vendredi 28 février 2014

La loi ALUR Communiqué commun

Après la loi, la contractualisation
La loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) a été définitivement adoptée par le Parlement le jeudi 20 février 2014. Les organisations syndicales prennent acte de certaines avancées.

Notamment : plus de transparence dans l’attribution des logements sociaux, des règles plus claires concernant les professionnels, des moyens pour lutter contre les marchands de liste et contre l’habitat indigne, une volonté de s’attaquer aux problématiques de l’urbanisme… La loi prévoit également un retour à la contractualisation entre l’Etat et l’UESL, revendiqué par les organisations syndicales dans l’Accord National Interprofessionnel signé en avril 2012 sur « l’accès au logement pour favoriser l’accès à l’emploi ».

Sur certaines des mesures phares annoncées, comme la Garantie Universelle des Loyers (GUL), la loi n’a pas réussi à atteindre les ambitions affichées. Sous la pression des professionnels de l’immobilier et des assurances, elle s’est sensiblement éloignée du projet initial : favoriser l’accès au parc privé de ceux qui en sont exclus aujourd’hui du fait du renforcement des exigences des bailleurs. Ainsi, alors qu’elle se dit universelle, la GUL exclura de fait, les étudiants et les salariés les plus précaires. Si nos organisations syndicales en approuvent le principe, la GUL soulève des interrogations qui n’ont toujours pas trouvé de réponse pour l’instant.

Sur d’autres points, moins contestables mais trop timides, comme l’encadrement des loyers, l’efficacité des mesures prise nécessitera d’être démontrée.

Concernant le retour au conventionnement entre l’Etat et l’UESL pour définir l’emploi de la PEEC, la modalité sera désormais inscrite dans la loi. Ce qui met fin aux dispositions Boutin.
Mais encore faudra-t-il que les négociations qui vont s’ouvrir dans les semaines qui viennent, puissent garantir aux organisations syndicales de conserver les moyens de leurs engagements, consignés dans le projet pluriannuel qu’elles viennent de remettre aux organisations patronales et qu’elles porteront devant le ministère. Non sans oublier que réussir l’objectif de construire 150 000 logements sociaux par an, relever le défi de la rénovation thermique et de la lutte contre la précarité énergétique, ne seront possibles qu’avec un effort budgétaire accru et une priorité donnée aux aides à la pierre.
Le, 27 février 2014

mardi 25 février 2014

Manifestation européenne

MANIFESTATION EUROPEENNE
A L’APPEL DE LA CES
BRUXELLES
Vendredi 4 AVRIL 2014

NON
AUX SEULES POLITIQUES D'AUSTERITE
OUI
A UNE POLITIQUE INDUSTRIELLE DURABLE ET DES EMPLOIS DE QUALITE

La Confédération Européenne des syndicats (CES) appelle à une manifestation européenne le Vendredi 04 avril 2014. Cette euromanif doit être le point d’orgues de campagne syndicale Une nouvelle voie pour l’Europe visant à exiger de la Commission Européenne et le Parlement Européen de sortir des seules politiques d’austérité pour aller vers un audacieux plan d’investissement basé sur une politique industrielle durable et des emplois de qualité. Elle visera également à adresser un message social fort à quelques semaines des élections européennes. La CFDT, membre de la CES, s’inscrit pleinement dans cette initiative et la CFDT Lorraine vous invite à vous mobiliser nombreux le 04 avril

 
Des bus seront organisés par les 4 Unions Départementales CFDT. Inscrivez vous dès maintenant :
CFDT Meurthe et Moselle au 03 83 39 45 00
CFDT Meuse au 03 29 45 07 97
CFDT Moselle au 03 87 16 97 70
CFDT Vosges au 03 29 82 04 32
Les départs, horaires et parcours des bus seront finalisés en fonction de vos inscriptions. N’attendez donc pas !


Des bus seront prévus au départ des villes suivantes (entre 6h et 6h30) :
METZ – FLORANGE – HAGONDANGE et LONGWY

Pour les inscriptions, le syndicat d’Hagondange regroupera toutes vos demandes.
Il est souhaitable de s’inscrire au plus tôt !

lundi 24 février 2014

La loi Florange

La proposition de loi Florange adoptée définitivement au Parlement

Il l’avait promis pendant la campagne présidentielle, il l’avait promis lorsqu’il était monté sur la camionnette de la CFDT à Florange. Il a quand même fallu attendre deux ans après cette promesse pour que cette loi soit adoptée ce 24 février par le parlement.

Ce texte visant à reconquérir l'économie réelle, rejeté à nouveau vendredi au Sénat, a obtenu à l'Assemblée, qui avait le dernier mot, les suffrages des socialistes et écologistes, le Front de Gauche s'abstenant à nouveau. UMP et UDI ont voté contre, jugeant que le texte s'exposait à une censure du Conseil constitutionnel.

Comprenne qui pourra!

François Hollande avait annoncé que quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production et ne veut pas non plus la céder, elle aurait l'obligation de la vendre.

Au bout du compte, la proposition de loi oblige simplement les entreprises de plus de 1.000 salariés à rechercher un repreneur pendant trois mois, sous peine de pénalités.

Ce n’est peut-être pas suffisant, face à des prédateurs du type ArcelorMittal, mais c’est un début, qu’il nous faudra faire appliquer