jeudi 29 janvier 2009

MANIF DU 29 JANVIER

MANIF DU 29 JANVIER

LA REGRESSION SOCIALE EST SANS PRECEDENT !!!

Si nous voulons du changement,

NOUS DEVONS L’IMPOSER ENSEMBLE !

La mobilisation doit être massive à METZ, Place Mazelle à 14h30.

Un bus sera à disposition au portier Aciérie à 13 h 15.

NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS !

La situation est trop grave pour rester les bras croisés devant la télé !

PAS D’AMELIORATION

COMPTE-RENDU REUNION DU COMITE D’ENTREPRISE DU 28 JANVIER 2009

Dans un contexte plus que morose, la Direction nous a annoncé que la situation commerciale ne s’est pas améliorée par rapport au mois précédent. A 1000 tonnes près, nous sommes exactement dans la même configuration et ce jusqu’à fin mars. Elle annonce également essayer de gérer au mieux l’activité afin d’avoir le moins d’impact possible sur le personnel.
Le RBE pour l’année 2008 affiche un résultat négatif de -94 M€ dont 55 M€ provisionnés en prévision du PSE (fermeture de l’aciérie et du TAB, démantèlement.)
Il est évident que même avec un bon ciseau de prix, mais avec aussi peu de charges, les résultats ne peuvent pas s’améliorer.
En ce qui concerne les investissements du LCB, les travaux du parc à billettes sont bien avancés. Pour le train et les parachèvements (tronçonneuses, cages, démêloirs), les acheteurs du groupe sont dans la phase de négociation des prix. Compte-tenu des effets de la conjoncture, nous avons pû nous adresser aux meilleurs constructeurs du marché qui ont revu leurs prix à la baisse. Après l’arrêt d’été de 2010, le LCB devrait être opérationnel dans sa nouvelle configuration.
Dans le cadre des homologations à engager auprès de nos clients, nous avons reçu 90 % des aciers à laminer. A ce jour, nous avons reçu 30 % de réponses positives de ces clients, après essai. Pour le reste, les essais sont différés. Les clients étant touchés par une sous activité. La crise frappe tout le monde ! Pour la CFDT, dans un climat où les mauvaises nouvelles pleuvent tous les jours, seule la confirmation des investissements prévus pour le LCB, peut encore motiver les salariés.
Pour la réussite de cette nouvelle entreprise, la Direction doit affirmer sa volonté et mettre tous les moyens nécessaires, c’est la condition essentielle.

IRUS
Suite aux multiples demandes d’explications des Organisations syndicales concernant l’IRUS. La Direction nous a enfin donné une date de rendez-vous, le 12 février, nous rencontrerons, Monsieur TURPIN, qui répondra à toutes les questions des représentants du personnel. La CFDT prend acte de cette avancée, car depuis plusieurs mois, nos relances restaient sans réponse.


EFFECTIFS
Fin décembre, 850 salariés, dont 3 CDD et 5 apprentis.
22 sorties :

  • 9 mobilités (3 Florange, 6 Luxembourg),
  • 2 retraites normales,
  • 4 retraites après PRP,
  • 5 retraites longue carrière,
  • 1 reclassement externe,
  • 1 licenciement,

Situation des intérimaires :
A fin décembre, on compte 26 intérimaires sur le site de Gandrange :

  • 8 au LCB,
  • 1 au TAB,
  • 3 TAB/Transports,
  • 11 DAS,
  • 1 ACSI,
  • 1 DFI,
  • 1 QSE.

La CFDT, regrette que le personnel intérimaire ait été remercié, alors qu’il a rendu un grand service à la société AMG. La Direction doit tout faire pour aider réellement cette population, qui est la 1ère victime de la conjoncture.

Organigramme Encadrement LCB

La Direction nous a fait part du nouvel organigramme de l’encadrement du LCB.
Direction financière :
M.WATRIN remplacera M.CAMMISANNO à compter du 1er février et sera épaulé par Mme MANGIN.
Direction ressources humaines :
Melle UNDEREINER épaulée de Melle HERVY.
Logistique service clients :
Responsable M.GARNIER.
Qualité contrôle :
Responsable M.BURTE
Production parachèvement :
M.REVILLET assisté d’un cadre, qui reste à nommer.
Maintenance :
M.COLASSE prendra ses fonctions au 1er février secondé par deux ingénieurs, un électricien
M.HEINTZ, un mécanicien qui reste à nommer.
Melle UNDEREINER aura pour tâche de définir les missions de chacun.

