vendredi 30 mai 2008

Dernières avancées

Les toutes dernières avancées obtenues, suite au forcing de la CFDT et la CFE-CGC, lors du CE du 30 mai.

T.P.F.C.Temps Partiel de Fin de Carrière
La rémunération est portée à 80 % + 5 % au lieu de 75 % + 5 % du brut pour un temps de travail de 50 % en moyenne.
De même, la prévoyance et la retraite (de base + complémentaire) seront cotisées sur la base du temps plein à la charge de l’employeur.
Droits à l’IRUS conservés.

ADR : Allocation de Départ en Retraite.
IMR : Indemnité de Mise à la Retraite.

Pour les retraites et les TPFC , une indemnité complémentaire viendra s’ajouter à l’ADR de manière à ce que le montant global soit équivalent à celui de L’IMR. Soit 7 mois de salaire maxi pour l’IMR au lieu de 4,5 mois maxi pour l’ADR.

La prime complémentaire d’aide à la Mobilité Géographique.
La prime est portée à 3 mois de salaire brut (au lieu des 2 mois précédemment obtenus)

C.E.T. Compte Epargne temps
La Direction accepte enfin la monétarisation des comptes épargne temps des salariés mutés.

I.C.L. Indemnité Complémentaire de Licenciement.
Majoration de l’I.C.L. selon l’âge ; plus 2 mois à moins de 45 ans ; plus 4 mois entre 45 et 50 ans ; plus 5 mois de 50 à 56 ans.
ICL mini 6 mois (au lieu de 4 mois) et ICL maxi 21 mois (au lieu de 18 mois).
Plus 2 mois si un nouvel emploi est retrouvé en moins de 3 mois durant le congé de reclassement.

La CFE-CGC et la CFDT ont poussé les négociations jusqu’au bout à tous les niveaux et se félicitent des avancées obtenues pour les salariés.

jeudi 29 mai 2008

Des réponses attendues

LA CFDT ET LA CFE-CGC INTERPELLENT LA DIRECTION DES PRODUITS LONGS EUROPE


Par l’intermédiaire du représentant CFDT au Comité d’Entreprise européen, la CFDT et la CFE-CGC ont interpellé la Direction des Ressources Humaines des Produits Longs Europe sur les mesures d’accompagnement du plan social de Gandrange. Les mesures annoncées jusqu’à ce jour, même si elles marquent des avancées significatives, restent pour nous, encore insuffisantes.

Pour la CFE-CGC et la CFDT Gandrange, des revendications importantes restent en suspend, à savoir :

- Le T.P.F.C (Temps Partiel de Fin de Carrière) : nous exigeons une meilleure indemnisation que les 75+5% annoncés par la Direction, nous demandons également que les cotisations retraites régime général soient payées par l’employeur sur la base des 100% du salaire et que la date d’entrée en TPFC soit la date d’entrée en vigueur du Plan de Sauvegarde de l’Emploi.

- L’IMR (Indemnité de Mise en Retraite) doit être appliquée en lieu et place de l’ADR (Allocation de Départ en Retraite) soit 7 mois de salaire maxi pour l’IMR au lieu de 4,5 mois maxi pour l’ADR, de plus l’IMR n’est ni cotisable ni imposable.

- La prime complémentaire d’aide à la Mobilité Géographique doit passer de 2 à 4 mois de salaire et concerner les salariés mutés au LCB

- Le paiement des CET (Compte Epargne Temps) doit être possible lorsque les salariés le souhaitent.

- L’ICL (Indemnité Complémentaire de Licenciement) pour les salariés qui pourraient être concernés, à leur initiative, doit être majorée de façon significative.



La Direction a bien entendu toutes nos revendications et nous a assuré que des réponses allant dans le bon sens nous serons données lors du C.E du 30 mai.
La CFDT et la CFE-CGC Gandrange vous tiendront informé dès la fin du C.E de vendredi. Sans faillir, nous continuerons à défendre les intérêts de tous les salariés.

