vendredi 30 septembre 2011

CR CCE Extra AMAL 29 septembre 2011 -Extrait

Droit d'alerte

Les élus de CCE d’ArcelorMittal Atlantique et Lorraine étaient réunis, à Paris le 28 septembre 2011, afin de donner un avis sur la pertinence des réponses faites par la direction sur les questions posées par les élus concernant principalement 3 thèmes :
  • Les équilibres industriels et commerciaux au sein de Flat Carbon Europe sur la période 2012-2015 et leurs impacts sur la société AMAL. 
  • L’avenir de la Filière Packaging de Florange et Basse Indre. 
  • L’avenir de la filière liquide de Florange.
Les réponses faites par la direction sont à des années lumières des questions posées et ne reflètent absolument pas la réalité des choses.

La CFDT déplore le manque d’informations et surtout de visibilité. Ne serait-ce qu’à moyen terme. M. ORSONI nous a endormis pendant plus de 4 heures, ne répondant pas directement aux questions posées.

Après une suspension de séance et au vu du caractère non satisfaisant des réponses données, les membres CFDT, CGT, CFE/CGC et FO du CCE ont voté à l’unanimité la mise en place d’un droit d’alerte.

Un expert a été désigné et une lettre de mission est en cours d’élaboration. La CFDT, à travers ce droit d’alerte, désire mettre en lumière la vraie stratégie du groupe qui repose uniquement sur le financier et ce, en faisant fi de tout le reste.

Nous ne pouvons l’accepter, il en va de la survie des sites continentaux d’AMAL.

Un premier retour sera effectué lors de la commission économique du 21 octobre.

La CFDT vous tiendra informés en permanence de l’état d’avancement de ce droit d’alerte.

Recours au chômage et convention APLD

La CFDT, avant de donner son avis sur ces deux points à l’ordre du jour de cette réunion du CE Extra, a réaffirmé ses positions sur le sujet.

Pour nous, le chômage est un mal, une maladie endémique contre laquelle il faut lutter. Il influe négativement sur notre salaire, nos primes, nos cotisations, pire encore sur notre moral.

Insidieusement, ce poison s’installe en nous et propage ses effets nauséabonds. Il nous fait perdre de l’argent, douter de l’avenir et nous démotive.

Nous le savons, une fois de plus, dans Florange il est utilisé uniquement pour baisser les coûts de la masse salariale en faisant payer à la collectivité, au contribuable, donc à nous toutes et tous, les variances de l’activité.

Il y en a qui «profitent» du chômage, mais ce ne sont certainement pas ceux qui le subissent, ce sont ceux qui l’organisent et l’imposent.

Quelle aubaine, pour ceux qui font de la masse salariale la seule variable d’ajustement des coûts, de faire de l’impôt du citoyen un financement de la sous-activité d’une entreprise.

C’est pourquoi, nous refusons le chômage car nous avons le droit de prétendre à une organisation du travail qui prenne en compte les aléas de l’activité et qui, valorise les périodes de baisse de charge en investissant sur les Femmes et les Hommes de Florange.

Concernant la demande de convention APLD, en syndicat responsable, nous avons voté POUR.

POUR maintenir au plus haut niveau nos revenus dans ces périodes difficiles.

L’enjeu était important d’autant plus que notre réponse était conditionnée à une liste d’investissements de pérennité à effectuer immédiatement.

Fallait-il comme certains, faire la politique de la terre brûlée ? Fallait-il en plus de la perte temporaire d’un emploi, avec toutes les conséquences que cela entraîne, amputer les salaires des salariés qui subissent les choix économique dévastateurs de nos dirigeants ? Certainement pas !!!

Ce qu’il fallait faire et que nous avons fait, c’est exiger la compensation intégrale de nos salaires. L’entreprise AMAL en a les moyens, car pendant que Florange est sacrifié sur l’autel de la rentabilité, Dunkerque produit à 99 % de ses capacités. Les profits seront maintenus, les dividendes redistribués, seuls nos salaires seront amputés !!!

