jeudi 29 avril 2010

28 AVRIL 2010

JOURNEE MONDIALE SANTE & SECURITE

N'est-il pas temps de changer de braquet, de changer de culture ? Ne faut-il pas tout mettre en oeuvre, maintenant et partout, pour passer à une véritable conscience de sécurité plus forte encore que celle, insidieuse, mortelle parfois, qui rôde en permanence dans les services ? Le moment n'est-il pas venu d'apaiser les souffrances et l'isolement des travailleurs, de les rassurer, de les déstresser ? De leur dire enfin qu'un arrêt de production en cas de besoin n'est pas un drame ? Que battre des records de ceci ou de cela n'est que vanité ? L'urgence n'est-elle pas de sauver nos vies, toutes les vies ? N'est-ce pas là le premier de vos devoirs, de tous les devoirs ?

Où allez-vous, allons-nous repartir tête baissée dans les mêmes travers une fois l'émotion passée ?

Malheureusement, à chaque drame, après chaque analyse des circonstances de ces accidents la même rengaine est rabâchée, il n'y a pas de fatalité. Oui, c'est vrai. La CFDT partage ce constat. Alors, de quoi s'agit-il ? Comment l'expliquer ? Que faire ?

Et, si c'était d'une rupture dont nous avions besoin ? Une rupture générale pour en finir avec les discours et attitudes convenus. Aujourd'hui on pense acier, on dort acier, on travaille acier, tout tourne autour de l'acier, on nous a "éduqués" de la sorte. Souvenez-vous "Sollac, l'acier des champions"... Et, ils (les dirigeants) ont mis le paquet pour inculquer cet état d'esprit.

Pour la CFDT, pour les salariés, le temps est maintenant venu de mettre la même énergie, les mêmes moyens pour penser sécurité, vivre en sécurité, prendre le temps en sécurité et surtout travailler en toute sécurité quelles que soient les circonstances et les impératifs économiques ou de production.

Oui, la sécurité doit être la priorité, oui tout doit tourner autour de la sécurité de chacune et de chacun. Elle doit être une éducation, une philosophie, un acte banal, un réflexe ; elle doit être la vie, tout simplement….

Dans chaque usine, dans chaque atelier, dans chaque bureau, chacun doit avoir les moyens de consacrer un minimum de temps de débat, de discussion et de réflexion liés à la sécurité.

Et dans ces moments là, au diable la production, au diable les urgences, les appels ou autres clients en attente. Pas un seul endroit ne doit échapper à cette salutaire vague de sécurité.

Il faut en finir avec les consignes toutes faites venues de spécialistes de tous bords sans demander l'avis des salariés, sans qu'ils en soient acteurs. Ces consignes doivent être partagées et comprises par toutes et tous.

La sécurité ne se décrète pas, elle s'explique, elle se partage, elle se construit, elle se gagne au quotidien…

CHANGEONS DE CULTURE, SAUVONS LA VIE

mercredi 28 avril 2010

Pour un grand 1er mai unitaire

Toutes et tous mobilisé(e)s
Emploi, conditions de travail, pouvoir d’achat, avenir des retraites sont au coeur des préoccupations des salariés du public et du privé. Ce sont aussi les axes revendicatifs portés en commun par l’intersyndicale depuis 16 mois. Ce sont sur ces priorités qu’elle interpelle :

  • les pouvoirs publics,
  • le patronat,
  • les chefs d’entreprise.
La situation économique et sociale est d’ores et déjà à l’origine de nombreuses luttes, souvent unitaires, des salariés du public comme du privé. Ces mobilisations doivent s’inscrire dans la durée.
C’est pourquoi nous décidons de faire connaître nos exigences auprès des salariés toute la journée du 20 avril. C’est pour ces raisons que les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés à manifester très nombreux le 1er mai pour affirmer leurs attentes d’un monde plus juste où, partout, chacun a droit à un travail décent.


Interpellation commune en vue du Sommet social
Suppressions d’emploi, difficultés à trouver un travail, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, difficultés salariales, avenir des retraites, sont les préoccupations des salariés.
L’action reste une priorité pour le monde du travail.

Dans les semaines à venir, le Président de la République va réunir un « sommet social ». Dans le même temps, les concertations sur la réforme des retraites ont commencé. Les salariés sont en droit d’en attendre des mesures efficaces et de progrès social améliorant leur situation et donnant espoir en l’avenir.