mercredi 28 mai 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE FGMM-CFDT

En réponse à une demande de la FGMM-CFDT, ArcelorMittal donne des garanties de pérennité du site de Gandrange et de la sidérurgie lorraine.
Par courrier du 26 mai 2008, la FGMM-CFDT (Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie) a demandé des garanties contractuelles à ArcelorMittal sur la pérennité du site de Gandrange et plus largement des engagements sur le devenir de la sidérurgie en Lorraine dans les termes suivants :
« Dans le contexte difficile de restructuration du site de Gandrange, au cours des différents échanges avec les responsables industriels du groupe, le Gouvernement français et Monsieur le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, chacun a exprimé sa volonté de maintenir une activité sidérurgique pérenne à Gandrange.
La CFDT partage cette ambition et a oeuvré pour mettre au coeur des débats l’avenir industriel du site et du bassin mosellan.
Mais il faut maintenant poser des actes qui ramènent sérénité et confiance du personnel et de la population.
A plusieurs reprises, nous avons fait part de notre vision des enjeux et défis industriels à relever sur le site, en Lorraine et en France. Concernant l’avenir du LCB (laminoir), il est primordial pour nous, pour le site et le bassin de vie de Gandrange, de conforter l’outil en pariant sur un avenir à long terme.
C’est pourquoi la CFDT vous demande la contractualisation de vos engagements en termes industriels, en reprenant les engagements d’investissements que vous avez annoncés, complétés d’un engagement ferme de durabilité des installations, avec l’inscription d’une durée minimum garantie de production sur le site de Gandrange dans les conclusions de la procédure du livre III actuellement en cours de discussion.
Par la sécurité qu’elle apporterait aux salariés et aux collectivités locales, cette perspective créerait les conditions indispensables aujourd’hui à la poursuite d’une activité dynamique.
Par ailleurs, conforter l’avenir du LCB de Gandrange donnerait confiance aux investisseurs potentiels pour la revitalisation de ce territoire.
Notre capacité commune à construire des accords garants des intérêts de chacun et du devenir industriels de la Lorraine, conforterait la voie du dialogue social, comme moyen d’anticipation et d’élaboration de solutions concrètes.
»
La Direction Générale d’ArcelorMittal pour la France, vient de répondre à la FGMM-CFDT, par courrier du 28 mai 2008, dans les termes suivants :
«L’ambition du Groupe, ainsi que l’a annoncé à différentes reprises notre Président M Mittal est de donner un avenir pérenne à notre industrie sidérurgique en France, et tout particulièrement en Lorraine.
C’est ainsi que nous avons confirmé, au titre des actions de revitalisation insérées dans le Livre III qui vient d’être adressé aux membres du Comité d’entreprise de Gandrange, que le Groupe s’engageait à investir 24 millions d’euros dans différentes activités conduisant à la création de 104 emplois à Gandrange.
Par ailleurs nous avons décidé la création d’un centre de formation en Lorraine dont la finalité est d’assurer la formation professionnelle des jeunes que le Groupe aura à intégrer dans nos effectifs dans les années à venir.
Ces investissements s’ajoutent à ceux annoncés dans le Livre IV pour le LCB (6 millions d’euros, 20 emplois créés).
Ces éléments marquent clairement la volonté du Groupe de pérenniser son activité en Lorraine et en particulier celle du LCB dont nous garantissons, au-delà de ce qui précède, une durée minimum d’activité jusqu’au 1er janvier 2014.
Nous proposons, dans ce cadre, la création d’une commission de travail comportant 6 représentants du personnel et 4 représentants du Groupe, et qui sera présidée par le membre de la Direction Générale en charge du secteur Long Carbone ou son représentant. Cette commission aura pour mission de suivre, chaque année, l’évolution de l’activité industrielle du site ainsi que l’évolution des marchés correspondants.
»

Cette réponse constitue un engagement politique et juridique d’ArcelorMittal au plus haut niveau. La FGMM-CFDT en prend acte positivement et décide de la rendre publique, considérant qu’il s’agit d’une garantie importante exceptionnelle qui répond à sa demande :
- en confirmant par un acte écrit et opposable, le montant de 24 millions d’euros d’investissements et la création de 104 emplois sur l’établissement de Gandrange,
- en créant un engagement supplémentaire, avec une durée minimum de cinq ans des activités de Gandrange et la création d’une commission de suivi.
Cette réponse est le résultat concret de l’action responsable menée par la CFDT et la CGC sur ce dossier, pour rechercher les conditions de sa pérennité et le maintien d’un maximum d’emplois sur le site, au travers de contre-propositions alternatives puis de contreparties économiques et sociales.

mardi 27 mai 2008

LA PETITION A PAYE !

Des avancées encore insuffisantes
Suite au dépôt de la pétition CFDT, CFE-CGC, signée massivement par les salariés, qui demandait l’octroi d’une indemnité de préjudice subit par l’ensemble du personnel, la Direction accorde une aide à la mobilité géographique équivalent à : 2 mois de salaire brut.

La CFDT et la CFE-CGC sont satisfaits de cette avancée non négligeable.

Cependant, nous regrettons que cette aide soit limitée à seulement 2 mois bruts et ne soit accordée qu’au personnel muté sur un autre site du groupe.

Fin de carrière : TPFC (Temps Partiel de Fin de Carrière)

Concernant la prise en charge des cotisations à 100 % au régime général, la Direction donnera la réponse le 30 mai (à l’étude au niveau juridique).
Sur les conséquences d’un éventuel passage de 40 à 41 ans de cotisations, le dispositif sera ajusté.
Pour la date d’entrée dans le système, selon la Direction, cela se fera au moment de la suppression du poste.

Pour le salarié en TPFC, il sera rémunéré à hauteur de 80 % de son salaire antérieur.

Concernant la demande de bonification sous forme d’abondement dans le CET, la Direction répond : « ce n’est pas envisagé ».

L’ADR (Allocation Départ Retraite) sera payée sur la base du salaire 100%.
L’ADR sera bonifiée pour les retraites normales des personnels pouvant prétendre à prendre leur retraite en 2008 et 2009.


