabilité de l’Euro, des plans d’austérité ont vu le jour presque partout dans l’Union européenne. Certains pays européens, y compris dans la zone Euro, affichaient déjà des déficits importants avant le déclenchement de la crise actuelle (c’était notamment le cas de la France). L’intervention massive des Etats en 2008 et 2009 pour sauver le système bancaire et/ou pour relancer l’économie, ainsi que la récession de 2009, en réduisant les recettes fiscales, ont fait exploser ces déficits.
Le Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC), limite les déficits publics à 3% du PIB et l’endettement cumulé à 60% du PIB. Ce PSC fut mis en place lors de la création de l’Euro, pour en garantir la stabilité. Très peu de pays de l’Union respectent aujourd’hui ces critères.

Déjà en 2008 et 2009, certains Etats en grande difficulté économique ont fait appel au FMI pour leur venir en aide (Roumanie, Hongrie, Lettonie). Fin 2009, la Grèce affiche un déficit de près de 14% du PIB et une dette dépassant les 115% du PIB, révélant des chiffres sur lesquels le gouvernement précédent avait triché. L’Irlande et le Royaume Uni sont dans des situations guère plus reluisantes (14% de déficit et 64% de dette pour le premier, respectivement 11,5% et 68% pour le deuxième ). Le Portugal (9%, 77%) et l’Espagne (11%, 53%) sont aussi menacés par les agences de notation. La France affichait 7,5% de déficit et 78% de dette

Pour rassurer les marchés financiers et obtenir l’aide européenne et internationale (UE et FMI), ces pays mettent en place des plans d’assainissement budgétaire, qui se traduisent concrètement par des mesures d’austérité touchant de nombreux salariés : gel, voire réduction des salaires des fonctionnaires (jusqu’à 25% en Roumanie, Grèce et Irlande), hausse de la TVA, réduction des effectifs de la fonction publique, coupes sombres dans les budgets sociaux, … De plus, elles sont parfois accompagnées par des mesures visant à réduire le coût du travail pour chercher à relancer l’économie par l’accroissement des exportations : dérégulation du code du travail, modération salariale dans le privé (l’Irlande va jusqu’à réduire son salaire minimum de près de 13% !), …

Mais des mesures de modération salariale et de réduction de prestations sociales sont également prises dans des pays en meilleure santé financière : Allemagne, Danemark, Suède. En France, une politique d’austérité qui ne dit pas son nom est mise en œuvre (réduction de prestations sociales, non remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique, …).

Ces politiques injustes risquent aussi d’être contreproductives sur le plan économique. Ce sont les salariés avec les plus faibles revenus qui en subissent les conséquences les plus dures, et, en l’absence d’investissements pour réactiver l’économie, la réduction généralisée du pouvoir d’achat risque d’étouffer toute velléité de redémarrage de la croissance.

Donner la priorité à l’emploi et à la croissance

Avec la CES, la CFDT veut donner la priorité à l’emploi et à la croissance. Elle revendique :
  • La mise en place d’une politique de relance coordonnée à l’échelle de l’Union par des investissements favorisant un développement économique durable.
    o L’innovation dans les nouvelles technologies à faibles émissions de carbone, l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et des transports, doivent permettre de réamorcer la croissance et l’emploi.
    o L’investissement en matière de formation initiale et continue doit favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et l’adaptation des salariés aux métiers de demain.
  • Le renforcement du socle social européen pour assurer la cohésion sociale dans l’Union et éviter que les Etats membres se concurrencent par un moins disant social. La mise en place d’un salaire minimum pour chaque pays européen, adapté à sa situation, est un élément important de ce socle commun.
  • Une harmonisation fiscale pour éviter que les entreprises jouent sur la concurrence entre Etats membres dans ce domaine et ainsi stabiliser le tissu économique européen.

Consolider la zone Euro

La mise en place de la monnaie unique a été une véritable avancée. L’Euro protège notamment des dévaluations compétitives que connaîtraient nos pays en ces temps de crise. Mais l’absence de gouvernance économique de la zone Euro, les politiques divergentes des Etats de la zone sont préjudiciables. Depuis le début de la crise, ces besoins ont été mis en évidence et reconnus. Face au risque de faillite des Etats endettés de la zone Euro, des dispositifs de sauvegarde ont enfin vu le jour, mais beaucoup reste à faire pour dépasser les intérêts particuliers des Etats.

Reste à décider d’une politique économique et budgétaire commune qui viserait la réduction des dettes publiques dans des délais raisonnables et conserverait des moyens pour des politiques d’investissement communes.

Agir partout en Europe

Autour de la journée du 15 décembre est organisée une large palette d’actions, allant de manifestations dans certains pays, à des grèves générales, en passant par des rassemblements de militants ou des rendez-vous avec les autorités des Etats-membres.

Après la grève générale unitaire au Portugal le 24 novembre, très largement suivie, des manifestations ont eu lieu le 25 en Grèce, le 27 en Irlande, en Italie et en Autriche. Les syndicats belges organisent un rassemblement le 15 décembre à Bruxelles, devant les bâtiments des institutions européennes (Commission et Conseil). Des grèves et des manifestations sont programmées en Espagne les 15 et 18 décembre, tandis que le DGB et ses fédérations organisent des manifestations dans différentes villes allemandes courant décembre. Des manifestations ont également lieu dans des pays de l’Est de l’Europe (Hongrie 4 décembre, Lettonie 9 décembre).

