vendredi 25 novembre 2011

CR CE Gandrange novembre 2011

Mi Figue – mi raisin ….. !

Lors de cette réunion du CE, la Direction nous a annoncé que le RBE d’Octobre est négatif de 300.000 € alors que c’était plutôt un bon mois. Novembre ne serait également pas à l’équilibre, même si beaucoup d’efforts ont été faits pour juguler les coûts notamment par la maîtrise des dépenses, la maîtrise des heures supplémentaires, les CP imposés et l’étalement annulé, la consommation de gaz etc... Nous subissons un ciseau de prix de 35 €/tonnes en notre défaveur, les commandes pour Décembre et Janvier peinent à rentrer.

La Direction n’a aucune vision sur une éventuelle reprise du marché sur le premier trimestre. C’est pourquoi, elle envisage de faire une demande d’APLD (chômage partiel) auprès de la DDTE pour le premier trimestre par mesure de précaution. Nous avons l’autorisation de Long Carbon Amérique pour prospecter et éventuellement récupérer 10.000 tonnes sur le marché des USA avec un bon ciseau de prix. La Direction nous a présenté également le budget 2012 en détail. Elle souhaite mettre en place un dispositif d’ATTS spécifique Gandrange qui pourrait couvrir plus que les classes 53 et 54, ceci afin d’ajuster les effectifs à la marche du LCB. Malgré la baisse drastique des investissements dans LCE, les investissements sur la ligne de contrôle sont maintenus et validés pour 2012 : à savoir 1,5 M€ cette année et 5,2 M€ l’année prochaine. Concernant M E S, nous avons quelques petites difficultés qui pourraient perdurer encore quelques mois.

La Direction a commenté la visite de Mr MULLIE, DRH Long Carbon Europe, qui a souhaité visiter Gandrange. Il voulait notamment savoir avec exactitude la situation du LCB tant dans le domaine technique, que sur les investissements et les effectifs. Selon la Direction, il serait reparti avec une image très positive de Gandrange.

Pour la CFDT, cette réunion de CE est en demi-teinte car il persiste des inquiétudes sur la rentrée de commandes en 2012 !

NEGO SALARIALES 2012, etc

La Direction a décidé d’ouvrir les négociations salariales 2012 la semaine prochaine, comme nos collègues d’AMAL. Elle souhaite les terminer avant l’arrêt de Décembre afin que les augmentations soient effectives sur la paie de Janvier. Elle souhaite également négocier la mise en place d’un accord ATTS pour les salariés les plus âgés, ainsi que l’Egalité Homme/Femme dans les mêmes délais. Pour la CFDT, le mois de Décembre, déjà très raccourci par les arrêts de fin d’année, va être intense par la somme des sujets abordés et à négocier. Ce n’est pas pour autant qu’ils doivent être bâclés !

ARRET DE FIN D’ANNEE

La Direction a confirmé les arrêts de fin d’année à savoir : semaine 51 et semaine 52 avec une reprise en principe le 3 Janvier. Les expéditions et les travaux à façon travailleront début de semaine 51 en régime réduit.

RECLAMATIONS CLIENTS

En octobre, il y a eu 16 dossiers de réclamation/litige avec un coût de 9.3 €/t. La Direction nous a expliqué qu’après enquête, ce coût élevé n’était pas dû à une dérive de la qualité, mais à un important déstockage chez un client. Celui-ci faussant notre calcul de coût mensuel. Le coût moyen sur 2011 est de 4.7 €/tonnes expédiées. Pour la CFDT, même si ces résultats sont bons, il faut rester vigilants !

EFFECTIFS

Au 31 octobre 2011, l’effectif est de 421 personnes Il y a eu 5 sorties et 2 entrées qui se décomposent comme suit :
  • Sorties :
    • 1 mutation
    • 1 départ en retraite
  • Entrées :
    • 1 CDI au laminage
    • 1 CDD
INTERIM

10 intérimaires sont présents sur le site
  • 2 au SQ
  • 3 au transport
  • 2 au parachèvement
  • 2 au laminage
  • 1 au gardiennage
La CFDT a renouvelé sa demande d’embauche des intérimaires !

ENTRETIENS PRO

29 entretiens professionnels ont été réalisés en octobre au LCB.

A fin octobre, 154 entretiens ont été réalisés au LCB et 6 à la R&D. La Direction nous a informé que 78 entretiens étaient d’ors et déjà programmés d’ici au 15 décembre 2011.

