vendredi 29 mars 2013

CR CE Gandrange mars 2013

Les efforts paient, le positif est de retour !

La  Direction nous  a  annoncé que  nous  avons  produit environ  28 000 tonnes en Mars et que les prévisions de laminage sont conformes au  budget pour  le  deuxième trimestre. En Avril, nous devrions avoir 27 000 tonnes au carnet, ce qui correspond à notre capacité pour ce mois. Pour Mai, nous ne devrions laminer que 20 000 tonnes en raison des nombreux jours fériés. Le ratio de Barres est de 33 % au T1, et il sera en augmentation sur Avril (38 %). Les prix de revient et de vente sont en hausse, ceci étant dû à la hausse des ½ produits suite à la hausse des prix de la Fonte. Cependant le ciseau de prix est en amélioration. Le stock de billettes est à 16 000 tonnes à fin février et l’OTIF de Ruhrort stagne à 50 %. En ce qui concerne la  répartition  de  l’approvisionnement budgété  de  Duisbourg, Varsovie, Hambourg, la Direction nous a précisé que 13 000 tonnes viendront de Varsovie et que l’approvisionnement en provenance d’Hambourg n’est pas au budget. Ce dernier n’a été envisagé que pour pallier le manque cruel de charge que l’on a connu fin 2012. La Direction nous confirme qu’il n’y a pas de modification des circuits de production suite au rattachement de Révigny à Duisbourg et que cela ne pourrait être qu’à la marge éventuellement.


Le RBE est légèrement positif pour Mars et il devrait l’être également pour Avril. En ce qui concerne la ligne de contrôle, il reste quelques points techniques à résoudre et les essais se poursuivent sur différents diamètres et nuances et les performances de production sur certains lots de barres courtes sont satisfaisantes.

Pour la CFDT, le fait de retrouver des résultats positifs, même s’ils demeurent timides, est une très bonne nouvelle. Cela démontre bien l’implication de tout le personnel dans ces moments difficiles et que le LCB est un très bon outil pour peu qu’il soit bien chargé !

La Direction doit remercier les salariés si elle veut une sérénité pérenne, la bonne marche de l’installation ne s’en ressentira que mieux !

CHAUFFAGE
Comme vous avez pu tous le constater, il y a un problème récurrent de chauffage dans l’usine. La Direction doit relancer une étude sur cette problématique.

Pour le self, la Direction nous a affirmé que la chaudière était en  état et que celle-ci fonctionnait très bien. Le problème viendrait non seulement d’une déperdition de chaleur entre la chaudière et le self, mais  également d’un énorme problème d’isolation du bâtiment.  

La  Direction  nous  a précisé que le problème de chauffage des différents locaux sera étudié avant le début de l’hiver prochain, en nous disant que nous sommes au printemps. Le problème est, que le printemps est comme la Direction, EN RETARD !

RECLAMATIONS CLIENTS

En février, il y a eu 23 dossiers traités pour un coût de 5,7 €/tonne. Le motif de la majorité des réclamations reste inchangé: il s’agit des problèmes de défauts de surface.

ENTRETIENS PRO

A fin février, 22 entretiens professionnels ont été réalisés au LCB et 1 à R&D.

La CFDT constate que le nombre d’entretiens professionnels progresse au ralenti. La CFDT espère que la Direction  va  accélérer  la cadence afin que 100 % des salariés ait fait son entretien professionnel dans le délai imparti qui est de 12 mois. Et tout ceci bien sûr, en respectant les règles !

PROMOTIONS AUGMENTATIONS INDIVIDUELLES

Au 28 février, 12 augmentations individuelles et 1 promotion ont été distribuées au LCB. Pour R&D, il y a eu 1 augmentation individuelle, ainsi que 1 promotion.

La CFDT espère que la Direction va continuer dans sa lancée malgré le contenu de l’enveloppe "au rabais" issue des négociations salariales 2013.