La direction ne s’est pas prononcée sur cette demande argumentée.


vendredi 23 septembre 2011

Notre Force c'est Nous

Communiqué de presse

ArcelorMittal Florange , les organisations syndicales exigent des engagements de l’Etat, première victoire!

Hier soir les Unions départementales CFDT, CFE-CGC, CGT et CGT-FO de Moselle et leurs représentants d'ArcelorMittal Florange ont rencontré le Préfet pour demander à l’Etat d’imposer à MITTAL des engagements sur la pérennisation de la production d’acier à Florange avec la réalisation des travaux de maintenance industrielle et de rénovation des outils indispensables à la continuité de la filière liquide de Florange.

Devant les organisations syndicales, le Préfet de de la Moselle s’est engagé ! Il conditionnera l’accord du financement du chômage partielle au Groupe ArcelorMittal pour le site de Florange comme le demandaient les syndicats.

Concrètement pour permettre de débloquer les fonds pour l’indemnisation du chômage partiel une convention Activité Partiel de Longue Durée (APLD) doit être signée par ARCELORMITTAL et le Préfet.

Cette convention, rédigée par le Préfet, mentionnera l’obligation préalable pour ARCELORMITTAL de présenter au Comité d’Etablissement un programme CREDIBLE de maintenance et de rénovation des installations. La crédibilité de ce programme sera évaluée par les membres du comité d’Etablissement qui donneront un avis. Le Préfet autorisera le chômage partiel si ce programme n’est pas mis en doute par les organisations syndicales.

La convention rappellera également les engagements pris devant les ministres du travail et de l’industrie le 14 septembre dernier : la confirmation de l’arrêt temporaire du Haut fourneau, le non recours à des licenciements, l’intérêt du groupe pour le projet ULCOSS à Florange.

Une première victoire des organisations syndicales pour les salarié-e-s de Florange et l’emploi dans la vallée de la Fensch !

mercredi 21 septembre 2011

Mobilisation

Tous unis pour le maintien de NOS outils et de NOS emplois !
Les organisations syndicales d’ArcelorMittal CFDT, CGT, CFE-CGC, FO appel-lent les salariés et la population du bassin de la Fensch et au-delà à se mobiliser pour imposer le maintien de notre activité industrielle à Florange.

Il faut rapidement s’organiser et agir contre les choix du groupe ArcelorMittal qui consistent à transformer notre site lorrain en site d’appoint conjoncturel, ce qui amène à l’arrêt « temporaire »de notre Filière Liquide. Cette décision va engendrer des suppressions massives d’emplois et fragiliser nos outils sidérurgiques.

De plus, depuis le 1er juillet, un assèchement grave du carnet de commande des aciers pour emballage frappe l’usine de Florange – Ebange.

Que vous soyez sidérurgiste, intérimaire, sous-traitant, commerçant,
cette attaque vous concerne tous, puisque qu’elle fait planer sur tous direc-tement ou indirectement la perte de votre emploi.

En ce début de septembre 2011, sans baisse significative de la demande d’acier, la direction du groupe ArcelorMittal, afin d’orienter ses prix à la haus-se, a décidé d’arrêter ses filières liquides sur les sites continentaux euro-péens. Florange est concerné, dès début octobre. La direction a programmé l’arrêt des Usines à Chaud (Agglomération, Aciérie, Hauts Fourneaux) sans prévision de date de reprise, sans apporter aucun investissement conséquent.

Sur les installations à Froid, le Packaging attend des décisions graves qui pourraient se traduire par la mise sous cocon d’installations.

A l’imposition du chômage partiel, à la crainte de la mobilité et d’être prêté comme un vulgaire objet vers d’autres activités internes ou externes, s’ajoute le fléau des licenciements chez les sous-traitants (350 Emplois Temps Pleins) et les intérimaires (405).

Des coupes drastiques dans les effectifs qui génèrent l’insécurité de l’avenir.