La CFDT constate que la Direction a boosté la maîtrise afin de redonner de la crédibilité à ses engagements. Par contre, pour la CFDT, un très gros effort est à faire au niveau de la R&D, pour laquelle le nombre d’entretiens professionnels n’a pas bougé depuis plusieurs mois !

FORMATION

A fin octobre, il y a 7661 heures de formation interne et externe, ce qui représente 70 % du budget. 514 heures ont été dispensées sur le mois d’octobre.

PROMOS AUGMENTATIONS

Au LCB il y a eu 142 augmentations individuelles et 59 changements de coefficient depuis le début de l’année et 9 augmentations à la R&D.

Pour la CFDT, ces mesures ont touché plus de la moitié du personnel et elle encourage la Direction à continuer dans ce sens.

FERMETURE DU PORTIER NORD ET DU PONT DE L’ORNE

La Direction a consulté les Organisations Syndicales sur la Fermeture du Portier Nord et du pont de l’Orne. Elle persiste dans sa volonté malgré les protestations unanimes des Organisations syndicales. Ce qu’elle ne peut pas faire pour les Organisations Syndicales, du fait des lois qui régissent le droit syndical en France, elle l’impose de manière unilatérale aux salariés qui avaient la possibilité de raccourcir leurs trajets domicile–travail !
Pour la CFDT, la position de la Direction est incompréhensible, car elle n’est basée que sur une question de principe !
En augmentant la distance des trajets, elle augmente le risque potentiel d’accidents.

LIGNE DE CONTROLE

Compte tenu de l’actualité ArcelorMittal très morose en cette fin d’année (arrêts provisoires ou définitifs d’installations, suppression des investissements, …), la question que tout le monde se pose, c’est : Qu’en est-il de l’investissement pour la ligne de contrôle ?

La Direction nous a confirmé que ce très gros investissement avait été confirmé par le Corporate à Londres. Sur les 7.2 M€, 1.5 M€ sont d’ailleurs débloqués dès maintenant pour permettre la commande notamment de la dresseuse. La Direction nous a d’ailleurs indiqué que cette dresseuse serait livrée en octobre 2012.

La CFDT se réjouit de voir que tous les efforts, mis en œuvre par l’ensemble des salariés pour prouver que le LCB est un laminoir qui a de l’avenir et du potentiel, sont reconnus par le Groupe.

BUDGET 2012

Le budget 2012 nous a été présenté et en résumé, nous avons une prévision de 262.000 tonnes en production avec la même répartition Couronnes/Barres. Une mise au mille de 1051 et 515/T poste, une consommation de gaz à - 8%, une diminution des dépenses de - 25% et un RBE de – 4 M€
Un accord ATTS sera proposé pour gérer les effectifs les plus âgés.
Pour la CFDT, le budget 2012 n’est pas très ambitieux, mais plus réaliste que les autres années !
Prochain CE Vendredi 16 décembre 2011

mercredi 23 novembre 2011

Pas touche !

Action du 7 Décembre
 
La situation sidérurgique et les annonces de restructuration et de fermetures faites par Arcelormittal sont suffisamment graves pour une riposte internationale. Plusieurs sites sont menacés ou déjà condamnés en Europe.

La CFDT de Gandrange suivra l’appel de la FEM (Fédération Européenne de la Métallurgie) pour une action forte le 7 Décembre avec un impact sur la production, ceci en arrêtant le travail dans tous les sites d’ArcelorMittal en Europe !

Cette action est très importante, car elle démontrera que tous les salariés d’ArcelorMittal en Europe sont capables de s’unir face aux mauvais coups que nous ne cessons de subir. Alors que les bénéfices du groupe eux ne font qu’augmenter, grâce aux efforts constants de tous les salariés du groupe !

Pour la CFDT, la crise que vivent les salariés de Florange est grave et angoissante pour tout le bassin ! Il en va de nos emplois et de celui de nos enfants. Nous ne voulons pas prendre le risque d’être une région sinistrée !

Afin qu’un mouvement de solidarité soit fortement exprimé; la CFDT de Gandrange appelle tous les salariés à rejoindre et à soutenir l’action des salariés de Florange en venant nombreux au portier de Florange le 7 Décembre !

