lundi 26 octobre 2009

Un nouveau clip

Eco Révolte


Un rock pour tous ceux qui sont concernés par la perte de leur emploi pour des raisons économico - financière et particulièrement pour les employés de ArcelorMittal Gandrange dont la lutte m'a inspiré ces quelques mots et cette musique

I) Le morale est en cave, l’hiver sera rude
Une vison stratégique, fermer pour gagner
Rendez vous en ville, dans les salons bleus
Où ils décident seul, de nos avenirs

II) Le souffle gronde, la pression monte
Les yeux se plissent, les poings se lèvent
Il est l’heure du retour, ils sont allés trop loin
Les étendards flottent dans la rue.

Chorus
Ils ne nous briseront pas
Ils ne nous condamneront pas
Il faut garder l’espoir
Ce sera notre victoire.

III) Dernière chaleur dans nos murs, une coulée pour l’honneur
Au nom de ce roi pognon, tyran moderne dévoilé
Un autre roi vient promettre, juste un cirque médiatique
Une plaque sombre et froide, sert de mémoire à nos enfants.

Chorus
Ils ne nous briseront pas
Ils ne nous condamneront pas
Il faut garder l’espoir
Ce sera notre victoire.

Pont
Les gros chats cupides s’étoufferont
Et sans remords nous les laisserons
Au bord de la route sans une prière
Et nous avancerons un peu plus fier

(break+ solo + 2eme break)

Chorus
Ils ne nous briseront pas
Ils ne nous condamneront pas
Il faut garder l’espoir
Ce sera notre victoire.

Berges : 22/10/2009




samedi 17 octobre 2009

SARKOZY DEFIE GANDRANGE

Visite surprise !

Une semaine après sa visite en Moselle, Le Président de la République N. SARKOZY est revenu à Gandrange « dissiper les malentendus » (sic) sur ses promesses non tenues. Visite surprise pour tous les partenaires rassemblés pour une réunion technique de suivi des plans de revitalisation et d’ancrage territorial du bassin de Gandrange…

Une symbolique calculée

Si rien ne laissait présager une telle rencontre, il faut avouer que rien non plus n’avait été laissé au hasard : Le choix de la ville, Gandrange et le choix du moment: quelques jours après les critiques répétées sur son absence dans le bassin sidérurgique la semaine dernière, et quelques jours avant une rencontre avec L. MITTAL. Escamotée aussi, une probable confrontation avec les sidérurgistes mécontents, bien loin de son accueil du 4 février 2008. En tous cas, s’il n’a pas forcément convaincu sur le fond, il prétend relever le défi de sortir la sidérurgie lorraine de l’ornière à lui tout seul. Bravade ou ambition affirmée, l’avenir nous le dira. En attendant un beau coup de comm !

Des promesses plus précises ….mais déjà connues.