Pour la CFDT et la CFE-CGC, ces avancées sont encourageantes, mais néanmoins encore insuffisantes. La Direction doit mieux faire !

vendredi 23 mai 2008

Des CE Hors tension !

Compte-Rendu du CE Extra du 22 mai et du CE du 23 mai 2008
La CFDT a décidé pour cette fois de vous faire le compte-rendu des deux réunions du CE en ne parlant pas volontairement de la situation commerciale, de la marche des installations, etc ... du mois d’avril.

La Direction a d’emblée fait un bilan provisoire du conflit, qui s’élève à 5 millions d'euros en perte de production auxquels il faut ajouter le coût des dégradations en cours de chiffrage. Les outils principaux n’ont pas subi de dommages importants, ce qui a permis de redémarrer dans de bonnes conditions. Au CE extraordinaire du 22 mai, il y avait aussi, à l’ordre du jour, les modalités de rémunération des jours de conflit. A ce titre, la Direction a confirmé que pour les grévistes, 30 % du temps total serait pris en RTT ou en CP, le reste des jours serait étalé sur 4 mois à partir de juin. En ce qui concerne les non grévistes, la Direction demande que les salariés prennent 1 jour de RTT ou de CP, par solidarité, le reste étant considéré comme travaillé.

La CFDT n’admet pas que les salariés non grévistes soient contraints à la solidairité d’un mouvement auquel ils n’ont pas souhaité participer !

Elle nous a également annoncé que le retard de livraison client s’élève à plus de 30.000 t, retard, qui a mis en grande difficulté certains de nos clients qui travaillent avec des stocks tampons trop justes. Afin de conserver ces clients et rassurer les autres, elle envisage de faire travailler le TAB tous les samedis après-midi jusqu’à fin juin et le LCB, le dimanche matin sur la même durée. Le prix des ferrailles a encore augmenté, ce qui aura également des conséquences sur nos clients.

Pour la CFDT, la Direction porte l’entière responsabilité de ce conflit, car nous avons attiré son attention, à plusieurs reprises, depuis des semaines, au sujet de l’inquiétude des salariés et de l’importance de les rassurer sur leur point de chute et du déroulement des opérations ! La Direction comme à son habitude n’a pas communiqué, les chefs d’unités, les cadres, etc ... ont été livrés à euxmêmes et écartés des informations essentielles et des décisions que celle-ci prenait. Concernant le travail des samedis après-midi au TAB et du dimanche matin au LCB, nous pouvons comprendre que pour le LCB, la perte de clients puisse avoir des conséquences graves sur sa pérennité. Aussi, nous voulons qu’au delà du simple traitement légal, les salariés qui feront cet effort supplémentaire, y trouvent leur compte ! L’offre doit être attractive ! Cependant, comme l’organisation du travail incombe légalement à l’employeur, nous nous sommes abstenus lors de la consultation.


ACCOMPAGNEMENT DE LA MOBILITE
La Direction a confirmé ce qui avait été dit lors de la réunion du 20 mai, et nous a donné les détails de la réévaluation qu’elle a accepté dans ce domaine.

La CFDT a rappelé que ces mesures allaient concerner très peu de salariés, dans ce cas la Direction doit faire plus d’efforts, pour ceux qui se sont donnés sans compter pendant des années !

CONTRAT FOURNITURE "LONG TERME" LCB
La Direction a répondu en partie, favorablement à notre demande à propos d’un contrat qui lierait le LCB et notre futur fournisseur en billettes comme celui d’Areva avec le Creusot (qui fait parti de notre groupe) pour ne rester qu’en France. Ce contrat ira jusqu’en 2014 et il sera reconduit par tacite reconduction.

La CFDT prend acte de cette avancée significative, bien que nous souhaitions un contrat sur 20 ans.

PERIODE DE DETACHEMENT
La Direction a confirmé que l’entretien à la fin du 1er mois de détachement pourrait déboucher directement sur une mutation définitive si les deux parties sont d'accords.

Pour la CFDT, c’est une avancée qui permet au salarié, comme à l’entreprise accueillante, de faire le point et de s’engager !

COMMISSION DE SUIVI ET DE RECOURS
La Direction a précisé le rôle de la commission de suivi et de recours en cas de litige sur l’OVE. Elle rappelle que la commission ne peut que donner des recommandations et que la décision finale revient au chef d’entreprise.
Cependant, afin de respecter la parité, en cas de vote dans l’examen d’éventuels recours, le représentant SODISID n’y participera pas. La commission qui aura le droit de vote est composée comme suit :
- 1 représentant par organisation syndicale + le Secrétaire du CE,
- 1 représentant de la Direction,
- 1 représentant des ressources humaines de la société,
- 2 représentants de la cellule USMR,
- 1 représentant de la DDTE (inspection du travail).

La CFDT considère cette proposition de façon positive et allant dans le bon sens. Toutefois le sérieux du travail fait en amont doit aboutir à une bonne OVE, si la Direction veut réussir le PSE de manière exemplaire !