TPFC
A ce jour, 80 TPFC sont signés.
10 en cours, avec effet au 1er avril,
7 salariés nés en 1953-54 devraient bénéficier également de cette mesure.

FORMATION
Pour l’année 2008, 20800 heures de formation ont été réalisées. Le budget a été atteint grâce aux arrêts d’installation de fin d’année. Le service formation a dû mettre les bouchés doubles pour préparer, organiser les modules de formation.
Pour la CFDT, le budget formation pour 2009 reste inchangé, on ne peut que s’en réjouir. La CFDT a demandé que, pendant cette période difficile pour les salariés, les arrêts soient mis à profit pour former le personnel.

NEGOS ANNUELLES
La CFDT a demandé le bilan des augmentations et des promos 2008, ainsi que l’ouverture des négos salaires, intéressement, égalité professionnelle.
La Direction surbookée, ne nous a pas donné de réponses, mais a promis que tout serait fait en temps voulu.... affaire à suivre

mardi 27 janvier 2009

Chômage sur ArcelorMittal Florange

Communiqué de presse
Ce mardi 27 janvier 2009 se tenait le Comité d'Etablissement ordinaire du site d'ArcelorMittal FLORANGE avec entre autre à l'ordre du jour le passage de 5 à 4 équipes de certaines lignes et la demande de chômage partiel auprès de la DDTEFP.

Jusqu'à ce jour le site d'ArcelorMittal FLORANGE n'avait pas eu besoin d'avoir recours au chômage partiel et ceci grâce à deux accords de flexibilité signés par la CFDT- CFE/CGC-FO et CFTC sur le Chaud et le Froid. Dans un premier temps en utilisant au maximum la flexibilité technique puis la flexibilité organisationnelle (changements de régimes de travail). Cette flexibilité se faisant sans perte de salaire ni allongement de la durée de travail annuelle. Malgré tous ces dispositifs, le manque de commande (-40 à – 60% selon les lignes de production) a amené la direction a déposer une demande de recours aux mesures de chômage partielle à la DDTEFP.
Cette demande concerne l'ensemble des salariés du site avec un impact différent selon les lignes. Le nombre de jours chômés pouvant aller de 0 et 16 jours, les installations les plus impactées sont celles dédiées à l'automobile.

Le personnel de jour se verra lui imposer 5 jours de chômage entre le 09 et le 16 février. A ce jour seul les salariés postés de l'agglomération, de la cokerie et des hauts fourneaux ne sont pas concernés par ces mesures.

Lors de la consultation les élus CFDT se sont prononcés contre cette demande.
En effet, à ce jour nous n'avons aucune visibilité sur le carnet de commande ainsi que sur les flux métaux de l'unité Nord Plat Carbone Europe. Nous craignons qu'il n'y ait pas équité de traitement pour les salariés du périmètre industriel concerné… D'autant plus que l'Etablissement de FLORANGE est le seul à avoir déposé à ce jour une demande de chômage partiel.

La CFDT avait fait d'autres propositions avant le recours au chômage partiel, en demandant la mise en place de formations en matière de sécurité et de transfert de compétences. On peut regretter que ces mesures n'aient été adoptées que de façon très ponctuelle.

En dehors de ces dispositions destinées à gérer le court terme, la CFDT émet de fortes craintes si cette situation de crise devait perdurer... Quelle serait alors la réaction des dirigeants du groupe ArcelorMittal ? Inquiétude d'autant plus vive que le Groupe est endetté à hauteur de 30 milliards d'euros!

lundi 26 janvier 2009

Année noire en perspective pour Florange !

Communiqué de presse
Ce mercredi 21 janvier 2009, la direction du site d'ArcelorMittal Florange a convoqué les organisations syndicales à un Comité d'Etablissement extraordinaire.

Les élus du CE ont appris que le 2ème haut fourneau (P3), arrêté depuis mi-novembre, ne redémarrerait probablement pas en 2009 alors que la reprise était programmée pour la mi-février. Le site de Florange fonctionnera à hauteur de 40% de ses capacités. De plus, après avoir imposé au personnel 14 jours de RTT et CP (Congé Payé) au cours du 1er trimestre, la direction a également prévu du chômage partiel tout au long du 1er semestre. Les modalités seront connues lors du prochain CE, le 27 janvier.

Cette annonce a eu l'effet d'une bombe auprès des salariés du site qui ne s'attendaient absolument pas à de telles décisions.

La CFDT est très inquiète des conséquences d'un arrêt aussi long du haut fourneau P3. Les interrogations sont nombreuses et restent aujourd'hui sans de réelles réponses.