Pour les organisations syndicales de Florange, ArcelorMittal profite d’une si-tuation internationale tourmentée pour faire preuve d’indécence dans le ma-nagement de notre site et de ses salariés. Son véritable but est de flexibiliser au maximum le site de Florange, bénéficiant dans le même temps des aides de l’état (financements publics, exonérations diverses).

ArcelorMittal se porte bien : le groupe vient d’annoncer 2,5 milliards de dollars de bénéfices nets au premier semestre 2011.

Pourtant ArcelorMittal Florange a des atouts non négligeables.
  1. Son usine intégrée.
  2. Son personnel compétent et expérimenté.
  3. Ses produits diversifiés et de qualité (fer blanc, DWI, USIBOR).
  4. La proximité de ses clients.
  5. Un centre de recherche de proximité.
  6. Un réseau ferré, fluvial et autoroutier de qualité.
NOUS DEVONS EXIGER UNE AUTRE POLITIQUE POUR MAINTENIR ET DEVELOPPER LES CAPACITES INDUSTRIELLES ET D’EMPLOI SUR FLORANGE.

Nous invitons la population et les salariés à venir manifester
le vendredi 23 septembre 2011
devant les Grands Bureaux d’ArcelorMittal Florange
à 10 H
Pour dénoncer la casse de nos outils de production
et de nos emplois !

mardi 20 septembre 2011

Tract intersyndical

« Ici Florange. Les sidérurgistes parlent aux sidérurgistes »

A TOUS LES SIDERURGISTES

Le site industriel de Florange a perdu une bataille !
Mais les salariés de la Vallée de la Fensch n’ont pas perdu la guerre !

Des directeurs ont pu capituler, cédant à la panique boursière, oubliant l’essentiel, livrant notre usine aux spéculateurs. Cependant, rien n’est perdu !

Rien n’est perdu, parce que cette lutte est une lutte juste. Dans l’univers libre, des forces immenses n’ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront la politique spéculative du Groupe ArcelorMittal. Il faut que les sidérurgistes de Florange, ce jour-là, soient présents à la victoire. Alors, ils retrouveront leur liberté et leur grandeur. Tel est notre but, notre seul but !

Très prochainement, les élus du CCE et CE seront convoqués à des réunions d’information/consultation sur la phase d’arrêt de la filière liquide et des risques sur le Packaging. Or, l’Article 3 de l’accord sur le Comité d’Entreprise Européen n’a pas été respecté, une fois de plus. En effet, cet article dit en substance que « La compétence générale du CEE est limitée à l’information et à la consultation sur les questions économiques et sociales de nature stratégique et transnationale qui concernent l’ensemble du Groupe ARCELOR MITTAL ou au moins deux entreprises situées dans deux Etats membres différents de l’Union Européenne ou qui excédent les pouvoirs des instances de décision dans un seul Etat membre et qui affectent considérablement les intérêts des travailleurs ».

Et pourtant, Liège a fermé, le P6 de Florange va fermer et un autre haut fourneau d’Ekostahl subira le même sort entrainant des flux de métal à travers plusieurs pays européens affectant, par là même, considérablement les intérêts des travailleurs. Ces choix stratégiques sont bien de la compétence du CEE et ArcelorMittal n’a pas crû bon d’inviter les instances européennes.

Pour nous le Groupe se met hors la loi en ne respectant pas ses propres accords. Donc, aucune installation de doit arrêter sa production tant que les règles d’information/consultation n’auront été respectées.

Un acte de résistance revient aux pouvoirs publics d'Etat qui ne doivent pas accorder au Groupe ArcelorMittal le financement du chômage partiel pour le site de Florange avant qu’au préalable ce dernier ne s'engage à dégager le budget nécessaire à la remise en état de la chaîne d'agglomération de Rombas, des hauts fourneaux P3 et P6 de Hayange, de l'aciérie et coulée continue de Serémange.