INDEMNITE DE PREJUDICE, AIDE A LA MOBILITE
La CFDT et la CFE-CGC ont insisté fortement auprès de la Direction sur l’importance d’une telle aide.


Pour le personnel qui sera muté, cela aidera grandement à l’acceptation de l’OVE, cela participera à le décharger de soucis supplémentaires. Pour les salariés du LCB, cela a également énormémént d’importance, car ils ne doivent pas être laissés pour compte ! Nous avons donc fait circuler une pétition dans ce sens, et nous la remettrons à la Direction lundi matin. La Direction doit amener encore des réponses à la commission le lundi 26 à 14 heures. Nous vous tiendrons informés de l’évolution des points qui restent en suspend.

JOBS D’ETE
Une quarantaine de jobs d’été a été recensée pour juillet et août (priorité aux enfants du personnel !). Il reste encore des places à pourvoir.

ARRETS D’ETE
Pour l’instant, la Direction ne prévoit pas de changement

mardi 20 mai 2008

Revendications globalement entendues


Compte rendu de la 2ème Commission préparatoire au CE du 30 mai 2008.


Offre Valable d’Emploi

En plus de l’acceptation d’une commission de coordination de suivi et de recours, la Direction annonce la possibilité d’obtenir une 2ème OVE, sur demande motivée du salarié, avant les démarches de reclassement.

Pour la CFDT, cette possibilité de 2ème OVE, à l’initiative du salarié, est une avancée non négligeable.


Pré positionnement

La Direction confirme ce qui a été dit lors de la précédente commission à savoir :

chaque salarié appartenant à une catégorie d’emploi supprimé, aura un entretien individuel avec la cellule USMR (Unité Service Mobilité Reclassement) en fonction de ses aspirations, compétences et des emplois disponibles.
Le salarié sera informé du lieu de sa future affectation.

Pour la CFDT, ce pré positionnement est un véritable gage d’équité entre ceux qui partent les premiers et ceux qui partiront les derniers.
Cela permet également de rassurer les salariés sur leur point de chute


Mesures d’âge

La Direction nous a enfin donné la réponse en ce qui concerne les demandes sur les mesures d’âge.
Elle a annoncé la mise en place de TPFC (Temps Partiel Fin de Carrière) pour les salariés pouvant justifier la possibilité de retraite à taux plein, dans un délai maximum de 3 ans.
Temps de travail 50 %, Rémunération 75 % + 5% sous forme de prime
Prise en compte de la prévoyance et de la retraite complémentaire sur la base du temps plein par l’employeur.
Maintien de ses salariés aux effectifs de Gandrange.

Pour la CFDT, il faut encore aller plus loin et prendre en compte la retraite principale ainsi que la mise en place d’un abondement dans le CET !

Maintien du salaire

Dans le cas d’une éventuelle perte de salaire due au reclassement, la Direction confirme le maintien du salaire à 100 % pendant 24 mois. Que les coefficients seront maintenus en France et l’ancienneté conservée.

Pour la CFDT, le maintien du salaire doit être la garantie minimale.

Intérimaires

La position de la Direction reste inchangée, à savoir :

recensement des profils (compétences acquises), transmis aux différents sites de la région et à l’USMR, ainsi qu’un travail en amont avec les agences d’intérims.

Pour la CFDT, nous réitérons notre demande d’intégration dans le dispositif, afin de ne pas perdre ces compétences acquises dans notre groupe.


Période de détachement

La Direction confirme que la période de détachement est au maximum de 3 mois et n’a pas vocation à être systématique. Le salarié aura un entretien de suivi au bout d’un mois, qui pourrait être la durée normale d’essai.

La CFDT constate que la Direction s’engage à inscrire dans l’accord, que la période de 3 mois ne sera qu’exceptionnelle, comme nous l’avons demandé.

Accompagnement de la mobilité

La Direction a annoncé des avancées dans ce domaine, dont voici quelques exemples :

- ICL minimum : 4 mois
- Aide à la création d’entreprise : 15.000 €
- Congé de reclassement en fonction de l’âge, 4/6/9 mois
- Majoration ICL selon l’âge (fin de carrière échue)
- Indemnité compensatrice loyers pendant 36 mois
- Prime pour acquisition d’un nouveau logement,
- Etc, …

Pour la CFDT, toutes ces avancées ne concerneront qu’une faible partie du personnel. La Direction doit faire mieux dans ce domaine !


Indemnité de préjudice et de mutation

La Direction donne une réponse négative.
Face à la demande unanime des organisations syndicales, elle décide de prendre un nouveau temps de réflexion.

Pour la CFDT, il est déplorable que la Direction ne prenne pas en compte la demande légitime des salariés sur le préjudice causé par le reclassement. Nous demandons à la Direction de revoir sa position avant le 30 mai.


Revitalisation

La Direction confirme dans le cadre d’une convention discutée avec le Préfet dans les 6 mois à venir, l’investissement de 20 M d’€ pour les projets industriels permettant la création de 104 emplois, d’un centre de formation et des projets de partenariats(Powéo,…).