FORMATION

Au 15 mars 2013, 2665 heures de formations  internes  et  externes ont été réalisées, ce qui représente 22 % du budget. Sur ces 2665 heures, environ 1500 concernent des formations théoriques pour la ligne de contrôle (75% du plan prévu), 30 personnes ont été concernées. A cela s’ajoute 300 heures de visites techniques chez les fournisseurs. De plus, 400 heures de compagnonnage ont été réalisées pendant les essais. 

La CFDT constate que la Direction commence  bien  l’année  et espère  que  100%  du  budget sera atteint fin 2013.

La Direction nous a informés que la phase de recueil des besoins en apprentis était lancée auprès des différents managers.

EFFECTIFS

A fin février, nous sommes 354 inscrits, pour 309.4 ETP.
  • 6 sorties ont été enregistrées, à savoir: 
    • 2 démissions à R&D, 
    • 3 départs en retraite 
    • 1 décès.
  • 1 entrée a été enregistrée au service gardiennage (mutation interne).
  • 16 intérimaires sont actuellement sur le site :
    • 1 au gardiennage
    • 6 au parachèvement
    • 6 au laminage
    • 3 à la maintenance

La CFDT a réédité sa demande d’embauche pour les intérimaires. La Direction a décliné cette demande comme à chaque CE.

Concernant les intérimaires, la Direction nous a informés que les contrats seront portés à un mois pour les plus anciens. Les nouveaux intérimaires auront un contrat à la semaine pour débuter.

La CFDT constate une petite avancée de la Direction dans le traitement  des  intérimaires, avec  toutefois un petit bémol sur la durée du contrat des nouveaux intérimaires (période d’essai ?)

INVESTISSEMENT

La Direction nous a présenté un récapitulatif des investissements réalisés sur le LCB depuis un peu moins de 2 ans.

Le montant des investissements s’élève à environ 17 millions d’euros, répartis de la façon suivante :
    • 6,5  M€  pour  le  projet  Gros ronds
    • 1,7 M€ sur le four
    • 1,5 M€ pour le système MES
    • 7,2 M€ pour la ligne de contrôle
    • 0,5 M€ sur les cages Kocks

La CFDT constate que la Direction  a beaucoup investi sur l’installation en terme de technique, et s’en félicite. Mais regrette en même temps que la Direction ne mette pas la même énergie pour "investir" sur le personnel, investissement qui est à notre avis aussi important, voire plus: important et primordiale !

CHEQUES VACANCES 2013                   
Valeur : 250 €                                                                         
Les inscriptions auront lieu du 02 au 30 avril inclus.          
N’oublier pas la séance de karting du 14 avril à 9 h.          
Si vous avez oublié de vous inscrire, il est encore temps.
Prochain CE Mercredi 24 AVRIL 2013

vendredi 15 mars 2013

AMAL

MESSAGE COMPRIS

Il aura fallu attendre une nouvelle confrontation pour que la Direction entende, enfin, le malaise des salariés de Florange.

Déjà fortement secoué par 20 mois de tensions, de doutes et même de peur, le personnel de Florange assistait à une nouvelle injustice dans le traitement social au sein de la Société AMAL. Ailleurs, la Direction prétextait des anniversaires ou autres évènements pour « sélectionner » les sites ayant droit à prime.

Florange, comme d’autres d’ailleurs, n’ayant rien à « fêter » passait une nouvelle fois à la trappe dans la distribution des « bons points ».

LA CFDT REMET LES CHOSES DANS LEUR CONTEXTE
La Direction faisant la sourde oreille aux revendications salariales de la CFDT, il a fallu passer par le rapport de force. Après 18h de blocage de la gare d’Ebange, la Direction a ouvert ses oreilles et sa porte.