Cette solution alternative permettrait de maintenir la filière liquide en état de produire de l'acier le moment venu, elle garantirait du travail à tous les sous-traitants, elle diminuerait fortement l'impact du chômage partiel des personnels d'ArcelorMittal qui pourront épauler la sous-traitance dans les travaux de maintenance.

De plus, la filière packaging qui vit ses pires moments de son histoire doit être confortée par les investissements indispensables sur les outils tels que le 5 cages et les deux lignes d’étamage. L’argumentation fallacieuse de la Direction qui explique la perte de commandes par « l’effet sécheresse » ne tient pas. Le Groupe doit, à l’instar des concurrents, avoir une politique industrielle et commerciale à la hauteur des enjeux.

NOTRE FORCE C’EST NOUS !

Enfin, la plus grande résistance doit venir des salariés eux-mêmes, de tous les salariés quel que soit le statut. Aujourd’hui personne ne peut se prévaloir d’être à l’abri. Il faut démontrer au Groupe et à ses actionnaires que la sidérurgie Lorraine a un avenir et c’est maintenant que ça se décide et vous en êtes les principaux acteurs. Donc si,
Vous êtes en colère contre les décisions du Groupe ? Nous aussi !
Vous êtes inquiets sur votre futur ? Nous aussi !
Vous voulez défendre la sidérurgie de la Vallée de la Fensch ? Nous aussi !

Voilà, pourquoi nous convions tous les sidérurgistes, où qu’ils se trouvent, à s’unir à nous dans l’action, dans la solidarité et dans l’espérance.

Rendez-vous le
vendredi 23 septembre 2011
à 10h
devant les Grands Bureaux d’ArcelorMittal

Notre industrie est en péril. Luttons tous pour la sauver !

WISE MECATEST

La fin d’un système

Depuis le lundi 12 septembre à 6h, les salariés de l’entreprise Wise Mecatest étaient en grève. Accompagné et soutenu par la CFDT depuis la première heure, le personnel lançait, un an après le dernier conflit, un nouvel appel au secours.
Cet atelier, indispensable pour le contrôle des essais physiques de nos bobines avant envoi chez les clients, subit depuis de nombreuses années un totalitarisme de la part de son patron.

Les demandes des salariés sont connues et reconnues, mais restaient inaudibles à la direction :
  • Changement de la direction de l’entreprise
  • Embauches conséquentes permettant une meilleure organisation du travail
  • Un plan de formation digne de ce nom
  • Dédommagement du trop versé à Malakoff
  • Paiement des heures de grève
  • Mise en place d’élection du personnel
  • Augmentation de salaire
  • Annuler les licenciements de deux salariés
Ce mouvement de colère n’est pas le premier. Déjà en mai 2010, 4 jours et 4 nuits de grève, avaient mis à jour de nombreux dysfonctionnements dans cette entreprise. Voir l'historique du conflit ici

La CFDT avait exigé que la direction d’ArcelorMittal intervienne pour un suivi des pratiques plus que douteuses de ce patron. Voir l'issue du conflit ici

Mais chassez le naturel, il revient au galop !

La lutte est payante, les salariés ont enfin obtenu gain de cause, 
  • Un changement de prestataire pour un transfert de l’activité doit aboutir dans un délai de 6 mois maximum.
  • La direction confirme un processus de deux embauches en cours, des embauches complémentaires seront discutées en fonction de l’activité prévisionnelle des prochains mois.
  • La direction va analyser le plan de formation afin d’identifier des formations complémentaires ne passant pas forcément par l’organisme PARSEC.
  • Pendant la durée de transition, les actions menées feront l’objet d’une information mensuelle d’un représentant de la direction d’ArcelorMittal. Seront également abordés les besoins de maintenance des outils
  • A l’issue du jugement du litige en cours opposant Wise Mecatest et Malakoff, tous les salariés ayant travaillé au sein de l’entreprise seront, s’il y a lieu, dédommagés du trop versé des cotisations sociales indûment perçues par Malakoff. 
  • Les salariés ne subiront pas de perte de salaire du fait des jours de grève.
  • L’organisation des élections a été mis en place, la finalisation de ces élection aura lieu le 04 octobre 2011.
  • Chaque salarié sera reçu par la direction afin de faire un examen de sa situation salariale dans les semaines à venir. Tous les avantages mis en place par la direction (tickets restaurant, prime sécurité semestrielle et prime vacance) seront conservés. 
  • Un des deux salariés ne fera pas l’objet d’un licenciement dans le cadre de la procédure initiée par l’envoi d’une lettre recommandée.
Pour la CFDT, une fois encore, la persévérance a porté ses fruits. On ne peut pas impunément bafouer les droits les plus élémentaires des salariés. Le droit à des conditions de travail correctes, le droit au respect le plus élémentaire, tout simplement, le droit à un travail décent.
 