La CFDT prend acte. Le Préfet a l’entière responsabilité de la mise en œuvre des décisions prises par le Groupe et des promesses de l’Etat.

Contrat de Fourniture « Long Terme » LCB

A la fermeture de l’aciérie, un contrat commercial « Long Terme » sera défini avec le fournisseur de billettes du LCB pour une durée qui sera précisée à la réunion du 23 mai.

Pour la CFDT, cette garantie est un grand pas en avant, mais la pérennité du LCB dépendra de la durée du contrat

Analyse CFDT
Nos revendications ont globalement été entendues, le CE du 23 mai devrait nous apporter les réponses aux questions restées en suspend.
Cependant, l’indemnité de préjudice, légitime pour les salariés est un point que nous devons obtenir.
La revitalisation du site est impérative pour le bassin
Le Groupe et l’Etat se sont engagés. Une commission tripartite (ArcelorMittal – Pouvoirs Publics – Organisations Syndicales) doit être mise en place rapidement ! Les engagements doivent être gravés dans le marbre comme promis !!!

samedi 17 mai 2008

Des réponses mais peut mieux faire !

Compte rendu de la commission préparatoire au CE du 30 mai 2008
Des réponses et des avancées de la part de la Direction mais peut mieux faire...

Pré-positionnement

Chaque salarié occupant un emploi supprimé aura un entretien avec la cellule USMR au cours duquel, en fonction de ses compétences et des emplois disponibles, il sera informé, après son accord, du lieu de sa future affectation (Florange, Luxembourg, …) Cela débutera en juillet, la Direction prévoit 60 entretiens par jour en mettant les moyens nécessaires pour le faire.
Pour la CFDT il est urgent de rassurer le plus rapidement possible les salariés sur leur point de chute. Ce pré-positionnement doit être un véritable gage d’équité entre ceux qui partiront les premiers et ceux qui partiront en dernier.

Offre Valable d’Emploi

La Direction reste sur sa position, à savoir, 1 seule OVE proposée afin de ne pas susciter des surenchères dans les propositions . Cependant la Direction accepte la création d’une commission de coordination, de suivi et de recours des reclassements. Elle sera composée d’1 membre par organisation syndicale, le secrétaire du CE, un représentant de la cellule USMR, un représentant de la DAS, un représentant de la DDTE. Cette commission intervient avant la validation du refus de l’OVE et en cas de litige.

Pour la CFDT la direction a accepté la création d’une commission de recours comme nous le demandions qui sera un garde-fou contre les dérives éventuelles. L'OVE ne sera actée qu'une fois le salarié ayant accepté la proposition de reclassement.

Indemnité de préjudice, de mutation

La Direction ne répond pas et se réfugie derrière la décision du Groupe ArcelorMittal. La réponse nous sera communiquée lors de la prochaine réunion du CE le 23 mai 2008.

Pour la CFDT, cette demande est légitime car les salariés sont, eux seuls, les victimes de la fermeture. Le préjudice est réel. Une réponse favorable serait un signe fort de la reconnaissance de cela et apaiserait une situation tendue.

Période de détachement

La période de détachement avant mutation est de 3 mois. La Direction joue sur les mots et nous signale qu’il est écrit « la durée ne pourrait excéder 3 mois ». Elle propose néanmoins que le salarié détaché ait un entretien avec sa nouvelle hiérarchie au bout d’1 mois qui pourrait être la durée normale d'essai, sauf cas particulier.
La CFDT prend acte de cette avancée, et insiste pour que la direction inscrive dans l'accord que la période de trois mois ne sera qu’exceptionnelle.

Pérennité du LCB

La CFDT avait demandé à la Direction des garanties solides sur la pérennité du LCB avec un engagement ferme du groupe. La Direction a très bien compris le message et le corporate semble avoir l’intention d’y répondre favorablement tout en refusant une garantie sur 25 ans. La réponse n’est pas tranchée, la réponse nous sera transmise le 23 mai 2008.
Pour la CFDT, cette garantie est indispensable pour assurer une réelle pérennité au LCB et aux emplois du personnel. Nous attendrons les écrits pour juger.

Mesures d’âge

La Direction admet, enfin, qu’utiliser l’argent public pour laisser partir les salariés pouvant prétendre à la retraite dans 3 ans n’était pas une attitude citoyenne.
Elle étudie donc une ou des solutions internes.
La CFDT a réitéré sa demande de départ en préretraite maison (payée par le Groupe) pour les salariés de 57 ans et plus ayant acquis leur droit entier à la retraite à 60 ans
La CFDT demande, aussi, d’examiner des solutions pour les salariés de 55 ans et plus ayant effectué des travaux pénibles.

Une réponse sera donnée le 20 mai 2008.

Garantie de reclassement

La CFDT exige la confirmation, par écrit, de reclassement de tous les salariés.