En reprenant la main par des annonces précises et chiffrées, N. SARKOZY a tenté de faire croire à l’avènement de mesures nouvelles. Sauf que pour la plupart d’entre elles, nous en connaissions déjà les grandes lignes. Revue de détails des annonces :
  • CORUS Rails France à HAYANGE : Confirmation du contrat de RFF (Réseau Ferré de France) avec l’usine d'Hayange pour un montant de 350 M€ sur 6 ans sur les rails « grande longueur ». Ce contrat induit un investissement de 35 M€ de CORUS sur le site lorrain pour s’adapter à ce nouveau marché. Après des semaines d’attente et d’interventions de la CFDT auprès des politiques et des ministères, c’est une bonne nouvelle qui conforte une unité sidérurgique et garantit l’emploi des 400 salariés actuels pour plusieurs années.
  • ARCELORMITTAL GANDRANGE : Les investissements prévus sur le LCB sont engagés pour un montant de 6 M€ et seront réalisés d’ici août 2010. Il reste à confirmer encore 4,5 M€ sur le même outil. Les ateliers de Poutrelles, panneaux solaires et câbles prévus sur les friches de Gandrange seront implantés à Yutz. Si d’un point de vue comptable on y est presque, la CFDT ne peut se satisfaire de ce résultat ; le site, malgré les sommes injectées, reste tributaire des approvisionnements de Ruhrort (Allemagne) et subi des coûts structurels dangereux pour son équilibre financier. De plus, aucune réponse n’est apportée quant à la revitalisation de la vallée de l’Orne. Les élus locaux ont donc réclamé une plus grande réactivité dans la cession des friches industrielles.
  • ARCELORMITTAL YUTZ. : Le groupe ArcelorMtittal propose de créer sur le site de Yutz un atelier de poutrelles, portes coupe-feu et kits pour un montant de 16 M€ et 66 emplois. Le chantier démarrera en Janvier 2010. A cela, viendra s’ajouter un atelier de cintrage pour 5,8M€ et créateur de 33 emplois. Il commencera à fonctionner fin août 2010.
  • CENTRE DE FORMATION : Prévu avec 5M€ et 120 stagiaires, ce centre qui devait démarrer dès la rentrée 2009 d’après la convention, sera localisé à YUTZ, sur le site du CEFASIM. La construction d’un bâtiment évalué à 1,5M€ sera réalisée. Reste à savoir à quand la première promotion et avec quel nombre de stagiaires ? Pour la CFDT, ce point est essentiel pour l’avenir de la sidérurgie lorraine et la transmission des savoir-faire. Au-delà de l’engagement, il nous parait nécessaire que soient précisés le contenu de ce dispositif et son articulation entre tutorat et apprentissage et l’alternance entre le l’école et l’atelier. La copie du président sur le sujet n’obtient pas la moyenne. !
  • ARCELORMITTAL FLORANGE : Bien sur, c’est le projet ULCOS qui constitue le cœur du projet d’avenir de Florange. N. SARKOZY a répété sa volonté de voir le projet ULCOS s’établir à Florange et a présenté les dispositions sur lesquelles l’Etat peut intervenir : la création d’un site d’enfouissement dans la Meuse et le transport du CO2 par pipeline. Cela implique l’ouverture de plusieurs dossiers dont une demande de subventions européennes, une autorisation d’exploitation géologique et le lancement d’études techniques. L’Etat investira 12M€ à travers l’ADEME. Et la décision sera prise mi 2011, soit 2 ans avant la date de lancement prévue. La CFDT a rappelé toute l’importance qu’elle attachait à ce projet, mais a alerté le Président sur les risques de dégradation des hauts fourneaux dans la période actuelle. Il est urgent que Mittal injecte 4 à 5 M€ dès aujourd’hui pour assurer la maintenance et la pérennité des outils. Puisque le Président a dit rencontrer L. Mittal prochainement, nous ferons de sa capacité à décrocher ces investissements d’urgence un premier test de crédibilité.
  • AUTRES ENGAGEMENTS : Le Fonds Lorrain des Matériaux a été créé en juillet 2009 avec 20 M€ dont 10 en provenance de l’Etat et 10 d’ArcelorMittal. 17 projets sont à l’étude. C’était une revendication portée par la CFDT en avril 2007 lors des discussions.
    En remplacement des centrales POWEO, la CFDT a demandé une compensation équivalente en emplois (au minimum 80) sur le port d’Illange dans le cadre de la plateforme trimodale Illange-Metz-Frouard en projet.
  • RECHERCHE : Nous avons redit au Président de la République la volonté de faire de la Lorraine une terre d’excellence en matière de recherche sur les matériaux nouveaux, dans le cadre de la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement. Nous avons demandé l’implantation en Lorraine d’une antenne du CEA ou du CNRS (Bure-Saudron ?). Le Président s’est montré intéressé mais n’a pas donné de réponse plus précise soulignant (mais quel lien peut-on faire entre notre demande et sa réponse ?) son intention de créer un Commissariat aux Energies nouvelles.

Une « implication personnelle »
En conclusion, le Président a redit sa volonté de garder des industries fortes en France. Il projette de consacrer une partie de son « Grand Emprunt National » à une stratégie industrielle dans laquelle la sidérurgie aurait sa place (sans préciser particulièrement telle ou telle région).
« A ma place, peu de monde se serait engagé comme moi je l’ai fait sur ce dossier. Je reviendrai ! », a dit le Président. Nous ne lui en demandions pas tant, mais puisqu’il en fait une affaire personnelle… Nous aussi… Le sujet est donc loin d’être clos ;
Car, bien que ces annonces soient plus précises que les promesses de 2008 ou que le contenu des conventions de revitalisation et d’ancrage territorial, rien de concret n’est acquis, hormis, pour l’heure, le Fonds Lorrain des matériaux qui démarre.