Comment, sur le plan économique et social, va-t-on pouvoir tenir une année durant ? Quid des personnels sous-traitants pour qui rien n'est prévu ? Le haut fourneau tiendra-t-il techniquement sans fonctionner sur une telle durée ? Cette mesure a-t-elle été prise juste pour répondre à une situation exceptionnelle ou cacherait-elle d'autres stratégies ? Florange est-il le seul site européen à prendre de telles mesures ?

Face à la gravité de la situation, la CFDT va demander une réunion d'urgence à la direction générale pour envisager des mesures sociales extraordinaires. Les salariés sont inquiets et le Groupe ne peut pas et ne doit pas les laisser sans réponse.

Par ailleurs, pour faire face à l'urgence, la CFDT a exigé que le haut fourneau reste opérationnel pour produire le moment venu.
La vigilance est de mise et l'état d'urgence aussi.

jeudi 22 janvier 2009

ACCORD SUR LES 1400 DEPARTS VOLONTAIRES

LA CFDT NE SIGNE PAS !

Rappel du contexte
Le groupe ArcelorMittal décide de supprimer 9000 emplois dans les services partagés dont 1 400 en France.
Paniquée par la chute du cours de bourse et par la crise mondiale, la direction convoque en urgence les Organisations Syndicales pour imposer un milliard de dollars supplémentaires d'économie sur le dos des salariés. Il faut rassurer les marchés. Les 3 réunions de négociation sont programmées pour discuter des seules mesures d’incitation aux départs volontaires. Rien sur le fond et rien sur la stratégie du Groupe en matière de politiques industrielles et sociales. La direction agit au coup par coup, elle navigue à vue.
Tout au long de ces négociations, la direction se refuse à donner la répartition par métier et par site. Quelles conséquences pour chaque site ? Ce n'est pas son problème. Elle a reçu des ordres de Londres, elle les met à exécution sans même chercher à analyser, à comprendre.
Après 3 réunions, aucun syndicat ne donne son aval à un tel accord de suppressions d'emplois. Donc, la direction provoque une ultime réunion le 13 janvier 2009 à la demande de 3 organisations syndicales.

Les dernières modifications sont les suivantes :

  • Le salaire mensuel brut pris en compte pour les 7 (ou 4) mois de prime pour départ pour projet professionnel ou personnel ou les 2 mois pour constitution de projet, ne pourra pas être inférieure à 2500 €
  • Les salariés autres que les fonctions supports (la production et la maintenance) sont désormais inclus dans le plan de départs volontaires.

Les débats de cette dernière journée n'avaient comme seul objectif d'obtenir la signature de cet accord. Objectif réussi pour la direction.

Inquiétude sur l'avenir
La direction du groupe reste ferme sur sa position d'imposer des économies de coûts à n’importe quel prix et, évidemment, sur le dos des salariés. Comment croire à l’urgence de cette démarche alors que le groupe dégage, encore en 2008, des bénéfices importants.
En novembre 2008, Daniel Soury-Lavergne, Directeur Général AM France, jurait sur " ses grands dieux " que jamais de tels dispositifs ne s'appliqueraient ni à la fabrication ni à l'entretien.
Le Groupe, disait-il, a et aura besoin de ce personnel dans un futur proche. Pourtant, il accepte d’élargir les dispositions à tout le personnel sans exception. Que s'est-il passé ? Que cache ce revirement de position ?
Car, contrairement à l’annonce de certains, il n'a jamais été question d'embauches lors des négociations, pas même des intérimaires "remerciés" en décembre.
Au contraire, le Groupe ne cache pas, ou plutôt ne cache plus, sa volonté de flexibiliser environ 20% des effectifs. Lorsque la reprise sera là, il ira chercher ce personnel sous d'autres formes et avec d'autres statuts évidemment précaires (CDD, intérim, ...). La future variable d'ajustement sera le personnel. En temps de croissance ArcelorMittal embauchera beaucoup ... d'intérimaires et dans le cas contraire, vous connaissez la suite…
Alors oui, la crise a bon dos. Oui, la crise sert à justifier d'autres plans stratégiques qui dormaient dans les cartons. Voilà, ils sont sortis, ils sont connus maintenant.