Pour la Direction le dispositif actuel répond à la volonté de reclasser tout le monde. Sur la demande de l’écrire, elle admet qu’il y a une différence entre garantie et volonté !
Une réponse nous sera transmise le 20 mai 2008.

Classification, Rémunération

La Direction accepte que la classification du salarié muté (hors Luxembourg) soit garantie.
Pour la CFDT, il est évident que les salariés ne doivent subir aucune baisse ni de salaire ni de classification.

Salariés mutés au Luxembourg

Pour eux, la Direction à confirmé qu’ils auront bien le statut d’ArcelorMittal. Une formation sera proposée aux Organisations Syndicales et aux Managers pour expliquer les droits Luxembourgeois, les différences sur la prévoyance, retraite, etc… Les salariés auront également cette formation avant l’OVE

Intérimaires

La Direction accepte le principe de recenser les profils des intérimaires employés actuellement et de travailler avec leurs agences d'intérim respectives. Elle fera connaître ces profils aux autres sites afin qu’ils puissent postuler à des emplois vacants dans le Groupe.
Pour la CFDT, c’est une timide avancée, car elle sait pertinemment qu’il y aura plus d’emplois à pourvoir au total dans le groupe que ceux réservés aux personnel de Gandrange. Le Groupe va être obligé d'embaucher beaucoup plus que les seuls emplois proposés aux « gandrange ». En effet, la pyramide des âges va libérer, dans les mois et années qui viennent, des centaines de postes supplémentaires. Donc, il serait aberrant de laisser partir ailleurs des intérimaires qui ont été formés par le Groupe. Ce serait un vrai gâchis.

ANALYSE CFDT DE LA REUNION

Cette première réunion à été plutôt constructive même, si malheureusement, elle n’amène pas toutes les réponses aux questions du personnel.
Une autre réunion de négociations est normalement prévue le mardi 20 mai et la CFDT espère bien faire avancer encore les revendications des salariés. Si toutefois elle se tient car la DG brandit toujours la menace de l'annuler si les blocages persistent.
Chacun pourra se faire sa propre idée de la situation.
Pour la CFDT, il est indispensable d'apporter des solutions aux angoisses et craintes des salariés.
Pourtant, dans le conflit actuel il ne s'agit pas de savoir qui a le leadership syndical, ça c'est une bataille politique stérile qui dépasse très largement les vrais enjeux industriels et surtout ne règle pas les problèmes du personnel dans sa globalité. Les salariés attendent depuis trop longtemps et ne veulent être pris en otage par personne. C'est leur avenir qui se joue actuellement !
La CFDT, elle, exige la tenue de la réunion du 20 mai pour continuer à construire un plan social avec des mesures dignes pour chacune et chacun d'entre-nous.

jeudi 15 mai 2008

Les 9 revendications CFDT

RAPPEL DES REVENDICATIONS DE LA CFDT
  • Chaque salarié reclassé doit connaître son site d'accueil et sa date de disponibilité dans les plus brefs délais.
  • Le LCB doit être pérennisé par des investissements conséquents et un engagement ferme du Groupe sur les livraisons de 1/2 produits ainsi que la mise en place rapide d'une Gestion des emplois et compétences.
  • Des mesures spécifiques pour les salariés de 57 ans et plus.
  • Mise en place d'une préretraite maison plus favorable que les indemnités de chômage.
  • Des mesures financières incitatives pour le reclassement en interne (LCB) y compris primes de mobilité.
  • La possibilité pour les salariés en difficultés d'être reclassés a H&E.
  • La prise en compte dans le dispositif de reclassement, du personnel intérimaire et de sous-traitance.
  • Confirmer fermement les mesures de ré-industrialisation promises par le Groupe et l'Etat ainsi que la création du Centre de formation aux métiers de la Sidérurgie.
  • Une indemnité de préjudice pour reclassement.

mercredi 14 mai 2008

Un Comité d'Entreprise exceptionnel !

La Direction a convoqué, aujourd’hui, un comité d’entreprise exceptionnel, à 16 h 00 au Gesim de Metz, avec pour ordre du jour 2 points :
1) Information sur la situation grave et dégradée de l’entreprise ;
2) Création d’une commission préparatoire à la réunion du comité d’établissement extraordinaire du 30 mai 2008.
Sur le 1er point :

Le Président (M. Lauprêtre) informe le CE du mouvement de grève qui paralyse l’usine depuis le P3 de lundi dernier. Entre 30 à 40 salariés sont à l’origine du mouvement, encadrés par la CGT.
De nombreuses dégradations ont été constatées par le service gardiennage et le Président souligne que bon nombre des grévistes ont abusé de boissons alcoolisées.
Il regrette vivement l'attitude de la CGT qui n’a pas permis un retour à la normale. (serait -elle débordée par les événements ?)
Toujours selon le Président, ce mouvement aura de lourdes conséquences pour notre société (Ah, bon ? Lesquelles ?).