Pour la CFDT, cette visite est un point d’étape, la vigilance et le suivi du dossier reste plus que jamais de rigueur. Elle conforte la CFDT dans sa démarche d’anticipation et sa volonté de mobiliser tous les acteurs socio-économiques et politiques de Lorraine sur l‘avenir de la sidérurgie lorraine.

« Préparer l’avenir, c’est construire une sidérurgie propre et préparer le renouvellement générationnel en formant le personnel aux métiers de la sidérurgie. »

lundi 12 octobre 2009

Hommage aux sidérurgistes

Marchand d'Acier, Tueur de Région

Christian de Mitri vient de finir une chanson qui parle de la fermeture de Gandrange et voudrait la diffuser sur une radio, à défaut de pouvoir l'aider plus dans ce domaine, nous la publions ci-dessous.

A voir et à écouter , les paroles et les images sont le reflet de ce que nous avons tous vécus depuis janvier 2008.

Cette chanson a été écrite en hommage à tous les sidérurgistes qui ont été touchés ou subissent encore des fermetures d'installations ou de sites.

vendredi 9 octobre 2009

TPFC 3è réunion

APRÈS L’ILLUSION DU TPFC, ARRIVÉE DE L’ATTS !

Ce jour, 8 octobre, s'est tenue la troisième réunion de négociation sur le TPFC. D'entrée, J.P. Mullié coordinateur R.H. France nous propose un nouveau nom pour cette mesure qui est en cours de discussion.
Dorénavant on ne parlera plus de Temps Partiel de Fin de Carrière mais d'Aménagement du Temps de Travail des Séniors.
La CFDT a de suite réagi en soulignant que comme la Direction ne souhaite absolument pas généraliser cette mesure à tout le personnel il fallait plutôt la nommer ATTCS soit Aménagement du Temps de Travail de Certains Séniors.

Chaque organisation a exprimé son sentiment sur le nouveau texte qui nous a été soumis. La CFDT a réaffirmé son souhait d'avoir un dispositif de Temps Partiel Choisi qui prenne en compte la PENIBILITE et qui permette le transfert de compétences à l'aide d'outil comme le TUTORAT et le PARRAINAGE.

Aujourd'hui les salariés les plus âgés aspirent à travailler moins et souhaitent transmettre leur expérience et leur savoir faire.

Pour la CFDT, le principal obstacle rencontré, dès le début de cette négociation, est que les Directions souhaitent mettre un accord de soit disant fin de carrière des séniors, uniquement pour adapter les effectifs.

Le comble est que ces mesures pourront être appliquées uniquement dans les établissements, voire même services, qui l'auront décidé ainsi qu'aux salariés désignés par la direction. En lisant le texte proposé on comprend vite.

EXTRAITS DU TEXTE

Il est rappelé que l'objectif du recours à l'aménagement du temps de travail des séniors, prévu par le présent accord est, pour les Sociétés ou Établissements du Groupe confrontées à une réorganisation ayant un impact sur l'emploi, d'éviter de mettre en oeuvre un plan de licenciement économique ou, si un plan de licenciement économique devait être néanmoins mis en oeuvre, de limiter le nombre des licenciements économiques.
De ce fait, l'accès à l'Aménagement du Temps de Travail des Séniors serait donc réservé exclusivement aux salariés placés dans les situations suivantes, dans les Sociétés ou Établissements qui auraient décidé de recourir à ce dispositif en fonction de la structure de leurs effectifs et des suppressions d'emplois à réaliser :
Dans le cadre de projets d'évolution de l'organisation du travail entrainant des suppressions d'emploi sans plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), aux salariés d'une catégorie d'emplois impactée par des suppressions d'emplois.
Dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), aux salariés dont l'emploi serait supprimé.
L'accès à l'ATTS serait également ouvert aux salariés dont l'emploi ne serait pas supprimé, mais dont l'entrée dans ce dispositif serait nécessaire pour permettre le reclassement interne d'un salarié concerné par un licenciement économique.
Dans tous les cas, les catégories d'emplois impactées par des suppressions d'emploi, devront être
définies par les Sociétés ou Établissements en fonction de leurs situations particulières.

