jeudi 23 mars 2017

CR CE AMAL Florange Mars 2017

Marche des installations et situation du marché
En février, la cokerie, le train à chaud et le couplage ont été en avance sur leur programme.
Concernant la cokerie, le gap par rapport à celle de Bottrop évalué à environ 15 €/t est résorbé de moitié. Les taux de torchage des gaz sont inférieurs à 1 % ce qui est une bonne performance.
Quant au train à chaud, le gap visé à 16 €/t par rapport à celui de Dunkerque, s’élève à 19,80 €/t en février. La performance réalisée sur les produits dédiés au marché de l’automobile a été bonne. Sur les produits destinés à la filière Packaging, des problèmes de mise au mille sont à déplorer.
Le RCM, la galvanisation ont été en retard par rapport au programme pour des problèmes de casse de l’outil. Concernant la ligne de galvanisation, la chaîne de l’accumulateur supportant le contre poids a cassé. Le dernier plan d’action de cette ligne prévoyait le changement de cette chaîne qui devait être réalisé pendant l’arrêt annuel. Les augmentations de capacités ont fragilisé cette zone qui va bénéficier d’une révision de conception.
La ligne d’électrozingage, en retard en termes de production, a détérioré, par un effet volume, ses coûts en février.
Le train 5 cages est en retard et l’étamage, bien qu’étant au programme, n’a pas réalisé une bonne performance en termes de coûts. En effet, des postes d’arrêts ont été rouverts pour réaliser le programme.
Concernant la situation du marché, les coupes de carnet liées au manque de brames s’élèvent à 65 kt pour le T1. Pour le T2, les lignes seront bien chargées malgré un léger fléchissement du carnet industrie et une baisse d’environ 5 000 t de produits destinés à la filière Packaging.

CSI
Les principaux éléments qui constituent l’indicateur CSI sont : l’approvisionnement des matières, la fiabilité des outils et la qualité des produits.
Depuis plusieurs semaines, l’indicateur CSI n’est pas au bon niveau et donc ne contribue pas pleinement au calcul de l’intéressement. En cause, la SNCF qui n’assure pas un approvisionnement en brames constant et régulier. Ceci pose des problèmes de disponibilité et de dispersion des brames.
En fait, nous n’avons pas la bonne brame au bon moment. Il nous faut donc revoir le volume de produits dont nous avons besoin devant les lignes.
Pour un fonctionnement optimal, afin d’éviter toutes réparations, dès l’aciérie de Dunkerque les brames ont déjà leur affectation. Pour réussir ce fonctionnement, il faut de la fluidité dans le transport.
Des réunions avec la SNCF sont prévues pour remédier à ces soucis qui impactent nos approvisionnements, mais aussi nos livraisons car de plus en plus de camions sont utilisés pour pallier les manques SNCF.

Conditions particulières de travail
En réponse à une question posée lors de cette réunion, Mme Bonnard a clairement affirmé la position de la direction de Florange sur le respect de l’accord, tant sur ce qui est écrit, que dans l’esprit de la négociation. Selon la Présidente du CE :
« Le problème auquel nous devons faire face collectivement est, que la partie raccordement ne peut pas se dérouler actuellement comme c’était prévu dans l’accord du fait qu’il n’y a pas de crédit spécifique. Ce qui a déjà été fait, c’est le maintien de la mesure pour que personne ne perde de salaire. Pour la direction de Florange cette première mesure est une mesure afin de trouver une solution de raccordement conforme à l’esprit de l’accord et cela j’y tiens. Une commission de suivi des signataires sera rapidement réunie, il ne faut pas que cela traîne. »
Cette clarification n’a suscité aucun commentaire, d’aucun élu présent dans la salle.
Pour la CFDT, nous avons, comme beaucoup, entendu les bruits professés certainement par des adeptes du billard à trois bandes, qui souhaitaient solder un accord de Florange en l’incluant dans une future négociation d’AMAL. Nous l’aurions refusé et nous nous sommes préparés à les contrer.
La négociation est un art difficile qui demande confiance et considération réciproque.
Ce sont ces valeurs qui ont été réaffirmées par la présidente du CE. C’était la condition pour qu’une délégation CFDT participe à la commission de suivi.

Social
Embauche-recrutement
Comme annoncé précédemment, le processus de recrutement suit son cours en ce début d’année. Ainsi pour le mois de février il y a eu :
  • 7 CDD transformé en CDI : 1 au TAC, 4 à Florange-Ebange (1 à la VEB et 3 au 5 Cages) et 2 à Sainte-Agathe (couplage)
  • 2 CDI direct : 1 à la Supply Chain et 1 en maintenance posté à Sainte-Agathe.
  • Par ailleurs, 3 CDD ont été recrutés (1 à DMAE (IC) maintenance centrale, 1 à Sainte-Agathe (IC) et 1 à l’OMP). D’autres embauches sont prévues pour le 1er semestre 2017 notamment à la cokerie qui va bénéficier d’un renfort d’intérimaires.
10e CP
Le 10ème CP sera versé avec le salaire de mai
Les élus CFDT ont interpellé Mme Bonnard concernant le versement de cette prime aux salariés postés. En effet, voici deux années qu’aucun posté n’a touché cette prime. Si l’explication selon laquelle, suite à l’action au tribunal d’une OS d’un autre site, le quota de CP de ces agents était passé de 20 à 25 jours, rendant impossible le versement du 10ème CP.
Cette « excuse » ne tient plus aujourd’hui.
Nous invitons donc les salariés à bien contrôler leur fiche de paie de Mai.
Affaire à suivre…
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Renforts d’ été
La direction nous informe que l’objectif est de tendre systématiquement vers le 0 renfort d’été. Pourtant, certaines demandes pourront être acceptées selon la marche des outils ligne par ligne.
Les démarches à effectuer sont identiques aux années précédentes, les profils recherchés sont plutôt techniques et avec une disponibilité de 2 mois.
La CFDT a rappelé à la direction qu’il était dommageable pour une entreprise comme la nôtre « dite sociale » de diminuer chaque année le nombre de renforts été.
Mme Bonnard souligne qu’une demande a été faite à l’agence d’intérim PROMAN pour positionner les enfants d‘agents y compris ailleurs que dans notre entreprise.

Les représentants CFDT regrettent cette politique mise en place depuis plusieurs années par la direction. Alors que jadis, notre société jouait bien son rôle d’entreprise socialement responsable en permettant aux enfants de salariés de faire leurs premiers pas dans le monde du travail, elle a aujourd’hui démissionné sur ce sujet.

mercredi 8 mars 2017

Droits de la femme

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