La CFDT a rappelé le climat anxiogène vécu par le personnel florangeois, les efforts de tous les instants pour faire tourner la boutique, l’investissement de chacun pour démontrer tout leur savoir-faire, afin de réussir les paris du futur (packaging, usibor, TAC, Gepor, etc.). Il a aussi fallu rappeler l’impact important du chômage subi, du détachement de bon nombre de salariés, de l’arrêt de la filière liquide et ses conséquences sociales et industrielles. Bref, la CFDT a exigé que tous ces efforts soient actés par une reconnaissance financière.

LA BALLE EST DANS LE CAMP DE LA DIRECTION
Après plusieurs rencontres, la Direction est ouverte à reprendre, dans un premier temps, l’accord salarial. Dès la semaine prochaine elle recevra les syndicats pour réfléchir ensemble à sa mise en œuvre (300 € de prime + 1,5 % d’AI à négocier).

De plus, elle reconnait le malaise au sein de Florange et souhaite lever toute ambiguïté sur le sentiment de non équité dans le traitement entre les différents sites.

Elle est d’accord à ouvrir des pistes de réflexion afin de rassurer tout le monde.

Évidemment, la CFDT a fait des propositions concrètes allant dans ce sens. Dans les semaines à venir, les choses pourraient bouger positivement. Tant mieux.

A l’issue de ces rencontres, la CFDT estime que le message a été compris par la Direction. Il reste à voir, et à confirmer, s’il a été entendu. Pour cela la Direction doit poser des actes, elle s’y est engagée. C’est là-dessus que nous la jugerons.

Affaire à suivre de très près.

mercredi 13 mars 2013

Gésim 2013

UN ACCORD QUALITATIF
Après une négociation en deux temps, les Organisations Syndicales jouant la première mi-temps, la délégation patronale du GESIM menant la seconde, les négociateurs se sont retrouvés ce jeudi 7 mars à l’UIMM Paris pour la séance conclusive de signature de l’avenant à la Convention Collective pour l’année 2013.

Le contexte social et économique de la Sidérurgie a fortement influencé l’analyse et la décision des Organisations Syndicales ; 4 d’entre elles, dont la CFDT ont signé l’avenant.

Barèmes et minima : « c’est peu mais mieux que rien ! »

Malgré le niveau faible de revalorisation (+1,3%) des minima et de certaines primes et le gel de la prime de panier de l’indemnité kilométrique, les représentants syndicaux ont fait le constat qu’il valait mieux prendre cet acquis que laisser les entreprises faire des économiser supplémentaires sur la masse salariale, au détriment des salariés.
Ainsi, ce sont les salariés qui ont les faibles revenus qui seront les principaux bénéficiaires des revalorisations :
  • de la prime de vacances à 795 euros attribuée à tous les Ouvriers et ETAM,
  • de la valeur du point à 4,61 euros pour le calcul de la prime d’ancienneté qui touche la quasi-totalité des salariés,
  • des nouveaux minima qui seront les seuls augmentations du salaire de base pour quelques salariés de la sidérurgie.

Textes conventionnels : des acquis et des chantiers prometteurs
Sur l’aspect qualitatif, une grande partie des revendications de la CFDT oint été entendues.
Avec les précisions sur le congé pour naissance et les conditions de report des congés spéciaux, c’est la réalité de situations quotidiennes qui est prise en compte.
En passant de 6 à 8 mois la durée d’intérim prise en compte en cas d’embauche pour le calcul de l’ancienneté, le GESIM reconnait le temps trop long de cette période de précarité largement et communément utilisée par les entreprises. La CFDT le réclamait depuis de nombreuses années, la CFDT l’a obtenue cette année !
Enfin, sur des sujets importants mais complexes comme la prime de panier, les règles de calcul de l’indemnité d’éloignement et le taux d’ancienneté, le GESIM ouvre des chantiers de réflexion.
Des groupes de travail soit paritaires soit uniquement patronaux vont faire l’état des lieux sur ces questions et regarder comment adapter ces dispositions aux réalités actuelles.
Après des années de revendications et de propositions sur ces sujets, la CFDT espère enfin faire évoluer la Convention Collective dans le bon sens.
C’est cet équilibre entre des évolutions qualitatives intéressantes et prometteuses et une revalorisation faible mais réelle des barèmes et minima qui a convaincu la totalité des représentants CFDT des entreprises sidérurgiques à signer l’avenant 2013 à la Convention Collective de la Sidérurgie.