Pour la CFDT, il n’est pas acceptable que certains puissent s’adonner à de tels dégradations et notamment en s'en prenant à des outils utiles à la sécurité des biens et des personnes.
Comment peut-on dans le même temps tenir des discours sur le respect de l’outil et de la sécurité et agir de façon irresponsable dans le seul but de se payer « une action d’éclat ». Où est l’intérêt des salariés dans tout ça ?
Pour la CFDT, si certains en sont arrivés là, c’est aussi la grande faute de la Direction (si toutefois il en reste une). A force de manier la langue de bois, de ne pas communiquer, d'hésiter sans cesse ou encore d'avoir peur de leur ombre, les esprits se sont échauffés et voilà le résultat. Qui sème le vent récolte la tempête.
Les salariés jugeront mais d'ores et déjà la CFDT renvoie dos à dos ces deux attitudes qui ne répondent en rien aux légitimes attentes du personnel.
Sur le 2ème point :

La création d’une commission dont l’objet est de discuter (donc négocier) le plan social est accepté par les 3 organisations syndicales.
2 réunions sont d’ores et déjà programmées, les 16 et 20 mai. D’autres pourront avoir lieu si nécessaire avant le 30 mai.
Enfin la CGT a pris conscience qu'il était temps de parler de la réalité des salariés. Enfin elle a compris leur inquiétude sur leur devenir. Enfin elle a constaté, amèrement certainement, que les juges, les avocats et autres tribunaux ne sont pas toujours la solution qu'attendent des salariés durement éprouvés depuis des mois.

Elle ose, enfin, prononcer des mots comme « mesures sociales », reclassements, mutations, conditions de départs, OVE (Offre Valable d'Emploi), primes, etc. Bref, toutes ces choses qui feront ou pas que le personnel soit rassuré et sécurisé lors des départs. Bref, toutes ces choses pour lesquelles la CFDT se bat depuis des semaines quand d'autres l'insultaient en faisant miroiter aux salariés qu'une autre voie était possible.

Alors, les salariés seront-ils plus forts à 3 syndicats pour aboutir à un vrai plan social ? En tout cas ils ne seront pas plus faibles.

Bref, cette commission sera composée de 3 membres par syndicat. A la demande de la CGT, des salariés pourront être parmi ces 3 membres de chaque organisation syndicale.

Pour la CFDT, les 3 membres seront des élus car ils l'ont été par les salariés. De plus, il n'est pas question de faire peser une telle responsabilité sur les épaules de personnes qui n'ont ni l'habitude ni forcément les connaissances nécessaires à une telle négociation.

La démagogie et le populisme ne sont pas dans les coutumes de la CFDT.

Des choix, des actes, en ne se défossant pas de ses responsabilités en refilant la patate chaude aux autres, cette devise est plus que jamais appropriée à la situation actuelle.

Oui, vraiment ce CE exceptionnel l'aura été et à plus d'un titre.

Répondeur CFDT du 13 mai

Bonjour à tous vous êtes avec la CFDT sur la 6521 nous sommes le 13 mai 2008

Depuis hier 22h l’usine est à l’arrêt en raison d’un mouvement de grève. Les portiers sont fermés personnes ne peut rentrer. Ce mouvement est du notamment au dépôt de plainte. La direction n’ayant pas tenu les CHSCT après l’annonce de la fermeture de l’aciérie et du Train à billettes. Le tribunal vient de débouter pour la deuxième fois cette demande. En réalité cette action, n’a qu’un seul but de retarder le processus prévu dans l’accord de méthode signé par la CFDT et la CGC. Sans cet accord il nous aurait pas été possible de discuter le plan industriel et le plan social, ils étaient applicables, dés janvier ; Il ne nous reste très peu de temps pour améliorer les diverses propositions maintenant nous perdons du temps à la grande satisfaction, de la direction. Il est bon de rappeler que rien n’arrêtera le cours des choses. Il n’y a pas de repreneur. Certains vous l’ont fait miroiter quitte même à contacter le Dr Kieffer., dont la première réaction a été de dire, qu’il fallait détruire ce tas de ferraille

Mittal ne reviendra pas sur sa décision. Il n’est pas vendeur, il ne tient pas à installer un concurrent sur un de ses sites. Les promesses du Président de la République ne sont que verbales. La Cfdt ne se fait aucune illusion. Les marins pêcheurs attendent toujours celles qu’il leur a faites.

Les seules choses concrètes sont les emplois de reclassement proposés par le groupe soit à Florange ou au Luxembourg. Donc tout ce remue ménage ne sert à rien, sauf à faire perdre de l’argent ou des CP au personnel qui n’aura pas travaillé. En attendant la suite de ce mauvais épisode restez à l’écoute de la CFDT sur le (03 87 70)6521, ou sur ce blog.

mercredi 7 mai 2008

Répondre aux attentes des salariés


Compte Rendu de la réunion du Comité d’Entreprise du 6 mai 2008 qui s’est tenue au GESIM

Ce CE avait pour but d’examiner le document Syndex sur le livre 3 conformément à l’accord de méthode que nous avons négocié. Voici les conclusions de ce rapport qui soulignent les lacunes que la Direction doit combler rapidement si elle veut que le plan social se déroule dans de bonnes conditions pour les salariés et l’entreprise !