Tout au long de la réunion, la Direction, à l'écoute de certains syndicats potentiellement signataires, a apporté quelques modifications de forme.

La CFDT a refusé de débattre du contenu tant que le fond n'aura pas été remis en cause. Comment admettre la discrimination faite dans les entreprises entre les salariés du même âge, voir du même service ou secteur d'activité !

La Direction, mal à l'aise et sentant bien que l'accord ne serait signé que par une petite partie des organisations syndicales, après une suspension de séance, Jean Pierre Mullié déclare : "on a bien fait évoluer le dispositif, j'ai bien entendu les différentes positions, j'estime à ce stade que je n'ai pas mandat pour répondre à ces exigences, mais elles ont le mérite d'être réfléchies. je propose, donc, une ultime réunion le 21 octobre à 15 heures ".

ANALYSE CFDT

Notre organisation syndicale ne rentrera jamais dans un mécanisme qui se limite à gérer seulement les sureffectifs.
Pour nous, s'il y a accord il doit prendre en compte la "pénibilité du travail" afin d'organiser un véritable aménagement et réduction du travail des séniors.

jeudi 1 octobre 2009

COMITE D’ENTREPRISE DE SEPTEMBRE 2009

UNE RENTREE QUI NOUS LAISSE PERPLEXES !!!


Cette réunion du comité d’entreprise s’est tenue dans un contexte plutôt morose. Les résultats 2009 d’une manière générale sont mauvais. Pour les prévisions du début d’année 2010, même si le carnet de commandes prévisionnel s’améliore ( 220 a 250 000 t / an), c’est loin d’être Byzance !


La direction nous a donné une explication, avec un exemple du calcul du prix des billettes. La convention est en cours de finalisation entre Ruhrort et le LCB. Cette présentation nous a laissés plutôt perplexe. En prenant comme base de calcul les prix de vente actuels et les tonnages livrés, nous produisons actuellement à perte. Il faut donc impérativement plus de tonnage au LCB et une remontée des prix assez rapide, pour pérenniser cette unité. La CFDT est intervenue également sur les problèmes rencontrés par le peu de tonne commandée par client. Cela implique de très nombreux montages, une dégradation prématurée des outils et un taux de marche catastrophique. En ce qui concerne les problèmes d’approvisionnement métal et les billettes de mauvaises longueurs venant d’Allemagne, nous avons attiré l’attention de la Direction sur l’impact négatif que tout cela a sur nos clients. De ce fait les salariés du LCB ont le sentiment que l’unité est traitée comme la cinquième roue du carrosse !


SALAIRES
La CFDT a interpellé la Direction sur les problèmes de salaires que rencontrent les salariés de l’entreprise.

Notamment sur l’incohérence et le sentiment d’injustice que provoquent les sommes dépensées, pour les départs volontaires et les actionnaires. Pour 2009, nous avons eu zéro euro d’augmentation et les entretiens professionnels de 2008 validés, n’ont toujours pas été réglés. C’est purement scandaleux. Le personnel a vraiment le sentiment d’être volé !


EFFECTIFS
L’effectif à fin aout s’élevait à 621 personnes.
Dont 2 CDD, 1 apprenti, 4 contrats de professionnalisation.
108 sorties
- 103 mobilités internes
- 4 retraites
- 1 démission
Intérimaires :
A fin août, 11 étaient encore présents :
- 9 DAS, 1 DFI, 1 QSE

RECLAMATIONS
A ce jour, nous comptons 19 réclamations de clients, contre 41 pour l’année 2008.
Les problèmes rencontrés sont essentiellement :
- Défaut de surface (criques)
- Conditionnement du métal (poids, longueur...)
- Défauts internes

En ce qui concerne les défauts d’inclusion, les frais sont supportés par le fournisseur, c'est-à-dire Ruhrort. Pour la CFDT, cette baisse de réclamation est due au travail fourni par les salariés du LCB.