Au niveau français, l’intersyndicale réunie le 29 novembre a décidé d’une interpellation des décideurs économiques et politiques.

Pour la CFDT, le 15 décembre doit être une journée d’interpellation des décideurs politiques nationaux en prise avec les politiques européennes :

  • Le gouvernement français (ministre des Affaires européennes),
  • Les délégations européennes de l’Assemblée nationale et du Sénat,
  • Les groupes des députés européens.

Les messages CFDT, en phase avec les positions de la CES, sont :

  • Le besoin de politiques économique et budgétaire coordonnées pour une relance favorable à l’emploi et un échelonnement concerté des réductions des déficits publics, au lieu des politiques d’austérité,
  • Le renforcement du socle social avec, en premier lieu, la mise en place d’un salaire minimum dans chaque pays de l’UE,
  • L’harmonisation fiscale.

D’ores et déjà, une troisième Journée d’action européenne est prévue lors de la Présidence hongroise de l’UE qui débute le 1er janvier 2011. La CES propose d’organiser une grande manifestation à Budapest et appellera à manifester simultanément dans toute l’Europe. Cette action est prévue au début du printemps et sera programmée pour coïncider avec une réunion des ministres européens des finances ou avec un événement similaire.

mardi 7 décembre 2010

Elections CE/DP 2011 Florange

De nouvelles règles
Les élections professionnelles pour renouveler les Délégués du Personnel ainsi que les membres du Comité d’Etablissement auront lieux du 10 au 13 Janvier 2011. Pour la 1ère fois, va s’appliquer sur le site de Florange la loi sur la représentativité. Cette loi stipule que pour être représentative, une organisation syndicale doit obtenir au moins 10% des suffrages.

Cette même loi, permet aux salariés cotraitants, s’ils le souhaitent, de voter à ces élections et même de se présenter en tant que Délégués du Personnel.

Une des autres nouveautés est la création d’un collège unique TAM-Cadre pour les élections des Délégués du Personnel.

Comme il y a 4 ans, avant la fusion entre AMA&L Florange et Packaging, le vote se fera par informatique ou, uniquement si le salarié en fait la demande, par correspondance.

ELECTIONS DES DELEGUES DU PERSONNEL
C'est dans cette instance que se traite le quotidien des salariés. Les Délégués du Personnel représente les salariés auprès de l’employeur et lui font part de toute réclamation individuelle ou collective en matière d’application de la réglementation du travail (Code du travail, convention collective, salaires, durée du travail, hygiène et sécurité…).

PRIMARY (Agglo, Cokerie, Aciérie, Hauts-Fourneaux, , Aciérie, Train à Chaud, Maintenance & Logistique)
Cette circonscription compte 1116 inscrits et la principale nouveauté par rapport aux dernières élections est le rattachement à cette circonscription d’une partie du service Maintenance & Logistique.
Le nombre de Délégués du Personnel à élire s’élève à 12 :
  • Collège employé: 1
  • Collège IC-TAM : 11
FINISHING (Tôles Fines, Packaging, Transport Fer)
Cette circonscription compte 1494 inscrits. En plus du de la fusion entre les circonscription Tôles Fines et Packaging vient s’ajouter le Transport Fer.
Le nombre de Délégués du Personnel à élire s’élève à 13 :
  • Collège employé : 1
  • Collège IC-TAM : 12
SERVICE CENTRAUX C’est la plus petite des circonscriptions par la taille avec 349 inscrits. Elle s’est vue amputée du Transport Fer ainsi que de la Maintenance et Logistique.
Le nombre de Délégués du Personnel à élire s’élève à 8 :
  • Collège Employé : 2
  • Collège IC-TAM : 6

ELECTIONS AU COMITE D’ETABLISSEMENT
C'est dans cette instance que sont abordés touts les aspects économiques, industriels et sociaux de l'entreprise.
Le Comité d'Etablissement est obligatoirement informé et consulté sur les questions concernant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise et, notamment, sur les mesures de nature à affecter le volume ou la structur des effectifs, la durée du travail, les conditions d’emploi, de travail et de formation professionnelle des salariés.
Le nombre de membres à élire s’élève à 11 :
  • Collège Employé : 1
  • Collège TAM : 8
  • Collège IC : 2

ANALYSE CFDT
En avril 2008, avec la position commune (CFDT – CGT) sur la représentativité et le dialogue social, c’est une réforme que nous portions depuis 15 ans qui a aboutit. 15 années pour faire acter que c'est le vote, et uniquement le vote, des salariés qui donne aux organisations syndicales leur représentativité et la capacité à négocier en leur nom.

C'est depuis longtemps la demande des salariés de diminuer le nombre de syndicats dans l'entreprise. Déjà, dans le groupe AMA&L plusieurs élections ont eu lieu et se sont soldées par l’exclusion de la table des négociations des syndicats qui n’ont pas dépassé la barre fatidique des 10% des voix au premier tour.

La CFDT continuera à défendre les intérêts collectifs et individuels comme elle a su le faire durant les 4 années passées.
Embauches, Investissements, Salaires
Pour sortir de la galère.
Du 10 au 13 janvier 2011
Votez et faites voter pour les listes CFDT

samedi 4 décembre 2010

Réforme des retraites

Communiqué de presse du 1er décembre 2010
Déclaration de Jean-Louis Malys, secrétaire national


Le service après-vente mensonger du gouvernement

Pendant le débat parlementaire sur la réforme des retraites, le gouvernement a tenté de vendre ses décisions à grands coups de publicité tendancieuse. Aujourd’hui, son service après-vente récidive par écrit et sur les ondes.