Tirer les leçons de Gandrange
Tous ont encore en mémoire les déboires du site de Gandrange. Une des raisons principales de ses difficultés a été les départs massifs sans au préalable avoir organisé les transferts des savoirs. On connaît la suite. Or, ce plan de départs volontaires est basé strictement sur l'obligation de confidentialité. C'est bien, diront certains. Oui, mais. Que se passera-t-il si plusieurs salariés d'un même service décident de partir et d'en informer leur hiérarchie au dernier moment ? Les sites sont-ils préparés à cela ? Possèdent-ils suffisamment de moyens en personnel pour y faire face ? Quid de la formation ? Avec qui ? Comment ?
Malheureusement, rien de tout cela n'a été prévu dans cet accord. On a mis la charrue avant les bœufs. Gare à la "Gandrangite", elle est là, aux aguets.
Or, pendant la négociation de décembre, la CFDT a demandé les départs anticipés pour les travaux pénibles (notamment les postés) avec embauches de jeunes. Ces postes sont connus, répertoriés et le transfert des compétences aurait pu être programmé dans la sérénité.
La direction a rétorqué que c’était IMPOSSIBLE, UTOPISTE, DEMAGOGIQUE, IRREALISABLE car le Groupe avait besoin de toutes ces compétences et ne pouvait se " payer " le luxe de les laisser partir. Ce qui était impossible en décembre le devient soudainement en janvier. Bizarre, non ? Est-ce seulement dicté par l'impérieuse nécessité de cash ?
La CFDT ne s'oppose pas aux départs volontaires des salariés les plus âgés et qui l’on bien mérité. S'ils veulent et peuvent partir plus tôt, tant mieux. Mais, ces départs doivent se faire de manière pérenne par une prise en charge assurée des caisses de retraite. Ils doivent laisser place au renouvellement des générations afin d'assurer l'avenir de tous.
Pour autant, la CFDT attire l'attention de tout le personnel éventuellement intéressé par un départ,


1. Les incitations ne sont pas à la hauteur de ce que beaucoup attendaient, surtout pour les ETAM. Nous vous demandons de faire le compte de tout les plus et les moins de chaque situation avant de vous engager à signer un départ volontaire : les points de retraite complémentaire perdus, la perte d’une ou plusieurs années de cotisations sur la retraire générale Sécurité Sociale, les manques à gagner sur l’intéressement, la participation, les aides du CE, une médaille du travail…


2. Il n’y a pas d’équité dans les mesures selon le statut et le parcours de chacun.
Tous n’ont pas la même convention collective. Celle des cadres n'est pas la même que celle des Etam. Par exemple, les dispositions prévues pour la création d’entreprise conviendront plus particulièrement aux cadres. Mais prudence, par le passé nous avons connu ce type d'incitation à la création d’entreprise avec un chiffre d’affaire garanti pour une période donnée à travers des activités dans le groupe. Nous attirons l’attention sur cette fragilité sans parler du manque d’éthique de ces procédés, sinon demandez à ceux qui viennent d'être remerciés dernièrement, beaucoup étaient des anciens du Groupe,


3. La crise ne va pas durer une décennie et au moment de la reprise économique la bonne marche des installations risque d'être compromise surtout dans un contexte de concurrence exacerbée. Les équipes en sous-effectif, les embauches restées en attente depuis des mois, les savoir-faire non transmis, risquent de pénaliser de nombreux services.


ANALYSE CFDT
Cette situation de crise était l'occasion de remettre les choses à plat. Le Groupe aurait pu asseoir sa stratégie industrielle et sociale à travers un vaste plan de formation et ainsi être prêt pour affronter l'avenir. Toutes les directions reconnaissent la fragilité actuelle des organisations du travail et les organigrammes précaires. Les compétences des salariés sont le vrai capital de l'entreprise, elles le reconnaissent. Les besoins sont énormes et sont un enjeu majeur pour de nombreux sites français et européens. Si le Groupe n'assure pas rapidement ces transferts des savoirs à travers un plan de recrutement c'est le futur de chacun qui peut être compromis. Sans compétences, les chances d'investissements sont nulles.
Et, c'est bien dans cette démarche qu'il faut s'inscrire et obtenir rapidement des garanties. D'ailleurs, la FEM (Fédération Européenne de la Métallurgie) a organisé, le 17 décembre à Bruxelles, une réunion avec l'ensemble des syndicats européens pour construire une plate-forme revendicative allant dans ce sens. Un courrier est parti à Londres pour demander des négociations sur la stratégie à long terme du Groupe. A l'instar de la position du CEE (Comité d'Entreprise Européen), la FEM a demandé à chacun de ne pas s'engager dans une signature d'accord tant qu'il n'y aurait pas de position globale du Groupe sur ce thème. D'autant, qu'il y a toujours en cours une séance d'information/consultation (loi européenne) sur les suppressions d'emplois. Le Comité Restreint ne sera consulté qu'en février.
Donc, la CFDT s'inscrit pleinement dans cette démarche. Interroger ArcelorMittal sur sa stratégie sociale à long terme, obtenir des moyens et des outils de dialogue social qui amènent le Groupe à négocier dans la durée et non dans la précipitation sont autant de revendications que nous voulons voir aboutir.
Conformément aux décisions prises à l'unanimité avec tous les syndicats européens, la CFDT continue ce combat.