TRANSPORTS
La CFDT est intervenue pour le service transport. En effet, l’effectif actuel n’est pas en mesure d’assumer l’entretien de l’immense réseau ferroviaire du site, ni d’assurer normalement le fonctionnement du transport en toute sécurité. L’entretien des voies étaient assuré par une équipe de trois personnes, qui sont parties en retraite.

Le service transport tombé de 18 à 5 personnes suite à 12 mutations à Florange.
Aujourd’hui le réseau ferroviaire est dans un état lamentable : signalisation hors d’usage, aiguillages non entretenus, tire- fonds et boulons desserrés.
A force de projets avortés, ce service est laissé à l’abandon.
La CFDT a prévenu la Direction sur l’imminence d’un accident qui malheureusement dans le transport ferroviaire est souvent très grave.

FORMATION DIF

En 2009, il y a eu 646 participants au DIF pour un total de 13 343 heures. Les personnes n’ayant pas pu participer aux modules DIF pourront le faire fin 2009 ou début 2010.

ENTRETIENS PROFESSIONNELS
La CFDT prend acte des engagements pris par la direction afin de résorber le retard des entretiens professionnels d’ici la fin de l’année. Elle nous a informés qu’il n’était pas question de bâcler ces entretiens quitte à déborder sur janvier. La CFDT vous tiendra informé dès le CE du mois d’octobre de l’état d’avancement de ces entretiens.
Pour la CFDT, l’attente légitime de reconnaissance des salariés est vitale pour l’avenir du LCB.

FORMATION PROFESSIONNELLE
Dans le cadre du plan de formation, la CFDT a demandé que soit pris en compte le souhait de chaque salarié dans les entretiens professionnels ou les fiches de recueil formation.
La Direction doit faire preuve de souplesse et de clairvoyance dans les projets des salariés.
La formation doit permettre une valorisation dans et hors entreprise. La Direction nous a entendu et a fait preuve d’ouverture sur le sujet.

VACCINATION
La campagne de vaccination pour la grippe « normale » débutera le 16 octobre pour tous ceux qui le souhaitent.

A.S.C
La Direction a confirmé sa volonté de transférer le service des Activités Sociales et Culturelles dans les locaux à l’arrière de l’infirmerie, cela dans des délais assez rapides.
Ce choix a été fait en fonction du futur périmètre du LCB, au plus près de cette unité.

RECLASSEMENTS
La CFDT est intervenue une nouvelle fois sur le reclassement des salariés qui n’ont toujours pas de point de chute dans le cadre du PSE. Il est inadmissible qu’il y ait encore des cas non résolus, à deux mois de la fin de l’année. La Direction doit impérativement mettre le turbo pour résoudre ce problème. Faudra t-il intervenir une nouvelle fois auprès de la DRH Long Carbone Europe pour que des décisions soient enfin prises ?

Agir pour ne pas subir

L’avenir de la sidérurgie lorraine à l’horizon 2030 rassemble les acteurs locaux

Pour la CFDT, malgré les restructurations incessantes que vit cette industrie en Lorraine, la sidérurgie lorraine a un avenir, à condition d’anticiper les mutations et de mobiliser les énergies de tous les acteurs.

C’est en s’appuyant sur cette conviction que la CFDT a convié à une rencontre, vendredi 25 septembre à Volkrange, des représentants des différentes entités socio-économiques et politiques locales (Etat, entreprises, élus politiques).

Après une présentation par la fédération de la métallurgie et le syndicat local CFDT des réflexions, des enjeux et des attentes, après un exposé du cabinet d’expertise Syndex, le débat s’est engagé sur plusieurs domaines :
  • l’évolution des outils industriels,
  • l’évolution des produits, la recherche et le développement,
  • la gestion des emplois et des compétences,
  • la formation initiale et le transfert des compétences,
  • le développement durable et la problématique environnementale,
  • le territoire dans une industrie mondialisée,
  • etc.

Les représentants patronaux, syndicaux, élus politiques et représentants des institutions régionales, qui ont participé activement à ce débat, ont aussi convenu de se revoir pour approfondir ces questions.

« Pari audacieux, initiative originale ». L’initiative de la CFDT a été unanimement saluée par les participants. 2030 c’est demain, l’avenir se prépare aujourd’hui, pour les militants de la CFDT, cette démarche s’inscrit pleinement dans leur volonté d’« Agir pour ne pas subir ».