Parmi les inexactitudes avancées, les outils gouvernementaux assurent « rétablir l’équilibre des régimes de retraite en 2018 et sauver notre système par répartition ».
Faux ! L’équilibre présenté ne tient pas compte des transferts de dépenses qui vont s’opérer – du fait de la réforme – sur les comptes de l’assurance-chômage et de l’assurance maladie. Rien que pour l’assurance-chômage, on prévoit 1,7 milliard d’euros de dépenses d’indemnisation supplémentaires d’ici 2018. Et la réforme creuse le déficit au-delà de 2018 en dilapidant le Fonds de réserve des retraites, prévu pour faire face au pic démographique du papy-boom à partir de 2020.

La propagande gouvernementale dit aussi « maintenir le niveau des pensions pour les retraités actuels et futurs ».
Là encore, c’est Faux ! La réforme se traduit par plus d’injustice pour les uns et une baisse de pension pour les autres. Ainsi pour les salariés en emploi, le recul de l’âge de départ à la retraite à 62 ans signifie que l’effort à fournir pour obtenir un niveau de pension identique augmente considérablement (deux ans) et de manière très inégalitaire, au détriment des salariés qui commencent à travailler jeunes. Celui qui commence à travailler à 18 ans devra désormais cotiser 44 ans tandis que celui qui débute à 21 ans devra cotiser 41 ans. Pour les salariés au chômage, malades ou invalides, le recul de l’âge de départ à la retraite se traduira par une baisse du montant de leur pension, les périodes non travaillées étant mal prises en compte.

Les autres affirmations de cette publicité gouvernementale sont toutes contestables, reposant soit sur des mensonges avérés ou par omission, soit sur des approximations.

Constatant qu’il a perdu la bataille de l’opinion, le gouvernement se livre, sous couvert d’outils d’information, à une véritable propagande mensongère.

PJ : document complet de décryptage de la communication gouvernementale sur la réforme des retraites.

Décryptage de la communication gouvernemental

LA REFORME DES RETRAITES : MODE D’EMPLOI
Tel est le titre de la campagne de communication du gouvernement sur la réforme des retraites. Il s’agit plus d’un instrument de propagande que d’un outil d’information.

Avant l’été, le gouvernement avait déjà tenté de vendre sa réforme à grand coups de publicité mensongère. Aujourd’hui, le « service après-vente » a commencé, par écrit et sur les ondes. Constatant qu’il a perdu la bataille de l’opinion, le gouvernement tente de redorer son blason. Malheureusement, quand le produit est mauvais, l’emballage et la publicité ne le rendent pas meilleur. Parfois même, le salarié et le citoyen peuvent en être offusqués. La CFDT décrypte la communication gouvernementale, dénonce les mensonges qu’elle colporte et déconstruit ses arguments tendancieux.

« Rétablir l’équilibre des régimes de retraite en 2018 et sauver notre système par répartition. »

Mensonges et omissions : L’équilibre des régimes n’est assuré ni d’ici 2018 ni ensuite.

L’augmentation des dépenses d’assurance chômage et maladie n’est pas prise en compte
. Or celles-ci sont appelées à croître fortement pour prendre en charge au-delà de 60 ans les salariés qui ne sont plus dans l’emploi. Rien que pour l’assurance chômage, on prévoit 1,7 milliard d’euros de dépenses d’indemnisation supplémentaires d’ici 2018.

De plus, la réforme creuse le déficit futur pour réduire partiellement le déficit actuel. La dilapidation du Fonds de réserve des retraites consiste à éponger une partie du déficit actuel avec des ressources prévues pour faire face au pic démographique du papy-boom au cours de la prochaine décennie. Les plus jeunes générations sont les plus pénalisées par cette opération.

Quant aux transferts de cotisations de l’Unedic vers les régimes de retraite, plus de 3,3 milliards d’euros en sont attendus en 2020, sans explication crédible sur les conditions qui permettent d’envisager un basculement d’une telle ampleur.

La répartition de l’effort est très inégalitaire au détriment des salariés. Le recul des bornes d’âge de départ en retraite ainsi que les mesures restrictives sur les droits des fonctionnaires représentent 85 % de l’effort à fournir. Seul 15 % des ressources sont issus de mesures fiscales sur les hauts revenus et les revenus du capital.

« Maintenir le niveau des pensions pour les retraités actuels et futurs. »

Baisse des pensions pour les uns, injustice pour les autres

Pour les salariés en emploi, le recul de l’âge minimal de départ de 60 à 62 ans signifie que l’effort à fournir pour obtenir un niveau de pension identique augmente considérablement et de manière très inégalitaire, au détriment des seuls salariés qui ont commencé à travailler jeunes. Celui qui a commencé à travailler à 18 ans devra désormais cotiser deux ans de plus pour obtenir une retraite (44 ans contre 42 ans avant réforme). Celui qui a commencé à travailler à 21 ans ou ultérieurement voit sa situation inchangée : il doit toujours cotiser 41 ans pour partir à la retraite.