AMAL

Nous avons le même maillot…mais pas les mêmes droits !

Le nouveau patron de Florange, qui est aussi celui d’AMAL, a une drôle de conception du traitement social.

Afin de satisfaire ses « potes » du Nord, il a inventé une prime évènementielle dont bénéficieront tous les salariés de Dunkerque (50 ans du site) et de Mardyck (40 ans du site).

Si le 50ème anniversaire, (car c’est de cela dont il s’agit), de l’entreprise GTS est une bonne nouvelle pour les voisins d’ArcelorMittal, l’événement leur octroie une prime de 220 €. Les autres sites d’AMAL (Desvres, Mouzon, Montataire, Basse-Indre et Florange) passent à la trappe !

Dans un souci d’égalité, la CFDT est intervenue à plusieurs reprises auprès de la direction, afin que tous les salariés puissent aussi bénéficier de cette prime. Après quelques jours de réflexion, ORSONI a tranché : la réponse est NON !

Pourtant, à l’entendre, ce dernier n’a de cesse de mettre en avant la cohésion de la société AMAL, de se présenter comme un patron équitable et dire que chaque site a du sens, que nous « serions » une seule et même équipe ! AH OUAIS ?!

Pour lui, les salariés d’AMAL ont le même maillot mais ils ne doivent pas avoir les mêmes droits. Sa devise pourrait être la suivante : « dis moi où tu travailles et tu auras, ou pas, une prime »
Comme coach, on ne fait pas mieux pour semer la zizanie !

Équité, Équité ? Vous avez dit équité ?

La CFDT n’accepte pas ces méthodes qui consistent à diviser les salariés. Le personnel d’AMAL, y compris les filiales, ne démérite pas pour faire face à une situation très difficile pour tous. La prime doit être versée à TOUS SANS EXCEPTION ! Quel que soit l’intitulé de cette prime !

Anniversaire ou pas, la prime, c’est pour tout le monde. D’ailleurs, s’il n’y a que ça comme alibi, la CFDT est prête à proposer une myriade de dates anniversaire !
En attendant, c’est sur le terrain que nous irons la chercher cette prime, si la direction continue à faire la sourde d’oreille.

Nous avons dit équité ? Oui, oui et oui ! Pour la CFDT, l’équité c’est ça !

mercredi 6 mars 2013

DRAPEAU CFDT BRÛLÉ PAR DES MILITANTS DE LA CGT

Un fait grave et indigne du mouvement syndical

Mardi 5 mars, lors de la manifestation contre l’accord Sécurisation de l’emploi, des militants de la CGT ont brûlé un drapeau de la CFDT à Lille.

La scène a été filmée et mise en ligne sur Youtube (http://goo.gl/0ZC1i).

Pour la CFDT, il s’agit d’un fait grave et inacceptable. Cet acte constitue une attaque contre la liberté syndicale et la liberté d’opinion. Il est indigne du mouvement syndical.

La CFDT conçoit parfaitement que les opinions entre syndicats puissent diverger, mais elle condamne fermement tout acte de ce type, dont la portée symbolique est extrêmement alarmante.

L’absence de réaction de la part de la direction de la CGT serait un signe d’encouragement. En conséquence, la CFDT demande à la direction de la CGT de condamner cet acte et de prendre les mesures qui s’imposent.

lundi 4 mars 2013

Quel salarié êtes-vous ?

Votre profil en 5 questions

Êtes-vous toujours contre, négociateur né ou râleur professionnel ?
Voyez-vous le piège partout ou l’opportunité à saisir ?
Êtes-vous tétanisé par le changement ?
Faites le point avec notre petit questionnaire.