N’oublions pas qu’une bonne partie des 575 suppressions d’emploi, (suite au PSE 2008/2010) environ la moitié de nos camarades ont été reclassés à Florange et l’autre moitié au Luxembourg !
Rappelons-nous aussi, après les annonces de fermeture de l’Aciérie et du TAB en 2008, que les camarades de Florange étaient à nos côtés, notamment pendant toute la durée de la crise que nous avons subie et des négociations du PSE.
Nous ne pouvons rester les bras croisés et laisser faire MITTAL. Notre destin comme beaucoup d’entreprise qui gravitent dans le bassin est lié à Florange. La solidarité ne doit pas être juste de belles paroles, il faut dépasser nos querelles de clochers! La situation est grave et il faut maintenant passer aux actes !
Chacun et chacune d’entre nous doit prendre ses responsabilités !
Ensemble, nous pouvons faire bouger les choses.
Baisser les bras maintenant équivaudrait à perdre toute notre dignité et donner quitus au patronat et aux Directions pour aller encore plus loin dans les mauvais coups !

Pour une CFDT encore plus forte,
Pour une CFDT encore plus efficace,
adhérer à la CFDT.













mardi 15 novembre 2011

Touche pas mon usine !

Cette bataille doit être aussi la vôtre !

Après la filière liquide, c’est le tour de Packaging.

Les mauvaises nouvelles pour Florange se suivent et aucune perspective de redémarrage n’est évoquée. La Direction "espère" un regain de commandes pour le T2. Chacun pourra constater que la situation est grave et les arrêts d’installations risquent de s’éterniser.

Or, depuis 2 mois, les organisations syndicales sont rentrées en résistance. Le temps n’est pas à la résignation mais à l’indignation et à la réaction. Les syndicats mettent tout en oeuvre pour réunir les meilleures conditions d’une riposte collective.
Déjà, le 7 décembre prochain, l’ensemble des syndicats européens d’ArcelorMittal se sont entendus pour une action concertée et internationale.
Néanmoins, les meilleurs syndicats au monde ne pourront, seuls, faire plier Mittal s’ils ne sont pas suivis par les salariés.

Notre force, c’est vous.

Cette bataille contre l’injustice d’un "prédateur", qui n’a ni Dieu ni loi, doit être menée par toutes celles et ceux qui veulent croire à un avenir meilleur. Et c’est possible, les chiffres parlent d’eux-mêmes.
En effet, Florange est un site rentable, fait les aciers les plus techniques et les plus nobles qu’il est possible de réaliser, a l’avantage d’être une usine intégrée et possède un carnet de clients les plus prestigieux.

Alors, c’est quoi le problème ?

Il s’agit, selon MITTAL, d’accepter encore plus de sacrifices pour que lui, MITTAL, empoche plus de profits. Va-t-on accepter cela encore longtemps ?
Evidemment, les syndicats sont persuadés que l’ensemble du personnel partage cette analyse.
Donc, chacun doit se sentir acteur de sa vie professionnelle et ne laisser personne d’autre choisir à sa place.
Il est vrai que personne ne sait dire si ce combat sera gagné demain.
Par contre, il est certain qu’un silence en réponse aux mesures de fermeture sera perçu comme un blanc-seing à la politique de MITTAL. Et ce n’est absolument pas ce que pense la très grande majorité des salariés.
Le cri de colère, de désapprobation doit être tonitruant et doit faire trembler les vitres des bureaux londoniens.

Si on le veut, on le peut !

Qui le prochain ?

Les faits parlent d’eux-mêmes. MITTAL a choisi la politique de la fuite en avant. Il a ce sentiment d’être intouchable et que rien ni personne ne pourra l’arrêter dans sa course effrénée aux profits. Il décide de tout et de tous. Aujourd’hui, les sites continentaux sont dans sa ligne de mire au profit des sites côtiers. Mais demain ?
A ce "petit jeu", MITTAL trouvera toujours un endroit dans ce monde où l’on produira "moins cher que moins cher".
Donc, personne ne doit se sentir à l’abri d’une nouvelle décision scélérate et scandaleuse de ce patron. Sa seule loi…l’argent.
Et là, les brésiliens, les chinois et les indiens restent et resteront, et pour longtemps encore, beaucoup moins chers que les meilleurs sites européens. Il n’est question que du facteur temps.

Personne n’est à l’abri, personne ne peut croire une seconde qu’une telle chose ne peut lui arriver.
Donc, chacun peut s’exprimer. Chacun peut se sentir utile. Chacun a son destin entre ses mains.

Le 7 décembre, tous devront se positionner.
Tous diront à MITTAL
:

"Touche pas à mon Usine" !

vendredi 4 novembre 2011

Intersyndical 4 novembre 2011

Qu'ils s'en aillent tous !

A quoi joue la Direction de Florange ?

Non contente d'avoir exécuté sans broncher les directives de Mittal quant à l'arrêt des hauts fourneaux de Florange, voilà que la Direction locale en rajoute une couche dans l'excès de zèle.