Pour les salariés qui sont au chômage, malades ou invalides, le recul de l’âge minimal de départ de 60 à 62 ans est doublement pénalisant :
  • d’une part ils sont obligés de percevoir plus longtemps un revenu de remplacement d’un montant souvent plus faible que le montant de leurs droits à la retraite,
  • d’autre part, le montant de leur pension sera réduit car les situations de chômage ou de maladie sont mal prises en compte (aucune cotisation versée, durée limitée pour le chômage non indemnisé, pas de validation pour les minima sociaux).
Par ailleurs, le recul de l’âge du départ sans pénalité de 65 à 67 ans, qui concerne aujourd’hui près de 20% des salariés aux carrières les plus précaires et les plus morcelées, réduira le montant de la pension de tous ceux qui ne pourront pas rester dans l’emploi jusqu’à 67 ans. Ils seront pénalisés compte-tenu de la prise en compte lacunaire des périodes non travaillées et de toutes les situations où ces salariés seront obligés de liquider leur pension avec une décote avant 67 ans.

« L’âge de départ à la retraite passera à 62 ans en 2018 »

Le non-dit : une réforme à marche forcée

Le rythme d’augmentation de l’âge légal est particulièrement rapide et brutal
à raison de 4 mois par année civile pour les générations 1951 à 1956. L’âge de départ à la retraite passera donc à 62 ans pour les générations 1956 et suivantes, dès 2016, et non pas 2018. En Allemagne, le recul à 67 ans de l’âge de départ sans pénalité, qui fait l’objet d’une forte contestation de la part des organisations syndicales, est prévu progressivement entre 2012 et 2029.

« Les salariés qui justifient d’une incapacité physique égale ou supérieure à 10 % liée à un travail pénible pourront avoir deux avantages au titre de la retraite :
  • 1er avantage - L’âge de départ à la retraite ne sera pas augmenté. Il restera fixé à 60 ans.
  • 2e avantage - La retraite sera à taux plein quel que soit le nombre de trimestres validés. Il n’y aura pas de décote. »
Confusion : la loi confond la pénibilité et l’incapacité physique sans répondre aux demandes des salariés exposés

Seuls les salariés atteints d’une affection sont concernés par le départ à 60 ans
, à condition d’être en mesure de prouver que l’incapacité, dont le taux est compris entre 10 % et 20 %, est liée à l’exposition passée à un ou plusieurs facteurs de pénibilité.

En revanche de nombreux salariés qui ont été exercé des travaux pénibles n’auront aucune reconnaissance de leur exposition à des facteurs de risque et aucune réduction de leur durée de carrière alors même que leur espérance de vie à la retraite est réduite. Bien que ces expositions se matérialisent souvent par une dégradation de la santé après le départ en retraite, les effets différés liés à pénibilité sont ignorés.

Par ailleurs, le dispositif de prise en compte de l’incapacité prévu par le texte est très contestable: les maladies professionnelles font l’objet de sous-déclarations et de nombreux salariés concernés bénéficient déjà d’un dispositif de départ à 60 ans au titre de l’invalidité ou de l’inaptitude médicale.

« Le dispositif « Carrières longues » est prolongé et élargi. Il concerne les personnes qui ont commencé tôt et qui ont travaillé 2 ans de plus que la durée de cotisation exigée. »

Tour de passe-passe : les conditions de départ en retraite sont durcies pour tous les salariés y compris ceux ayant commencé à travailler jeunes.

L’âge minimal de départ anticipé est reculé de 56 à 58 ans. Pour partir en retraite à 58, 59 ou 60 ans, les salariés qui ont commencé à travailler à 14, 15 ou 16 ans devront réunir au moins 44 années de durée d’assurance, contre 43 ans aujourd’hui. Pour partir en retraite à 60 ans, les salariés qui ont commencé à travailler à 17 ans devront compter 43 années de durée d’assurance, contre 41 ans exigés aujourd’hui. Ces dispositions ne sont pas dans la loi et relèvent de décrets.

« La loi améliore les règles de calcul des retraites des mères. Les indemnités journalières perçues lors du congé maternité seront désormais prises en compte dans le calcul de la retraite, ce qui améliorera le niveau de la pension. »

Insuffisant et inefficace à court terme.

Les trimestres de congé maternité étaient jusqu’alors validés en durée d’assurance, sans prise en compte des indemnités journalières perçues. Cette nouvelle disposition permet une meilleure reconnaissance de la maternité, mais son effet positif dans le calcul des pensions est appelé à rester marginal. Elle n’aura aucun caractère rétroactif. Elle n’est pas de nature à résorber les fortes inégalités de niveau de pension entre les hommes et les femmes.

« La loi tient compte de la spécificité des mères de 3 enfants âgées de 55 ans ou plus. Celles qui n’ont pas tous leurs trimestres parce qu’elles ont interrompu leur carrière pour élever leurs enfants garderont la retraite à taux plein à 65 ans. (…) Les parents d’enfants handicapés continueront d’avoir une retraite à taux plein à 65 ans même s’ils n’ont pas tous leurs trimestres. »

Les petites avancées prévues par le texte : beaucoup d’appelé(e)s et peu d’élu(e)s.
Les exceptions au recul de l’âge du départ en retraite sans pénalité concernent un nombre limité d’assurés
, de l’ordre de 10 000 par an pour les parents d’enfants handicapés et de 25 000 personnes par an entre 2016 et 2021 pour les parents de trois enfants. Le fait d’être parent de trois enfants et d’avoir interrompu son activité est un critère discutable, qui ne prend pas en compte le niveau des droits à la retraite. Les salariés aux revenus modestes qui ont moins de trois enfants sont oubliés et voient leur âge de départ à la retraite sans pénalité reculer à 67 ans.