Consultation sur départs volontaires

Déclaration CFDT
Monsieur le Président,

Vous nous consultez sur la signature du projet d’accord de groupe relatif aux mesures d’accompagnement du plan de départs volontaires en France de 1400 salariés. Permettez-nous de nous interroger sur cette démarche. D’abord sur la forme :
En effet, vous n’êtes pas sans savoir qu’une séance d’information/consultation est en cours au niveau du Comité d’Entreprise Européen portant sur le même thème.
Alors s’il est vrai que les directives Européennes ne vous obligent pas à arrêter le processus national, la consultation d’aujourd’hui démontre le peu de respect que vous portez au dialogue social.
Quelle crédibilité pourrez-vous donner à la consultation prévue en février ?
Vous portez là une grave responsabilité.

Sur le fond, de nombreuses questions sur la finalité de ce plan ont été posées par les organisations syndicales, et malheureusement, nous attendons encore beaucoup de réponses.
Pour exemple, vous n’êtes pas en mesure de répondre à nos inquiétudes sur le manque de personnel qui forcément se fera ressentir à la reprise des activités.
La direction a toujours refusé de donner des estimations par site du nombre d’agents concernés.

Par ailleurs d’autres points restent en suspend :
  • Actuellement le texte signé dans l’accord de groupe du 22 12 2005 du capital collectif externalisé auprès de SOGECAP ne permet pas de partir avec un capital.
  • De plus cela risque de vider le fond et pénaliser ceux qui restent.
  • Le calcul des 95% de ce capital versé aux potentiels bénéficiaires n’est toujours pas expliqué
  • Ce pourcentage sera-t-il le même pour les gens de 49 et de 52
  • La défiscalisation des primes n’est pas acquise aujourd’hui

De plus, pour la CFDT, cette négociation aurait dû être le lieu pour aborder des problèmes stratégiques de fond, mais là encore la direction ne fais que traiter une crise conjoncturelle, elle reste opposée aux départs anticipés pour les travaux pénibles.

Les seules préoccupations du groupe au travers de ce plan, sont les économies demandées par la direction générale. Malgré des bénéfices record en 2008, ce sont encore sur les salariés par le biais de la masse salariale que le plan est basé, la direction refusant de rogner sur les profits du groupe ou sur les dividendes des actionnaires.
Pour la CFDT cette vision de l’avenir à très court terme est suicidaire, c’est la pérennité de nos installations qui est remise en cause, et à la sortie de la crise le manque de personnel, déjà peu nombreux sur les sites risque d’être catastrophique.

Sur le volontariat, certaines directions affirment déjà que chaque cas sera étudié de très prés et que le noyau dur des compétences sera préservé ! Ce sera donc une décision unilatérale des directions qui permettra aux salariés de quitter le groupe ou pas, et au vu des pressions déjà en cours par la hiérarchie, les « volontaires » ne le seront pas forcément de leur plein gré.

Pour toutes ces raisons, la CFDT réaffirme sa volonté d’une négociation axée sur les stratégies industrielles et sociales du groupe.
Nous voulons nous inscrire sur une politique à long terme au lieu du coup par coup actuel.
Votre plan actuel de départs volontaires ne règle en rien les perspectives de pérennisation des installations. Où sont les embauches ? Où sont les mesures d’anticipation ?
Rien de tout cela n’est prévu et la CFDT ne peut donner son aval à un tel plan de suppressions d’emplois.

mercredi 21 janvier 2009

RESPECTER LES ENGAGEMENTS

ArcelorMittal Gandrange :
RESPECTER LES ENGAGEMENTS

Lors de la réunion du 13 janvier dernier organisée par le Préfet de Région pour examiner les conventions de revitalisation et d’ancrage territorial suite à la fermeture de l’aciérie et du TAB de Gandrange, les organisations syndicales ont été invitées à faire connaître leurs propositions de modification à apporter à ces documents. La CFDT-Lorraine juge que ces conventions ne sont pas acceptables en l’état et a écrit au Préfet pour lui faire part de ses principales remarques et demandes.