En effet, pour conforter Mittal dans son projet purement financier, les dirigeants de Florange décident de travaux ferroviaires pour augmenter la capacité d'approvisionnement de brames en provenance de Dunkerque. Le Groupe veut acheminer 200 000 T par mois, ce qui représente une marche à deux hauts fourneaux (ou presque) lorrains. Or, les voies de chemin de fer existantes sont goulot et l'étranglement technique a fait que les patrons de Florange ont réussi, bizarrement, à obtenir une enveloppe de 1,7 M€ pour mieux servir le site en brames. Mieux le servir ou mieux le condamner ? Lorsqu'on sait que Mittal compte le moindre sous et n'accepte un investissement qu'à la seule condition qu'il soit rentable, très rentable, nous pouvons nous interroger sur le bien-fondé d'une telle décision.

Que les directeurs de sites ne souhaitent pas se mouiller pour défendre les installations est une chose. Chacun jugera le moment venu. Mais, qu'en plus ils se décarcassent pour mieux enfoncer Florange, non ! Car, avec une telle quantité de brames venues d'ailleurs, les hauts fourneaux ne sont pas près de redémarrer.
Certes, ces dirigeants-là ne sont que de passage, aujourd'hui ici, demain ailleurs. Cela fait partie de leur évolution de carrière parait-il. Pour autant, Florange ne sera pas, une fois de plus, le lieu où des petits soldats se font les dents pour mieux mordre plus tard. Non.

Méchants syndicalistes !

Donc, malgré plusieurs avertissements de la part des syndicats, la Direction n'en fait qu'à sa tête et décide de lancer les travaux pour doubler la voie ferrée. Face à un tel entêtement, les syndicats CFDT, CGT et FO ont décidé de faire stopper les travaux. Tant qu'au préalable il n'y aura pas un engagement formel de la Direction Générale pour redémarrer les hauts fourneaux de Florange, il est hors de question de laisser ces gens-là creuser notre tombe.

Evidemment, ce bras de fer ne plait pas à la Direction. Et, non seulement elle nous le fait savoir mais en plus elle devient menaçante!

Elle annonce qu'elle fera constater, par huissier, le blocage puis fera remonter les informations au plus haut niveau du Groupe et tant pis pour Florange. Voilà, les masques sont tombés. Les vrais visages sont découverts (si toutefois c'était nécessaire) et leurs intentions aussi. Nous avons le droit d'être en colère mais en silence et sans les embêter, formidable, non ? Chut, silence on tue.

En accord avec eux-mêmes, ils vont commencer une communication odieuse pour annoncer que les syndicalistes sont les fautifs de la situation actuelle. Si, si, vraiment. La Direction a bien dit qu'elle tiendrait les syndicats responsables du manque de brames pour Florange.

Et oui, ce n'est pas le courage qui les tuera.

Pourtant, l'ensemble des personnels de Florange auraient bien aimé que ce courage soit de mise pour contrer les choix stratégiques de Mittal. Ils auraient apprécié que cette même Direction se lève pour dénoncer la casse de la filière liquide et du Packaging ! Oui, ils auraient aimé, beaucoup. Ils les auraient même soutenus.

Mais non, il est tellement plus facile de chercher des boucs émissaires à travers les méchants syndicalistes. Dormez en paix Messieurs, les syndicats de Florange assumeront, sans se défausser, toutes leurs responsabilités.

Avec le soutien des syndicats, les salariés de Florange, les sous-traitants, les intérimaires, la population et les élus de la Vallée ont clairement exprimé leur désaccord concernant les mesures prises par Mittal. Plusieurs manifestations se sont déroulées pour lui dire non. Des milliers de mosellans, et même d'ailleurs, témoignent chaque jour leur soutien au juste combat pour le maintien du site intégré. A eux tous, nous leur disons merci et nous continuerons la bataille.

Aux autres, à tous les autres qui trouveraient une once de décence, une justification aussi petite soit-elle à ce qui se passe actuellement, nous leur disons bien fort :

Allez-vous-en !

L’Acier Lorrain Vivra !

mercredi 2 novembre 2011

CR CE AMAL Florange Octobre 2011

Situation du marché et marche des installations :
Les résultats économiques du site pour le mois de septembre n’ont pas suscité de débats particuliers.
Pour la CFDT :
Ils sont ce qu’ils sont ! S’ils avaient été meilleurs ? S’ils avaient été moins bons ?
Pour nous, la seule chose importante et sure, c’est que la filière liquide est à l’arrêt.
Pour combien de temps ? Une fois de plus nos dirigeants disent ne pas savoir !