« La loi renforce la lutte contre les inégalités de salaires car elles conduisent à des pensions plus basses pour les femmes. Les entreprises seront obligées, sous peine de sanctions financières, de prendre des mesures pour réduire les écarts de salaires entre hommes et femmes durant leur carrière. »

Incomplet : Les inégalités de pension au détriment des femmes ne sont pas liées aux seuls écarts de salaires.

Les femmes restent surreprésentées parmi les salariés précaires ou à temps partiel contraint. Le taux d’emploi des femmes est inférieur de 9 points à celui des hommes. Parmi les femmes qui partent à la retraite aujourd’hui, seules 44 % ont une carrière complète contre 86 % des hommes. La réduction des écarts de durée d’assurance entre les hommes et les femmes s’explique aussi par la précarisation des parcours professionnels masculins, qui ont plus de difficultés qu’auparavant à réunir une carrière complète.

Les dispositions prises par le texte sur les écarts de salaire ne donnent aucune visibilité ni sur la place réelle du dialogue social ni sur leur articulation avec la négociation des mesures de résorption des écarts salariaux.

Enfin, l’affectation des pénalités au Fonds de solidarité vieillesse n’est pas cohérente : ces ressources devraient être destinées à une politique active en direction de l’égalité professionnelle, tant en matière d’égalité salariale que sur les formes d’emploi.

« Les personnes qui ont une petite retraite peuvent obtenir le minimum vieillesse. L’âge pour l’obtenir ne bougera pas : il restera fixé à 65 ans. Entre 2007 et 2012, le gouvernement aura revalorisé son montant de 25 %, soit 150 euros de plus par mois. Enfin l’accès des agriculteurs à ce minimum vieillesse sera facilité. »

Un pis-aller insuffisant

Le maintien du minimum vieillesse à 65 ans est un pis-aller
qui n’endiguera pas la précarisation croissante de nombreux salariés seniors, pour lesquels l’annulation de la décote à 67 ans sera très pénalisante.

La revalorisation du minimum vieillesse ne règle pas la question de la pauvreté chez les personnes âgées. Près d’un million de retraités pauvres ont des droits à la retraite légèrement supérieurs au niveau du minimum vieillesse (708 €). La CFDT revendique une pension globale de 100% du Smic net pour une carrière complète au Smic, qui passe par une amélioration des droits personnels à la retraite acquis par les titulaires de bas salaires, ainsi que des mécanismes de solidarité, notamment le minimum contributif.

« Les personnes veuves obtiennent une partie de la pension de retraite de leur conjoint (pension de réversion). Le montant de cette pension a été revalorisé de 11 % pour les personnes les plus modestes, soit 500 000 personnes. »

Mensonger : recyclage d’une disposition déjà existante

La loi ne traite pas des pensions de réversion, et les dispositions évoquées sont antérieures au texte. La majoration de 11,1 % des pensions de réversion au 1er janvier 2010 concerne seulement les veufs et veuves de plus de 65 ans dont les ressources sont inférieures à 807 euros par mois. Pour tous les autres assurés, les critères donnant droit à une réversion ont été durcis en 2009 par l’introduction d’une condition d’âge à 55 ans, qui s’est ajoutée à la condition de ressources déjà en vigueur.

« Le taux de cotisation acquitté par les fonctionnaires sera aligné progressivement sur celui du secteur privé : il sera porté de 7,85 % à 10,55 % en 10 ans. »

Malheureusement exact

Il s’agit d’une réduction du pouvoir d’achat des fonctionnaires en période de gel indiciaire.

« Le dispositif de départ anticipé pour les fonctionnaires parents de 3 enfants ayant 15 ans de service sera progressivement fermé. »

Anxiogène et opaque

La modification du mode de calcul des pensions pour les départs anticipés des parents de trois enfants génère de fortes inquiétudes au sein des fonctions publiques. Les employeurs publics se doivent désormais d’informer les agents sur les conditions exactes dans lesquelles ils peuvent exercer leur droit à la retraite anticipée.

« Le minimum garanti sera désormais soumis à la même condition d’activité que dans le secteur privé. »

Encore un mauvais coup pour les femmes et les précaires

Le minimum garanti n’est pas soumis à une condition d’activité mais à un taux maximal de liquidation de la pension
, obtenu soit par la durée de services soit par l’âge d’annulation de la décote. Cette restriction pénalisera les assurés aux carrières les plus heurtées et aux rémunérations les plus modestes, en particulier les femmes.

mercredi 1 décembre 2010

CR CE Novembre 2010

TOUJOURS LA MEME CHANSON

Le mois de Décembre, chargé à 17000t, est un peu meilleur que les 14000t prévues. Certains clients ont décidé d’anticiper une éventuelle hausse de prix. Pour Janvier, avec 19000t, le premier trimestre 2011 s’annonce de la même manière que début 2010, c'est-à-dire en conjoncture basse. Nous cherchons à récupérer des marchés que nous avions perdus en passant à la filière électrique. Ruhrort a toujours du mal à nous livrer à temps et en tonne. La Direction est à la recherche d’autres fournisseurs. Une solution serait de s’approvisionner avec des billettes en provenance de Pologne. D’autant plus qu’elles seraient moins chères de 40 à 50 €/tonne, transports inclus. Pour la CFDT, il était temps que ce problème soit enfin réglé.