1°) Devenir du site de Florange
La CFDT réaffirme l’impérieuse nécessité d’un engagement ferme d’ArcelorMittal quant au maintien de la filière à chaud sur ce site, ce qui sous entend la réfection des hauts fourneaux. La convention évoque cette perspective dans les éléments de contexte. Pour la CFDT, elle doit figurer comme un objectif en tant que tel au même niveau que les autres engagements d’ArcelorMittal.
Nous avons pris acte des éléments donnés par le groupe sur la faisabilité technique du projet ULCOS, une des deux conditions pour son implantation en Lorraine. La CFDT demande qu’une décision soit maintenant prise le plus rapidement possible.

2°) Centre de formation technique.
Sachant que le groupe doit renouveler dans les 10 ans un tiers de ses effectifs, soient 1200 personnes, le plan ArcelorMittal prévoyant la formation de 20 apprentis par an est une provocation. Nous avons démontré dans le passé à quel point l’absence d’une véritable politique en la matière a pesé sur l’avenir de Gandrange.
Le Groupe ArcelorMittal doit tirer tous les enseignements s’agissant des transferts des savoirs et des compétences. Le préalable indispensable à la réussite d'un tel projet est la formation de 50 tuteurs issus du monde de l'entreprise. Cet investissement humain doit permettre un accueil professionnel et pédagogique de qualité, fondé sur les apprentissages collectifs dans le cadre d’une « organisation apprenante », garant d'une insertion réussie des jeunes dans le monde du travail. Il permettra aussi à l'entreprise d'assurer le passage de témoin entre les anciens et les jeunes tout en pérennisant les compétences au plus près du terrain.

Aussi, dans le cadre de la constitution du centre de formation spécifique aux métiers de la sidérurgie, et dans un souci de faire face aux départs en retraite importants à venir, le Groupe mettra les moyens nécessaires à la formation professionnelle de 120 jeunes par an.
Cet objectif s'inscrit dans la volonté affichée d'Arcelormittal de pérenniser la filière liquide lorraine et doit contribuer à faire de notre territoire une terre d’excellence en matière de formation, de recherche et de développement.

3°) Investissements du Groupe.

La CFDT ne peut se satisfaire de la réponse d’ArcelorMittal sur la non-réalisation des centrales Poweo. Le communiqué de la Présidence de la République du 7 avril dernier ne souffrait d’aucune ambiguïté : « ArcelorMittal et la société Poweo préparent un investissement conjoint dans une ou deux centrales électriques sur les sites sidérurgiques de la vallée de l’Orne et de la Fensch. » Le Président de la République avait évoqué la perspective de deux fois 40 emplois pendant le fonctionnement.
Les arguments donnés par le groupe sur la non-faisabilité économique des deux centrales ne doivent pas l’exonérer de ses responsabilités : il s’agit d’un manque à gagner pour l’emploi lorrain de 80 postes qu’il appartient au groupe de compenser, si ce n’est au travers de ce projet tout au moins sur un autre, tout aussi structurant pour le territoire.
Lors de sa rencontre avec M. le Préfet Hubert Blanc du 18 décembre dernier dans le cadre de sa mission sur la revitalisation, la CFDT-Lorraine a proposé de « Concrétiser dans les meilleurs délais, avec l’aide de l’Etat, la réalisation de l’implantation d’une première plateforme trimodale en bord de Moselle. »
Nous souhaitons aujourd’hui qu’ArcelorMittal participe à la mise en place de cette plateforme trimodale par le biais d’un projet qui permette à la fois la création d’emplois (au minimum à hauteur de 80), et qui apporte une plus value à cette plate-forme. Nous souhaitons que cette proposition soit étudiée. Cette perspective nous semble d’autant plus cohérente que le Groupe dispose actuellement d’infrastructures importantes sur le site d’Illange (GEPOR).

En outre, la CFDT-Lorraine se félicite de la mise en place du Fonds Lorrain des matériaux qui correspond à une demande que nous avions présentée au Président de la République le 7 avril 2008.