Les salariés de cette petite entreprise (17 personnes) nous prouvent, s’il le fallait encore, que l’union mais surtout l’action fait la force.
 
En ces temps troublés par les annonces catastrophes de la direction d’ArcelorMittal et pour faire changer la politique basée sur le profit, prenons tous exemple sur ces salariés décidés à ne pas baisser les bras devant un système où la main d’oeuvre n’est qu’un coût qu’il faut toujours réduire.
 
Montrons à ces patrons, que rien ne remplacera jamais le savoir faire. Que l’humain doit être le coeur de nos activités.
 
Tous ensemble, nous pouvons faire changer les choses. Les semaines à venir vont êtres décisives pour l’avenir de notre site. Mobilisons nous pour faire changer les projets désastreux de la direction.
 
CFDT, des choix, des actes

vendredi 9 septembre 2011

Arrêt du HFx P6

Ils ont osé !

Voila, le couperet est tombé. Nos craintes étaient légitimes.

ArcelorMittal annonce la fermeture du 2e haut fourneau (P6) à partir du 1er Octobre 2011 pour une durée indéterminée. Ce qui est certain c’est qu’il sera à l’arrêt au minimum jusqu'à la fin de l’année 2011.

La direction est incapable d’annoncer une date de reprise, elle se contente de dire qu’elle l’espère le « plus tôt possible » (sic)

Après la situation dramatique du packaging, le groupe en rajoute une couche en arrêtant la chaine d’agglo, les hauts fourneaux, l’aciérie et la coulée continue.

Au total, ce seront plus d’un millier de salariés qui se retrouveront sans travail en plus des intérimaires remerciés (plus de 400) et des sous traitants (plusieurs centaines).

ArcelorMittal confirme la mise en place du chômage partiel pour le T4 dont on connaitra les modalités très prochainement.

Le talent pool (l’intérim maison) refait surface et la maintenance des outils réduite à néant. Dans quel état seront les installations lorsqu’il faudra redémarrer ?

La Lorraine et Florange sont de nouveaux frappés par la logique spéculative d’ArcelorMittal.

La situation est pire que celle de 2009 où l’ensemble des industries et des sites étaient en souffrance et tournaient au ralenti. En effet, le groupe condamne Florange, non parce qu’il n’y a plus de commandes mais pour obtenir un maximum de profit.

Pendant ce temps, les sites côtiers tournent à plein y compris en faisant des heures supplémentaires.

Le temps n’est plus à la réflexion, il nous faut agir !

De la capacité de tous à nous mobiliser, salariés, CDI, intérimaires, sous-traitants et élus, dépendront les futurs choix sociaux et industriels pour l’avenir de Florange.

Ensemble et massivement refusons l’arrêt de la filière liquide et des lignes du packaging !

Tous unis exigeons d’ArcelorMittal le maintien en activités de tous les outils Florangeois.

L’acier c’est notre métier

Au vu du Comité d’établissement du matin 09 Septembre, vos élus vous feront un retour des mesures sociales mises en place par la direction.