En ce qui concerne les gros ronds, la Direction reconnaît qu’il y a un problème de productivité, essentiellement dû au fait que nous n’avons qu’une seule tronçonneuse. Une demande d’investissement est à l’étude pour une autre tronçonneuse, ainsi que pour une ligne de contrôle US, la décision se fera au cours du 1er semestre 2011.

Avec un RBE de –600 000 €, la situation est difficile mais pas désespérée

En ce qui concerne la visite au LCB du responsable de Long Carbone Europe, Mr POUPARD-LAFARGE a trouvé que le LCB était propre et en ce qui concerne les problèmes généraux de l’installation, il a été clair en disant que nous devons nous prendre en main. Et si nous y arrivons, nous pourrons compter sur l’aide du groupe. En ce qui concerne la situation commerciale, c’est vrai qu’elle est difficile et nous devons tout faire pour regagner les marchés perdus.

Aide-toi et le ciel t’aidera ! Pour la CFDT, il n’y a rien de nouveau! Ce discours, nous l’avons entendu régulièrement depuis que nous appartenons à MITTAL, c'est-à-dire depuis 1999. C’est d’ailleurs sa devise ! Mais à force de ne jamais voir le bout du tunnel, malgré tous leurs efforts, les salariés sont vraiment démoralisés !

POSTES SUPPLEMENTAIRES

Pour rattrapper les retards dus aux pannes successives des dernières semaines, la Direction a décidé que les postes supplémentaires suivant seront travaillés :
  • les postes de nuit des vendredis 3, 10 et 17 décembre.
  • les postes du matin des samedis 4, 11 et 18 décembre.

ARRETS D’INSTALLATION

Comme d’habitude, en cette fin d’année, des arrêts d’installation sont programmés. Le laminage s’arrête du 18/12 à 14h et reprendra le lundi 10 janvier 2011 à 6h. Lors de cet arrêt de 3 semaines, une expertise du four va être réalisée afin d’évaluer les travaux qui seront à effectuer lors de l’arrêt d’été 2011.

Le secteur Expéditions travaillera jusqu’au 23 décembre et le déchargement des billettes reprendra la première semaine de janvier.

La CFDT est intervenue pour les personnes n’ayant plus de CP/RTT. La Direction a pris en compte cette remarque.

EFFECTIFS

A fin octobre, nous étions 477, soit 381 Equivalents Temps Plein. Il y a eu une embauche (M. Gless) et 7 sorties.

Au LCB, 3 intérimaires seraient embauchés prochainement.
18 salariés ont demandé une mutation interne ou externe en passant par l’USMR. Cependant, il faut tenir compte du fait que les embauches sont gelées à Maizières (R&D), Florange et sur les sites luxembougeois et ceci jusqu’au 1er trimestre 2011.

La CFDT, un seul point positif : c’est l’embauche des intérimaires. En ce qui concerne les " nombreuses " demandes de mutation, la Direction devrait se poser des questions !

+ + D’INTERESSEMENT

Après avoir compté et recompté, la Direction s’est aperçue d’une erreur sur le calcul du taux d’absentéisme maladie utilisé dans le calcul de la prime d’intéressement aux performances, celui-ci serait de 4.79% au lieu de 5.45%.

Un boni de 20% dû aux meilleures performances de la maintenance autonome va améliorer sensiblement la prime d’intéressement du dernier trimestre 2010. Son montant sera connu courant janvier 2011.

La CFDT prend acte du fait que la Direction reconnaisse son erreur et qu’ainsi l’intéressement aux performances s’en trouve amélioré.

ACCORD SUR LE STRESS

L’accord national sur la prévention du stress au travail, signé par tous les syndicats entre, bien que tardivement, dans sa phase d’application. Les organisations syndicales ont été informées par la Direction du déroulement des opérations avec présentation du calendrier : constitution du comité de pilotage (avec des membres de la direction, de la médecine et du service Ressources Humaines), du comité de veille (avec les représentants des organisations syndicales et du C.H.S.C.T.).

Un questionnaire, à remplir, sera envoyé à chaque salarié par courrier électronique (Self Salarié). Chacun aura son adresse électronique et pourra répondre (sur son lieu de travail) au questionnaire, en quelques minutes.

Ce questionnaire sera disponible du 2 au 10 février 2011.

Depuis plusieurs années, la CFDT travaille pour que ce fléau, qu’est le stress, soit pris en compte dans les entreprises. Tout le monde connaît ou a entendu parler des drames qui ont eu lieu notamment chez France Telecom.

Enfin, notre direction a décidé de mettre en place cet accord. Comme d’habitude, la CFDT fera tout pour qu’il soit appliqué au mieux.

RECLAMATIONS CLIENTS ET QUALITE

En octobre, il y a eu 25 dossiers de réclamation enregistrés. Le coût moyen des réclamations est de 4€/tonne.

En décembre, nous recevrons des billettes en provenance de Varsovie. Elles seront laminées au LCB afin de faire des tests de qualité. Si ces essais sont concluants, cela améliorera notre approvisionnement de 30000 tonnes de billettes supplémentaires pour 2011.

