Compte Rendu de la réunion du Comité d’Entreprise du 6 mai 2008 qui s’est tenue au GESIM
Ce CE avait pour but d’examiner le document Syndex sur le livre 3 conformément à l’accord de méthode que nous avons négocié. Voici les conclusions de ce rapport qui soulignent les lacunes que la Direction doit combler rapidement si elle veut que le plan social se déroule dans de bonnes conditions pour les salariés et l’entreprise !
LES POINTS CLES
- Il faut un pré-positionnement rapide des salariés avec une garantie d’équité et une sécurisation du reclassement interne et ceci dés la fin du processus d’information- consultation qui se termine le 30 mai. Chaque salarié dont le poste est supprimé doit pouvoir connaître son poste d’accueil ainsi que sa date de disponibilité.
- la pérennité du LCB dépend de la mise en place immédiate d’une GPEC ( Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) car il faut prendre en compte les futurs départs dans cette unité, organiser une formation adaptée avec de réels tuteurs et un coordinateur.
- Il faut mettre en place une mesure spécifique pour les salariés de 57 ans et plus ainsi que les salariés ne pouvant être reclassés à Florange ou au Luxembourg
Il serait irréaliste d’exiger le reclassement par mutation des salariés de 57 ans et plus : le temps de les former à leur nouvel emploi, la retraite serait là !
Ce qui conduirait à envisager un nombre significatif de départs financés par les ASSEDIC dans l’attente du droit à la retraite. Compte tenu des moyens financiers du groupe, cette solution est inacceptable. - Il faut donc mettre en place un dispositif de préretraite d’entreprise plus favorable que les indemnisations du chômage. Afin de ne pas mettre à la charge de la collectivité le coût de la gestion des fins de carrière de ces salariés.
- Il faut aussi des mesures financières particulières en faveur du reclassement interne de ces salariés.
- Par ailleurs, les salariés ayant pour des raisons spécifiques des difficultés de reclassement sur les sites de Florange et au Luxembourg devraient pouvoir bénéficier d’un reclassement au sein d’H.E.
- Il faut prendre en compte les intérimaires et les sous-traitants dans le dispositif de reclassement , soit en proposant des reclassements internes ou à défaut qu’ils puissent adhérer au dispositif d’aide au reclassement externe mis en place dans le cadre du PSE.
Il faut intégrer dans la convention avec l’Etat les engagements pris par le groupe ArcelorMittal à savoir :
La CFDT partage complètement cette analyse du cabinet Syndex qui correspond à l’essentiel de nos revendications
REPONDRE AUX ATTENTES DES SALARIES
La CFDT est consciente que l’inquiétude et l’impatience grandissent de jour en jour chez les salariés. C’est dans ce sens que nous avons interpeller la Direction à la suite du CE du 14 Avril, celle-ci s’engage à nous apporter toutes les réponses une semaine avant la fermeture du livre le 30 Mai.
Dans ces demandes la CFDT, nous l’avons dit ci-dessus, se retrouve en grande partie dans le rapport Syndex.
Mais nous avons ajouté une demande de prime pour toutes les mobilités au sein du groupe, une augmentation conséquente des indemnités de départs ainsi que plus de facilités pour ceux qui choisiraient une mobilité externe.
Nous avons demandé également la mise en place d’une commission de recours avec la présence du secrétaire du CE et d’un membre par organisation syndicale.
Cette commission est essentielle à nos yeux : elle sera la garante que chacun sera traité de façon équitable.
Pour la CFDT le groupe Arcelor Mittal a les moyens de mettre en place toutes ces demandes légitimes des salariés. D’autre part, il doit se comporter comme un groupe responsable et faire de ce PSE un modèle exemplaire en terme social !
La CFDT vous tiendra, comme d’habitude, informés des réponses de la Direction sur toutes ces demandes et en principe une semaine avant le 30 Mai.
Toutefois il faut garder à l’esprit que cette date pourrait être repoussée, en fonction de l’aboutissement ou non de la procédure judiciaire en cours !
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