Soyons nombreux
VENDREDI 9 SEPTEMBRE A 13H
AU PASSAGE A NIVEAU DE DASPICH
(Florange, Rue des Romains)

Parce que d'autres solutions sont possibles, ensemble et nombreux, indignons-nous et exigeons le maintien de l'activité industrielle à Florange.

mardi 6 septembre 2011

Encore à nous de payer ?!

Indignons-nous!
MOBILISONS NOUS :
  • Pour dire non à toutes ces injustices, à cette politique opaque sur les commandes et la sous-charge des outils ;
  • Pour refuser le chômage et la baisse des salaires de l'ensemble des salariés du site ;
  • Pour soutenir les intérimaires et les sous-traitants ;
  • Pour exiger de l'équité de traitement dans les investissements, dans les embauches et dans le traitement social :
 Il est temps de mettre un coup de pied dans la fourmilière, non ?

Les syndicats de Florange organisent une conférence de presse et invitent tous les salariés (CDI, CDD, intérimaires, sous-traitants) à une Assemblée Générale le
VENDREDI 9 SEPTEMBRE A 13H
AU PASSAGE A NIVEAU DE DASPICH

Parce que d'autres solutions sont possibles, ensemble et nombreux, indignons-nous et exigeons le maintien de l'activité industrielle à Florange !

samedi 3 septembre 2011

CR CE AMAL Florange août 2011

SITUATION DU MARCHE ET MARCHE DES INSTALLATIONS

Le mois de juillet étant un mois de faible activité, les coûts de production et coûts ajoutés se sont dégradés. Les coûts de maintenance, impactés par l’effet tonnes, ont aussi beaucoup pesé de façon négative sur les résultats des différentes filières de Florange.


En septembre, la Direction annonce viser un fonctionnement au minimum technique des installations en termes de capacité de production. La marche du haut fourneau P6 sera ajustée à celle de l’aciérie.

A ce jour, les programmes de production de la coulée continue, qui sont encore en cours d’évaluation, ne devraient pas dépasser les 80 000 tonnes. La Direction annonce même, compte tenu des stocks disponibles, une production de 70 000 tonnes !

Pour finir, la Direction précise que le fonctionnement des outils au quatrième trimestre n’est pas encore arrêté et qu’à ce jour, il n’y a pas de consigne d’arrêt du haut fourneau P6.

Suite à ce discours émaillé d’incertitudes, d’obligation de réagir au jour le jour, l’oreille toujours collée sur l’écouteur du téléphone en attente des dernières directives de la BD Nord nébuleuse en termes de marché et d’activité, M. Renaudin nous informe que les réparations essentielles du haut fourneau P3, actuellement à l’arrêt, ont été différées jusqu’au projet de redémarrage de celui-ci. Ces travaux (changement d’un certain nombre de boîte à eau et réfection des coopers) nécessitent 2,5 mois de délais d’exécution.

En résumé, à 9 h du matin, nous sommes dans une situation terrible dans laquelle un arrêt ou un démarrage d’installations reste une éventualité toujours possible et subitement à 11 h, de cette même matinée, dans cette même réunion, nous passons à une vision au trimestre pour effectuer les travaux obligatoires sur le P3 !

Pour la CFDT, il n’y aura pas de préparation au démarrage. Comme dans le passé, quand les clients passeront les commandes, tout va s’accélérer, branle-bas de combat. A la trappe l’entretien, la pérennité des outils, la formation, etc…Il va falloir produire, produire beaucoup et vite et une fois les stocks reconstitués, nous subirons à nouveau les contraintes d’imposition de CP, JRTT, vidage des compteurs, chômage etc…

Les arrêts et redémarrages se font en cascade en fonction de la demande, sans vision industrielle et sociale. Florange et Liège sont les deux sites les plus impactés par cette stratégie de destruction des outils et des hommes.

En même temps que nous subissons à l’extrême les répercussions de la baisse d’activité, l’autre site d’AMAL, situé à  Dunkerque, n’arrive pas à fournir la demande.
En même temps que des décideurs inconscients condamnent notre filière liquide en la maltraitant faute d’y amener les volumes de production capable de garantir un fonctionnement minimum de sécurité, nous recevons 115 000 tonnes de brames par mois de Dunkerque !