La CFDT espère que cette nouvelle ressource sera concluante. Il était temps que la Direction prenne en compte le problème d’approvisionnement de billettes par l’usine de Ruhrort.
Les organisations syndicales avaient pourtant attiré son attention lors de la mise en place du PSE, sur le fait que Ruhrort ne serait pas capable de nous livrer en totalité le métal nécessaire au bon fonctionnement du LCB.

INFOS ASC

Rappelons que vous pouvez retirez :
Les chèques cadeaux " La Grande Récré" pour le Noël des enfants de 0 à 14 ans, ainsi que les cartes Décathlon/St Nicolas sont en cours de distribution.

Le film ‘’Raiponce ‘’ sera projeté samedi 11 décembre.
En 2011 il est déjà prévu, 3 compétitions ‘’Karting’’ , 2 sorties au Parc Astérix en Avril et à Europapark en juillet

Il est envisagé un voyage au Marché de Noël à Bruxelles et bien sûr Carte Décathlon, Chèques vacances etc…
Prochain CE 15 décembre 2010



CR CE AMAL Florange novembre 2010

Sécurité
En Octobre, il n'y a pas eu à déplorer d'accident avec arrêt en interne et sur l'année 2010 le nombre d'accident avec arrêt s'élève à 4 depuis le début de l'année.
Vos élus CFDT sont intervenus pour dénoncer la situation de plus en plus critique au niveau des effectifs, notamment sur ELSA (ligne d'électrozingage de Sainte Agathe). La situation est telle sur cette installation que dernièrement, suite à l'absence d'un salarié malade, la ligne n'a pas tourné… Alors que dans le même temps de nombreux postes supplémentaires étaient réalisés les Dimanches pour faire face à la demande !
Dans ces conditions, comment faire correctement les formations aux agents, notamment celle indispensable de poseur d'anode suite à la reprise en interne de cette activité ?
De même, comme les effectifs sont réduits au strict minimum on fait fi des contre indications médicales : Tout le monde doit être polyvalent donc tout le monde est apte !!! Une petite visite à la médecine du travail, le tampon qui va bien et le tour est joué !
Pour la CFDT, un tel comportement de la part de la direction est tout à fait inacceptable et va à l'encontre des discours fait par Mr RENAUDIN et la Direction Générale qui placent la Sécurité comme la priorité n°1 du groupe.
Nous avons demandé à la direction de revoir sa copie en tenant compte des inaptitudes médicales de certains agents, mais aussi et surtout de renforcer rapidement les effectifs.
Il y a URGENCE en matière d'embauche et pas uniquement sur ELSA !

Marche des installations
Après des mois d’août et septembre dégradés en termes de coûts de production, les résultats du mois d’octobre sont très bons. Selon la direction, la stratégie consistant soit à anticiper des dépenses de maintenance soit à les transférer en investissement s’est révélée payante car elle a préservé nos résultats du quatrième trimestre. En effet, malgré une marche pénalisante à un seul haut fourneau, nous avons au mois d’octobre les meilleurs coûts de production de fonte de la BD Nord. A l’aciérie, la part importante des coûts fixes a engendré une légère perte de terrain plaçant le prix de la brame juste derrière celui de Brême mais devant ceux de Fos, Dunkerque et Liège. Le train à chaud, quant à lui, a rattrapé ce terrain en positionnant le coût du coïl Lorrain au coude à coude avec celui de Brème.
Pour M. Renaudin, les performances d’octobre doivent être maintenues et constituer une référence pour un fonctionnement à un haut fourneau. Il est important selon lui qu’aux vues des
prévisions de conjoncture atone début 2011, la phase à chaud conserve des prix de revient compétitifs. En effet, pour faire face à la déprime de certains marchés, la direction des FCE (Flat Carbone Europe) n’hésite pas à fermer des sites et concentrer les productions vers les plus performants.
Les installations du FINISHING tout comme celles du PRIMARY, ont bien fonctionné en octobre. Les coûts ajoutés du couplage, du Recuit Base, du skin 80, de la galvanisation, de la ligne d’électrozingage sont dans le peloton de tête des lignes de la BD Nord. Les filières fer blanc et DWI arborent aussi des résultats conforment au budget. A noter que compte tenu des transferts de commandes en provenance du site de Liège qui aujourd’hui fait les frais de cette concentration des productions imposée par la Direction des FCE, les lignes du packaging vont être de plus en plus sollicitées. La direction de Florange s’oriente vers une montée en production la plus rapide possible.
Concernant la situation du marché, le premier trimestre de 2011 s’annonce donc relativement bien chargé pour les installations de l’aval Lorrain. A ce jour les prévisions concernant le marché de l’automobile donnent des signes positifs en termes de volumes et stabilité sur 2011.
Seules les commandes dédiées au marché de l’industrie ont encore du mal à rentrer. Ces signes de reprise ont pour origine l’évolution à la hausse des prix des matières premières. Ceci crée un
mouvement inverse à ce que nous avons connu au T4 2010 chez nos clients. En effet, la crainte de payer des produits de plus en plus chers les incite à passer des commandes rapidement.
Pour information, suite à un gros incident, le site de Dilling a sollicité de Florange un dépannage de 60 000 tonnes d’aggloméré. Selon la direction cette demande nous offre l’opportunité de diminuer nos stocks en fin d’année en n’ayant aucune incidence sur notre besoin en matières premières le tout en réalisant des « marges intéressantes ».