dimanche 18 janvier 2009

LE 29 JANVIER, TOUS MOBILISES

Toutes les Organisations syndicales : CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA appellent à une mobilisation générale pour la Manifestation du 29 janvier à METZ, à 14h30, Place Mazelle, afin d’interpeler les entreprises, le patronat et l’Etat.
Pour la CFDT, la mobilisation doit être massive, comme nous vous l’avons dit précédemment : NOUS SOMMES TOUS CONCERNES !
Il est urgent de réagir et de montrer notre mécontentement !
La crise menace l’avenir des jeunes, et met à mal la cohésion sociale et les solidarités, elle accroît également les inégalités et les risques de précarité. Les salariés ne doivent pas être les boucs émissaires de la crise financière.
Seule une mobilisation de très grande ampleur peut faire bouger les choses afin d’améliorer le sort des salariés !
Depuis des années, nous perdons des acquis sociaux durement gagnés par nos parents, ces derniers temps à une vitesse encore plus rapide. Et cela n’est malheureusement pas fini ! Nous pouvons constater que certains profitent de la crise pour accentuer les mauvais coups auprès des salariés.
La CFDT rappelle aux jeunes qui resteraient encore septiques, qu’il suffit de regarder un peu en arrière pour s’apercevoir que seule la mobilisation collective des salariés a permis d’obtenir de bonnes avancées dans pratiquement tous les domaines. La méthode du chacun pour soi, ne sert que le patronat et l’Etat !


Il faut exiger auprès du patronat et de l’Etat :
De donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique.
Il faut impérativement :
Améliorer le pouvoir d’achat et réduire les inégalités.
Les allègements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion d’accords salariaux.
Il faut aussi :
Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.
Sans oublier de :
Préserver et améliorer les garanties collectives.
Un bus sera mis à disposition au départ du portier de l’aciérie à 13h15, un autre d’Hagondange (6 rue St Jacques) à 13h15 également, ainsi qu’à Thionville (place de la Liberté), à la même heure.


LA MOBILISATION DOIT ETRE MASSIVE LE
29 JANVIER A 14H30 PLACE MAZELLE.
SI NOUS VOULONS DU CHANGEMENT, NOUS DEVONS L’IMPOSER ENSEMBLE !

LES EFFETS DE LA CRISE

CE EXTRAORDINAIRE DU 16.01.09


Aujourd’hui s’est déroulé un Comité d’Entreprise extraordinaire au cours duquel les Organisations syndicales ont été informées des mesures que la Direction veut mettre en place pour gérer la sous activité des installations du 1er trimestre et limiter le recours au chômage partiel.

Le carnet de commandes est aujourd’hui à 45 % du budget prévu au 1er trimestre. La prise de CP, JRTT, CET ne peut suffire à résorber cette sous activité. La Direction a donc prévu de recourir au chômage partiel, car nous sommes en début d’année et 3 semaines de CP en août et 1 semaine en décembre sont d’ores et déjà programmées.


La Direction a programmé la mise en chômage partiel des installations comme suit :

ACIERIE :
du 16 au 22 février et
du 9 au 15 mars 2009.
TAB et LCB :
du 16 au 22 février et
du 16 au 22 mars 2009.

Des arrêts complémentaires tenant compte du carnet de commandes et des contraintes techniques de chaque outil sont également prévus. Ils devront être gérés par la prise de CP, JRTT, CET et l’organisation de formations :

ACIERIE :
Les lundis P3 et samedis P1 et P2 de février et mars.

LCB :
Du 19 au 24 janvier
Du 2 au 7 février
Du 2 au 7 mars

TAB :
Du 19 au 24 janvier

En plus des 2 semaines de chômage un minimum de 10 jours devront être pris au cours du 1er trimestre 2009.

Pour la prise de jours dans le CET, la Direction abondera le CET à hauteur d’une ½ journée pour 5 jours de CET et 1 journée pour 10 jours utilisés.

Pour les services généraux, les services devront donc s’organiser afin que chaque salarié prenne un minimum de 10 jours au cours du 1er trimestre. CP, RTT/CET/Chômage partiel.

L’indemnisation du chômage partiel est d’environ 80 % du salaire net pour les salariés.

L’avis des Organisations syndicales sera donné au CE extraordinaire du 23 janvier.

Sans provocation, mais avec son pragmatisme habituel, la Direction a fait remarquer :
« Que de grands groupes comme Thyssen, par exemple, prenaient des mesures de licenciement sec. Face à la crise, notre groupe, en appliquant des mesures de chômage partiel, minimise l’impact sur le personnel ».

La CFDT reconnaît que des efforts particuliers sur la formation, les travaux annexes, etc … ont été fait sur la fin d’année 2008 et le début 2009, pour occuper au maximum les salariés.

Malgré l’importance de cette crise qui n’épargne personne, la CFDT a demandé à la Direction de faire un effort particulier pour compenser une meilleure indemnisation du chômage, afin que les salariés de Gandrange, qui ont assez souffert ne soient pas encore plus pénalisés !

Grâce à l’accord signé par la CFDT, lors de la négociation nationale sur le chômage partiel, l’Etat a décidé d’améliorer l’indemnisation du salaire brut en la faisant passer de 50 à 60 %, Mittal peut et doit mieux faire ! ! !

jeudi 8 janvier 2009

Manifestation du 29 janvier à Metz

TOUS CONCERNES !