Faute d’arguments contraires il n’y a pas eu de débat suite à cette intervention et comme seule réponse, la Direction nous a donné rendez-vous au CE de septembre dans lequel promis – juré, nous auront plus d’informations.

HORAIRES DE TRAVAIL

Pour répondre à une demande d’un certain nombre de salariés, les membres du CE ont interpellé la Direction afin d’effectuer une consultation sur le choix des horaires de travail pour les postés. La réponse de la Direction est catégorique, c’est «NON» et qu’il n’est pas prévu d’entamer une telle consultation.

PACKAGING

Pour les salariés Packaging ou directement impactés par la baisse d’activité du Packaging (IC, ETAM, Jours et postés), l’adaptation à la charge se fera :
  • – Par la fermeture les 2, 9, 16, 23 et 30 septembre 2011 (avec fermeture self Ebange).
  • – Par le positionnement, si nécessaire, de postes d’arrêts complémentaires pour chaque outil en fonction des postes creux identifiés.
Compte-tenu des campagnes DWI, certains arrêts positionnés les vendredis pourront être décalés aux lundis.

Pour l’ensemble des autres salariés de jour du site de Florange (IC et ETAM) :
Fermeture le vendredi 16 septembre 2011. (avec fermeture des 3 selfs)

Ces mesures seront réalisées par : La récupération des heures des compteurs (HS, RC, Astreinte, Kform 2010/2011), la prise de congé, la prise de JRTT et anticipation des JRTT de T4 si nécessaire.

Il sera proposé aux salariés dont les compteurs (CP, HS, RC, Astreinte, KForm), ne permettent pas de couvrir les périodes de fermetures, les actions suivantes :
  • Activités dans d’autres secteurs de l’entreprise ;
  • Formations aux outils et aux métiers, notamment pour les salariés récemment arrivés ;
  • Renfort dans les équipes de maintenance du Finishing ;
  • Reprise d’activités de co-traitance ;
  • Sécurité des installations si besoin et compétence acquise,
Proposition à quelques salariés, sur la base du volontariat, des détachements temporaires sur d’autres lignes ou activités (polycompétence).

La CFDT est intervenue, une nouvelle fois, sur la situation catastrophique du Packaging. Le carnet de commande n’a jamais été aussi bas, 50% des prévisions et ce chiffre ne cesse de baisser. Parmi d’autres facteurs, la politique d’augmentation des prix pénalise cette filière. Et encore une fois, ce sont les salariés qui vont faire les frais de la rentabilité des actionnaires.

T4 : RETOUR DU CHOMAGE PARTIEL

Au vu des prévisions de charge pour le T4, la Direction de Florange a interpellé la coordination France afin de préparer une demande d’APLD (activité partielle de longue durée).

La CFDT a voulu savoir qui serait concerné par cette demande. La Direction ne répond pas clairement : «Le Packaging c’est sûr. Mais pour le Primary, nous ne savons pas encore».

Aux grands maux, les grands remèdes. La Direction nous ressort les recettes qui ont fait leur preuve en 2009 et qui nous ont permis, rappelons-le, de traverser la crise mieux que certains.

Et à nouveau, c’est Florange qui trinque !

Ce qui pouvait être compréhensible en 2009 ne l’est plus du tout aujourd’hui. La situation dans laquelle se retrouve notre établissement est essentiellement due à la politique commerciale du groupe.

Nos dirigeants sont prêts à tout pour maintenir leurs marges sur le Packaging et la variable d’ajustement pour y parvenir n’est autre que le salarié de Florange.

Pour la CFDT c’est inadmissible, c’est directement le pouvoir d’achat des travailleurs qui est impacté et cela en toute impunité.

DIVERS

M. Martin SERGENT prend la Direction des ressources humaines de Florange à compter du 26 septembre 2011, en remplacement de M. Laurent GUERRA qui nous quitte le 1er novembre 2011.