Vous n’avez pas de mutuelle, pas de complémentaire santé prise en charge par votre employeur à 50% comme c’est le cas dans beaucoup de grandes entreprises. D’ici le 1er janvier 2016, ce sera le cas.
Vous vous dites :
le syndicat qui a négocié cela est un « traître à la classe ouvrière » ;
c’est un problème, car les « requins des assurances » vont fondre sur le marché de la santé ;
le syndicat qui a négocié cela s’intéresse aux salariés les plus précaires et les moins couverts par des garanties.

Vous êtes licencié(e). Vous n’aviez pas utilisé votre droit individuel à la formation, le compteur s’est bloqué à 120 heures. Vous perdez tout. Demain, vous emmènerez ces heures avec vous, sur un compte individuel de formation qui vous suivra partout.
Vous vous dites :
c’est un nouveau droit attaché à ma personne, c’est quand même mieux, je pourrai l’utiliser quand j’aurai un projet ;
il doit y avoir un piège, un nouveau droit ça cache une entourloupe ;
la formation de toute façon, ça ne sert à rien.

Vous travaillez à temps partiel. Vous ne l’avez pas choisi, mais dans votre entreprise, c’est comme ça, le patron refuse de donner plus de 16 heures par semaine aux salariés, en majorité des femmes, qui aimeraient bien travailler un peu plus. Demain, si vous le demandez, il devra vous donner au moins 24 heures, soit 8 heures de plus.
Vous vous dites :
je pourrai toujours demander soit, mais au risque de perdre mon emploi ;
8 heures de plus, cela peut m’aider à boucler mes fins de mois ;
le temps partiel est une honte, il faut l’abolir.

Votre entreprise traverse une période difficile. Ses carnets de commande sont en  très forte baisse. Demain, votre employeur pourra demander aux syndicats de négocier un accord pour deux ans, le temps que la situation s’améliore. Un effort sera demandé à chacun. Le patron s’engagera à ne pas licencier, à ne pas toucher aux 35 heures, mais les salariés devront accepter par exemple une modération salariale.
Vous vous dites :
c’est du chantage, hors de question ;
c’est de la destruction organisée des droits fondamentaux des salariés ;
la priorité c’est de maintenir l’emploi, mais attention quand ça ira mieux, le patron devra rémunérer les efforts des salariés.

Vous êtes au chômage depuis 4 mois. Vous avez encore droit à 20 mois d’indemnisation. On vous propose un emploi. Aujourd’hui, vous hésitez parce que vous risquez de perdre tous vos droits au chômage si cela ne marche pas. Demain, vous pourrez vous lancer, en cas d’échec vous retrouverez vos indemnités chômage.
Vous vous dites :
je tente, il y a beaucoup plus de sécurité ;
encore un nouveau droit que les chômeurs vont devoir se payer ;
avec ça, Pôle Emploi va nous obliger à accepter n’importe quoi.

Faites vos comptes
Vous avez une majorité de réponses ou : vous pourriez être tenté(e) d’aller manifester contre l’accord Sécurisation de l’emploi avec les syndicats qui ne l’ont pas signé.
C’est dommage pour vous, vous êtes victimes d’une vaste opération d’intox visant à  faire croire qu’il suffit de s’opposer et de ne rien négocier pour faire progresser vos droits.

Vous avez une majorité de : vous n’irez pas manifester et vous avez raison, vous avez compris où était votre intérêt.

Vous savez que le monde du travail est secoué de crises violentes, de mutations profondes qui plongent beaucoup d’entre nous dans le chômage et la précarité.

Mais vous pensez, comme nous, qu’il faut inventer de nouveaux droits, préparer l’avenir avec plus de sécurité pour les plus fragiles, avec moins d’inégalités.

Vous savez que ceux qui disent « ne changez rien » ne préparent pas l’avenir.