USIBOR
Les élus CFDT ont questionné M. Renaudin sur la solidité de ce carnet, ses perspectives d’évolution et notre capabilité à effectuer ces aciers Très Haute Résistance. Il s’agit pour la direction d’un produit phare testé et adopté par un grand nombre de constructeurs automobiles.
La consommation devrait passer de 200 à des volumes oscillants entre 330 et 410 000 tonnes en 2014. De plus, la réalisation de ce produit sur certains formats en grande largeur nécessitera des investissements sur le train à chaud, le couplage et les lignes en aval.
LRO
Les élus CFDT ont demandé à la Direction de connaître l'impact sur les lignes de production, et notamment ELSA, de l'éventuel arrêt temporaire de la LRO (Ligne de Revêtement Organique). Selon Mr RENAUDIN, il n'y en aura aucun… (affaire à suivre)
Par ailleurs, nous avons fait acter dans ce Comité d'Etablissement que chaque salarié de la LRO pourra prétendre à une mutation définitive vers une installation de son choix du site de Florange. En aucun cas, ces mutations ne devront être imposées.

ARMP Cokerie
A l'ordre du jour de ce Comité d'Etablissement figurait une information et consultation sur le projet "transformation ARMP" pour la maintenance à la cokerie. Cette transformation a pour principal objectif, aux dires de la Direction, d'optimiser la maintenance. Encore une organisation "Miracle" qui, pour la CFDT, va surtout permettre de faire des gains de gestions. Quid des conditions de travail ? Quid de la formation et du transfert de compétences. A l'issue des débats la CFDT a fait la déclaration suivante:
Mr le Président,
Vous consultez ce jour les membres du Comité d'Etablissement d'AMA&L Florange sur un projet de réorganisation de la maintenance dans le cadre du projet ARMP. Selon vous, cette "transformation" comme vous l'appelez a pour but d'améliorer l'efficience de l'organisation de la maintenance.
Au vu des documents transmis, les seuls points positifs qui apparaissent pour la CFDT sont la reprise de la maîtrise de la maintenance en interne et la création de 7 ETP à l'horizon 2011. Encore que pour ce dernier point, nous savons pertinemment que ces créations de postes seront soumises à l'approbation de la Direction Générale. Nous avons trop été échaudés par les décisions du groupe en matière d'embauches et de création de postes pour vous croire sur parole.
De plus, vous déshabillez une fois de plus les équipes postées de maintenance en supprimant un mécanicien par équipe postée, et tombez dans vos vieux travers en créant des profils d'électromécaniciens.
La CFDT vous le demande : comment allez-vous assurer le transfert de compétences, indispensables à la survie du site, avec des équipes de maintenance réduites au strict minimum ? L'aspect sécurité nous inquiète aussi, tant du côté des hommes que des installations ; pour la CFDT, il est important de conserver le coeur de chaque métier.
Enfin, nous avons l'intime conviction que tous les aspects négatifs de ce projet seront mis en oeuvre avec diligence alors que les aspects positifs, comme les embauches promises, seront jetées aux oubliettes sous le fallacieux prétexte d'une quelconque autorisation accordée ou pas !
Pour toutes ces raisons, les membres CFDT se prononcent contre votre projet.

Formation

Les élus CFDT ont interpellé la direction sur les règles de remboursements de frais de déplacement et d’hébergement engendrés pour assister à une session de formation.

  1. Il est inadmissible que les salariés obligés d’effectuer de longs trajets et de séjourner à l’hôtel dans le cadre de la formation soient contraints de faire une avance personnelle d’argent pour les frais occasionnés par le transport, les repas et l’hébergement.
    La direction nous a répondu qu’un système de carte ou d’avance sur salaire sera mis en place pour éviter aux salariés d’effectuer sur leurs deniers les avances sur l’ensemble des frais occasionnés.
  2. Nous avons constaté que dans certains cas, les délais de remboursement des frais de déplacement des formations effectuées au titre du Droit Individuel de Formation étaient démesurés.
    Un rappel de procédure entre les valideurs des notes et le service payeur sera fait pour accélérer les remboursements.
  3. Nous avons interpellé M. Guerra sur les règles de remboursement de frais kilométrique lorsqu’il s’agit de formation effectuée dans le site notamment pour les salariés de l’agglomération de Rombas qui doivent se rendre aux grands bureaux.
    Ces salariés percevront un remboursement au tarif formation des kilomètres séparant leur lieu de travail jusqu’aux lieux de formation.
    Différentes notes de service explicatives à l’usage de tous seront rédigées et distribuées sur l’ensemble de ces sujets.

Divers
  • La prime spéciale versée pour les salariés amenés à travailler le 24 Décembre Poste 3, le 25 Décembre Poste 1 et 2, le 31 Décembre Poste 3, le 01er janvier Poste 1 et 2 sera de 103 € brut. Cette même prime sera attribuée aux salariés travaillant le Poste 2 du 31 décembre et le Poste 3 du 01er Janvier.
  • Le salaire de Décembre ainsi que la prime semestrielle et la prime de Saint-Eloi seront versés le 23 Décembre.
Embauches, Investissements, Salaires
Pour sortir de la galère
Du 10 au 13 janvier 2010
Votez et faites voter pour les listes CFDT