Au fil des réunions, DP, CE, CCE, nous sommes obligés de faire un constat consternant. En effet, nos supers responsables démarrent chaque réunion très à l’aise, ils savent tout !
Tout, tout sur la Chine, sur l’Inde, le Brésil, le monde, la planète, l’univers mais bizarrement, dès que les organisations syndicales tentent de ramener les débats, à ce que nous vivons et allons vivre dans nos ateliers et bureaux, ils ne savent plus rien !
Rien, rien sur les projets des flats carbone, rien sur l’avenir des sites de la BD nord, rien sur AMAL. Alors, parler de Florange, de Liège, etc..., dans ce contexte d’amnésie ou d’incompétence généralisée de la Direction, devient impossible ; ils ne savent plus rien !

Donc pour ce qui est de la marche future des installations, du redémarrage de la filière liquide, de l’avenir de packaging, d’ULCOS … M. Renaudin ne sait rien !

Flux de brames :

Une fois les hauts fourneaux arrêtés, pour la Direction, il faut rechercher rapidement tous les moyens de ramener le plus possible de brames d’autres filières liquide !!! Ben voyons !
C’est pourquoi, M. Renaudin nous a informé sur un projet (qui dans les faits a déjà démarré !!!) qui consiste à augmenter nos capacités de réception de brame. Selon lui, nous devons être capables d’augmenter la réception de brame pour passer de 140 à 200 Kt par mois sans redémarrage de la filière liquide et toujours selon lui, ce projet est tout à fait compatible avec un redémarrage de cette filière, bien entendu !

Les membres CFDT ont fermement interpellé la Direction sur ce « projet ». Selon nous, pour protéger le site d’un goulot lié à un manque de brame, pour pérenniser l’aval de Florange, pour garder et capter la moindre commande pour la réaliser sur Florange, il faut :

Redémarrer, après investissement, les hauts fourneaux de Patural !

Nous n’allons pas accompagner de projet quel qu’il soit sans garanties de redémarrage des hauts fourneaux et de réalisation du projet ULCOS. Il faut arrêter de tout sacrifier et de toujours se mettre en position de faire le moins de vague possible ! STOP.

Mercredi 26 octobre, nous avons été avec les salariés de Liège combattre les décisions de Mittal. Pas simplement au titre de la solidarité mais surtout parce que leur combat c’est le notre. Nous sommes plus que jamais convaincus qu’il nous faut des garanties des patrons et des politiques pour notre avenir. Le sort que Mittal tente de faire subir aux copains de Liège est la preuve qu’il faut se battre pour exister. Nous avons écouté leur drame, ils nous ont expliqué comment leurs emplois ont été sacrifiés sur l’autel de la rentabilité. Ils nous ont dit ce qui s’est passé à Liège ces dernières années.

Produire, produire toujours plus, toujours moins cher, avec toujours moins d’effectifs, toujours moins de moyens, c’est cela la spirale infernale d’enrichissement de Mittal.

A Florange cela ne se passera pas selon le schéma Mittalien.
Nous n’allons pas laisser faire « L’Arceleur Mittal ».
Sans garanties !
Il n’y aura pas de réalisation susceptible d’affaiblir notre site intégré du chaud au froid.

Projet de reprise d’activité :

La Direction a, lors de ce CE mise à l’ordre du jour la reprise d’activité de sous traitance.

Pour la CFDT cette reprise d’activité, ne peut pas être une reprise partielle. Toutes les activités reprises sur le site doivent se faire de façon durable, on ne peut accepter comme le demande la Direction de reprendre des travaux temporairement, sans les compétences pour exécuter ces travaux.

La CFDT dit OUI à la reprise pérenne d’activité, pour exemple, les élus CFDT se sont prononcés pour la motion de réintégration de l’activité Wise Méca Test au sein de l’établissement d’AMAL. Cette société, sans responsable depuis plusieurs mois, est indispensable à la bonne marche de nos outils. Depuis le dernier conflit, la CFDT demande que cette activité soit ré-internalisée, mais pas uniquement l’activité, il faut garder les compétences qui sont indispensables à une bonne reprise de l’activité.

Les salariés de cette entreprise doivent être embauchés au plus tôt.

Ce matin, les travaux de mise en place des nouvelles voies permettant d’approvisionner le TAC, à hauteur de 200kt, par des brames provenant de Dunkerque, ont été arrêtés par les militants CFDT.
Ces travaux ne reprendront que lorsque la Direction donnera les garanties d’un redémarrage de nos Hauts Fourneaux.

L’Acier Lorrain Vivra !