Vous n’aimez pas avoir le dos au mur, vous voulez avancer pour plus de justice sociale et offrir aux jeunes générations l’avenir plus stable auquel elles aspirent et qui leur est refusé.

Vous savez aussi qu’aujourd’hui dans bien des pays d’Europe toutes les garanties sont revues à la baisse. Des peuples souffrent. Mais en France, dans un contexte dur, un syndicalisme qui ne se résigne pas peut conquérir de nouveaux droits par le dialogue.

Vous pouvez vous rapprocher de la CFDT la plus proche de vous. Vous serez bien accueillis.

La CFDT s’engage pour chacun 
Agit pour tous

NEGOCIATIONS GESIM 2013

 +1,3% !

D’entrée de jeu, le président du GESIM a donné le ton : «Le cadre de la négociation est limité, notre mandat concédé par les entreprises est strict, les propositions patronales sont un plafond ! Face à ce cadre contraint, la marge de manœuvre est plus sur les aspects qualitatifs – modifications statutaires – que sur le quantitatif – les barèmes et les minima. »

Sans fioriture et contrairement aux années passées, le GESIM annonce d’emblée ses propositions de revalorisation des différentes primes et salaires minima.

1 Les minima et barèmes

Globalement, l’augmentation sera de +1,3% ! Cela se traduit concrètement ainsi :