Les Organisations Syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA appellent à la mobilisation générale pour la Manifestation du 29 janvier à Metz, afin d’interpeler les Entreprises, le Patronat et l’Etat (les renseignements sur les modalités de cette manifestation vous seront donnés ultérieurement) .
Pour la CFDT, l’heure n’est plus à râler dans son coin en écoutant jour après jour les mauvaises nouvelles qui nous touchent durement dans nos emplois et sur nos revenus.

Il est grand temps de réagir et de montrer notre mécontentement !
La crise menace l’avenir des jeunes et met à mal la cohésion sociale et les solidarités, elle accroît également les inégalités et les risques de précarité.

Il faut :
Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique. Notre entreprise comme bien d’autres met la pression sur les sous-traitants, fournisseurs en faisant supporter à leurs salariés des blocages de salaires et des pertes d’emplois. Sans oublier les intérimaires et les CDD qui sont les premiers à faire les frais des baisses d’activités. Elles utilisent la crise pour faire des restructurations tout en maintenant les dividendes des actionnaires ! Il faut investir dans la formation et le travail qualifiant et réduire la précarité.

Il faut :
Améliorer le pouvoir d’achat et réduire les inégalités.
Les allègements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion d’accords salariaux.

Il faut :
Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.
L’Etat et l’Union européenne doivent décider de politiques d’interventions publiques coordonnées favorisant une relance économique.
Celles-ci doivent viser :
- Une relance par la consommation.
- Une politique de développement de logement social.
- Une protection sociale (santé, retraite, etc…) dans un cadre collectif et solidaire.
- Des investissements ciblés.
- Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et faire l’objet de contrepartie.

Il faut :
Préserver et améliorer les garanties collectives.
Les conditions de vie et de travail pour les salariés passent par l’amélioration du cadre collectif.

NOUS SOMMES TOUS CONCERNES, LA MOBILISATION DOIT ETRE MASSIVE
LE 29 JANVIER : GREVE, CP, RTT, RECUPERATION,
TOUS LES MOYENS SERONT BONS POUR ETRE PRESENTS A CETTE MANIF
C’EST MAINTENANT QU’IL FAUT S’EXPRIMER, DEMAIN IL SERA TROP TARD !!!

Reclassements

La CFDT présente à tout le personnel ses meilleurs vœux pour 2009. Et même si elle s’annonce comme une année difficile, ensemble nous pourrons l’améliorer avec beaucoup de volonté.

Le 19 décembre 2008 s’est tenue la 7ème réunion, de suivi du PSE, la CFDT profite de cette occasion pour vous faire le point sur la situation à fin Décembre.

RECLASSEMENT ET REMISE DES OVE
137 mobilités, hors LCB sont en cours :
* 19 mutations sont effectuées dont 6 cadres (12 au Lux, 5 à Florange, 1 à Saint Denis, 1 à Gepor).
* 71 OVE ont été transmises au 30/11/08 :
47 Détachements sont en cours dont 8 cadres (31 à Florange, 16 au Lux).
18 OVE ont été acceptées dont 13 cadres ( 9 à Florange, 9 au Lux).
4 OVE transmises ( en attente d’acceptation) dont 1 cadre ( 1 à Florange, 3 au Lux).
2 OVE refusées (la CFDT a demandé et obtenu que des solutions alternatives soit étudiées).
* 47 OVE sont en cours de finalisation (dont 3 cadres).

POURSUITE DES CONTACTS SODIE
A fin décembre 24 contacts ont été initiés :
3 demandes d’information.
9 validations de projets d’emploi ( 2 Guardian, 2 Akers, 1 Brinks,
1 Ascometal, 1 Artisan toiture, 1 Cefasim, 1 Mairie de Valleroy
6 créateurs d’entreprise potentiels.
6 projets de reconversion.

DEMARCHE TPFC
Remise des 1ers contrats TPFC pour 2008 : 24 contrats ont été signés au 17/12/08.
Pour 2009 : 27 contrats ont été signés au 17/12/08.
35 contrats sont en attente d’être signés.
Les actions à venir sont la poursuite des entretiens sur site et des OVE à remettre, ainsi que la poursuite des entretiens individuels pour mise en place du TPFC.

La prochaine réunion de la commission de suivi du PSE aura lieu le 30 janvier 2009.

LA CFDT sera vigilante et continuera à peser de tout son poids afin d’obtenir les meilleures garanties pour les salariés.