LES POINTS CLES


  • Il faut un pré-positionnement rapide des salariés avec une garantie d’équité et une sécurisation du reclassement interne et ceci dés la fin du processus d’information- consultation qui se termine le 30 mai. Chaque salarié dont le poste est supprimé doit pouvoir connaître son poste d’accueil ainsi que sa date de disponibilité.
  • la pérennité du LCB dépend de la mise en place immédiate d’une GPEC ( Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) car il faut prendre en compte les futurs départs dans cette unité, organiser une formation adaptée avec de réels tuteurs et un coordinateur.
  • Il faut mettre en place une mesure spécifique pour les salariés de 57 ans et plus ainsi que les salariés ne pouvant être reclassés à Florange ou au Luxembourg
    Il serait irréaliste d’exiger le reclassement par mutation des salariés de 57 ans et plus : le temps de les former à leur nouvel emploi, la retraite serait là !
    Ce qui conduirait à envisager un nombre significatif de départs financés par les ASSEDIC dans l’attente du droit à la retraite. Compte tenu des moyens financiers du groupe, cette solution est inacceptable
    .
  • Il faut donc mettre en place un dispositif de préretraite d’entreprise plus favorable que les indemnisations du chômage. Afin de ne pas mettre à la charge de la collectivité le coût de la gestion des fins de carrière de ces salariés.
  • Il faut aussi des mesures financières particulières en faveur du reclassement interne de ces salariés.
  • Par ailleurs, les salariés ayant pour des raisons spécifiques des difficultés de reclassement sur les sites de Florange et au Luxembourg devraient pouvoir bénéficier d’un reclassement au sein d’H.E.
  • Il faut prendre en compte les intérimaires et les sous-traitants dans le dispositif de reclassement , soit en proposant des reclassements internes ou à défaut qu’ils puissent adhérer au dispositif d’aide au reclassement externe mis en place dans le cadre du PSE.
    Il faut intégrer dans la convention avec l’Etat les engagements pris par le groupe ArcelorMittal à savoir :
La création d’un centre de services dédié au secteur de la construction
  • Le développement d’un projet panneaux solaires
  • Le développement d’un centre de traitement de la distribution des barres dotés de deux nouvelles lignes de transformation
  • La construction d’une nouvelle installation R&D dédiée aux solutions câble
  • Il faut aussi intégrer dans la convention avec l’Etat un engagement sur le long terme de pérennisation de l’activité du LCB
  • En consolidant le LCB avec un premier investissement de 6 M€
  • En ayant un engagement du groupe du type de celui qui lie le groupe à Thyssen pour 25 ans à Duisbourg
  • En réduisant les effets d’éloignement et l’isolement managérial du LCB par un rattachement par exception en terme de gestion fonctionnelle à la direction de Florange.
  • Il faut intégrer également dans cette convention avec l’Etat un dispositif régional de formation aux métiers de la sidérurgie :
  • En créant un centre technique de formation d’une capacité de 120 stagiaires par an, soutenu par la région. Ce projet sera ouvert à d’autres acteurs de la sidérurgie en Lorraine. Avec pour but de préserver et développer les compétences de nos métiers.
  • Le cabinet SYNDEX a fortement insisté sur la nécessité de mettre en œuvre un programme de formation spécifique pour les salariés du LCB.
  • La CFDT partage complètement cette analyse du cabinet Syndex qui correspond à l’essentiel de nos revendications


    REPONDRE AUX ATTENTES DES SALARIES

    La CFDT est consciente que l’inquiétude et l’impatience grandissent de jour en jour chez les salariés. C’est dans ce sens que nous avons interpeller la Direction à la suite du CE du 14 Avril, celle-ci s’engage à nous apporter toutes les réponses une semaine avant la fermeture du livre le 30 Mai.
    Dans ces demandes la CFDT, nous l’avons dit ci-dessus, se retrouve en grande partie dans le rapport Syndex.
    Mais nous avons ajouté une demande de prime pour toutes les mobilités au sein du groupe, une augmentation conséquente des indemnités de départs ainsi que plus de facilités pour ceux qui choisiraient une mobilité externe.
    Nous avons demandé également la mise en place d’une commission de recours avec la présence du secrétaire du CE et d’un membre par organisation syndicale.
    Cette commission est essentielle à nos yeux : elle sera la garante que chacun sera traité de façon équitable.

    Pour la CFDT le groupe Arcelor Mittal a les moyens de mettre en place toutes ces demandes légitimes des salariés. D’autre part, il doit se comporter comme un groupe responsable et faire de ce PSE un modèle exemplaire en terme social !


    La CFDT vous tiendra, comme d’habitude, informés des réponses de la Direction sur toutes ces demandes et en principe une semaine avant le 30 Mai.
    Toutefois il faut garder à l’esprit que cette date pourrait être repoussée, en fonction de l’aboutissement ou non de la procédure judiciaire en cours !