  • Prime de vacances : 795€ soit +10 euros de plus qu’en 2012 (+1,27%).
  • Prime de panier : Comme en 2012, gel de la prime à 13,40 €. Mais le GESIM s’engage à réunir les représentants patronaux au cours de l’année 2013 pour aborder la question des conditions d’attribution qui soulèvent des contentieux aux prud’hommes ; en effet, le montant forfaitaire attribué juste pour le poste de nuit ne représente plus une indemnité mais plutôt un élément de salaire ! L’idée émise en 2012 de répartir ce montant sur tous les postes serait plus juste, serait qualifiée d’indemnité et, cerise sur le gâteau permettrait une exonération fiscale plus importante … pour les entreprises et les salariés. Seul hic, quelques entreprises ayant un nombre important de salariés sur 1 ou 2 postes de jour, auraient un surcoût immédiat. Pour la CFDT, cette répartition plus juste est une nécessité et doit rapidement aboutir, sans quoi, les contentieux risquent de se multiplier et coûter cher aux entreprises sidérurgiques. Les patrons « perdants » sauront-ils faire entendre raison aux « gagnants » ?  Existe t- il une solidarité patronale au sein du GESIM?  Nous le verrons rapidement.
  • Valeur du point : 4,61 € soit 1,32%.d’augmentation. Un rapide calcul montre que cela représente concrètement un minimum de 2,50€/an pour les premiers coefficients et l’ancienneté la plus faible – c’est peu ! - mais peut monter jusqu’à 50€/an, avec une moyenne avoisinant les 30€/anD’autre part, il est créé un nouveau taux d’ancienneté de 16% pour le personnel ayant 18 et 19 ans d’ancienneté. Un groupe de travail paritaire – représentants patronaux et syndicaux signataires - se réunira pour intégrer l’évolution démographique de notre population ETAM dans cette disposition. Pour la CFDT, c’est une demi-surprise; en effet, depuis le temps que les Organisations Syndicales demandent le déplafonnement et se le voient systématiquement refusé, maintenant que les plus âgés – donc les plus coûteux en prime d’ancienneté – sont partis, ce point peut être discuté, ce que nous avions prédit !
  • Indemnité d’éloignement : Gel de l’Indemnité Kilométrique ! Seule évolution, le discours du GESIM, qui ne remet pas sur le tapis la baisse temporaire du prix des carburants – difficile à argumenter par les temps qui courent – mais le montant de cette indemnité très supérieure à ce qui se fait généralement dans la Métallurgie. Pour la CFDT, regarder vers le bas ce qui se fait de moins bien, n’est pas un leitmotiv de négociation sauf que nous avons le sentiment que la conjoncture a bon dos pour faire passer des baisses structurelles et que le GESIM sert de paravent aux velléités des entreprises qui veulent réduire les coûts salariaux. Nous avons cependant ouvert une brèche et obtenu que le mode de calcul de la distance domicile-lieu de travail fasse l’objet d’une étude approfondie. Ceci dans le but de répondre à sa finalité : rembourser les frais engendrés par l’utilisation d’un véhicule personnel, faute de transport collectif public ou propre à l’entreprise. Pour la CFDT, la Convention Collective doit préserver l’équité et la justesse de cette indemnité.
  • B.A.G : +1,3% sur toute la grille. Sans commentaire sauf pour les plus petites entreprises affiliées au GESIM dont cette revalorisation servira peut-être de seule augmentation de salaire en 2013.
2 Propositions de modifications des textes conventionnels
Sur ce point, il faut reconnaître qu’une partie de nos revendications a été entendue ; le travail accompli par les délégués CFDT des sites pour faire remonter les problématiques d’interprétation et les adaptations nécessaires est récompensé. Victoire modeste car peu onéreuse pour les entreprises, mais satisfaction d’améliorer le quotidien.
  • Congé Naissance : Un nouveau critère vient s’ajouter à ceux existants : outre la naissance ou le retour de la mère au foyer, c’est aussi le retour de l’enfant, s’il est différé, qui pourra être pris en compte.
  • Report des congés spéciaux : En cas de mariage ou de naissance pendant les congés, le congé « évènement familial » est reporté. Si un décès survient dans la famille pendant les congés, ce congé pourra aussi être reporté.
  • Taux d’indemnisation Maladie ou AT : Une majoration de l’indemnisation est accordée selon le nombre d’enfants à charge, au sens de la Caisse d’Allocations Familiales.Le GESIM précisera dans une note à ses entreprises adhérentes quels sont les critères retenus pour la prise en compte des enfants à charge. Un texte devrait rapidement nous être soumis pour avis.
  • Ancienneté des intérimaires : En cas d’embauche, si la durée d’intérim est supérieure à 6 mois, la CFDT a demandé que la moitié du temps « au-delà de ces 6 mois » soit prise en compte dans l’ancienneté.Nous avons gagné 2 mois ! Cette durée est portée de 6 à 8 mois.Pour la CFDT, c’est un premier pas, notre objectif est bien que l’intérim « longue durée » ne serve pas de variable d’ajustement et de période d’essai prolongée.Enfin, le président du GESIM a rappelé toute l’importance qu’il attachait au travail du groupe « Compétences », sur ses conclusions mais surtout sur sa déclinaison dans les entreprises. Avec le chantier sur les classifications voulu par l’UIMM à l’horizon 2015, C’est toute la question des compétences nécessaires et reconnues au bon fonctionnement de nos usines qui est posée. Plus qu’un « toilettage », c’est une révolution culturelle qui implique la prise en compte des aspects économiques par tous mais aussi la remise en cause des « pouvoirs » à tous les niveaux hiérarchiques.
Au terme de cette négociation, il est difficile d’apprécier les avancées obtenues : Quelle valeur donner aux modifications qualitatives ?  Quantitativement, c’est très peu, voire nul sur certains points mais peut-on renoncer à des augmentations qui toucheront tout le personnel : prime de vacances, valeur du point?
Ne pas signer, c’est satisfaire la revendication des patrons et DRH des entreprises sidérurgiques : limiter les dépenses. Signer, c’est cautionner leur politique de rigueur.
Derrière le GESIM, porte-parole des entreprises sidérurgiques, ce sont les dirigeants et DRH de celles-ci qui sont les principaux responsables de cette rigueur. Nos délégués d’entreprises ont su ou sauront le rappeler lors des négociations salariales 2013.
Pour la CFDT, la décision sera prise pour le 6 mars après consultation de toutes nos équipes syndicales.
Séance de signature le 7 mars à 14h à l’UIMM.