En 2010, le chômage continue d’augmenter. Dans le secteur privé comme dans le secteur public, beaucoup de salariés connaissent des situations difficiles. Pour une partie d’entre eux, les effets de la crise continuent à se faire sentir durement.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA réaffirment, comme elles l’ont déjà fait en 2009, que la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l’emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveurd’une relance économique tournée vers la satisfaction des besoins sociaux.
Cela nécessite :

  • une plus juste répartition des richesses, la réduction des inégalités ;
  • des investissements publics et privés prenant en compte les impératifs écologiques. Une politique économique et industrielle s’inscrivant dans une perspective européenne et allant de pair avec un renforcement des régulations de la finance et de l’économie.

Donner la priorité au maintien des emplois

  • Les employeurs doivent privilégier l’emploi stable, investir dans les emplois futurs. Quelle que soit la situation dans l’entreprise, c’est en investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera assurée. Les mesures, comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés, en cas de baisse d’activité doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Toute mesure à prendre dans l’entreprise en termes d’emploi et d’organisation du travail doit être discutée avec les représentants des salariés ;
  • les suppressions d’emplois publics ainsi que les réorganisations forcées décidées dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) provoquent une dégradation des conditions de travail et des difficultés grandissantes pour assurer les missions de service public. Il faut stopper cette politique aveugle de suppressions d’emploi et de recours aux emplois précaires. Les personnels doivent être partie prenante des évolutions à apporter en termes de missions et d’organisation des services publics ;
  • des mesures doivent favoriser l’accès à l’emploi, en particulier pour les jeunes ;
  • les demandeurs d’emploi en fin de droits d’indemnisation doivent bénéficier d’un accompagnement renforcé pour leur permettre de retrouver un emploi avec un revenu garanti. Les conditions d’accès à l’Allocation spécifique de solidarité et au RSA doivent être élargies.

Améliorer les salaires et le pouvoir d’achat, réduire les inégalités

  • Dans les branches, les entreprises, la fonction publique, les négociations salariales doivent assurer le maintien du pouvoir d’achat et la réduction des inégalités ;
  • les allègements de cotisations sociales doivent être ciblés et conditionnés aux politiques d’emplois et de salaires ;
  • le soutien du pouvoir d’achat doit être assuré notamment par le maintien et l’amélioration des dispositions prises en 2009, en particulier : . la suppression des deux derniers tiers provisionnels pour les contribuables payant la première tranche d’impôt sur le revenu,
  • l’amélioration des minima sociaux.

Les mesures sociales pour faire face à la crise doivent être financées par la suppression du bouclier fiscal, la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires et la création d’une tranche d’impôt supplémentaire pour les hauts revenus.

L’avenir des retraites : un choix de société

Emploi, conditions de travail, niveau de salaire, ont des conséquences directes sur les équilibres des régimes de retraite et sur le niveau des pensions. La concertation qui s’engage sur une « réforme des retraites » suscite une légitime inquiétude chez les salariés. Elle doit garantir la pérennité du système par répartition en assurant son financement et en corrigeant les inégalités. Ni l’agenda, ni les bases de départ de discussion proposées aujourd’hui ne sont susceptibles de répondre aux besoins de consolider les droits et le système de retraites par répartition. Les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l’âge légal de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant : ceci n’est pas acceptable.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, n’accepteront pas un passage en force.

Pour un 1er mai unitaire
TOUTES ET TOUS MOBILISÉ(E)S
MANIFESTATION à METZ Place de la gare à 10h30

jeudi 1 avril 2010

INTERESSEMENTS 2010-2012

La CFDT signe

Vendredi 26 mars s’est tenue la dernière réunion concernant l’accord d’intéressement aux Résultats et Performances 2010 – 2012.

Intéressement aux résultats : 6% de la masse salariale.

Le seuil de déclanchement se fera à partir d’un RBE de 3M€. C’est-à-dire qu’avec un résultat de 20M€ la somme maximum à percevoir serait de 2700€.

Intéressement aux performances : 4,5% de la masse salariale.

La Direction a entendu la demande de la CFDT de modifier les critères de sécurité, afin qu’ils soient beaucoup plus efficaces et nettement moins pénalisants pour les salariés.

Concernant les indicateurs de performances sécurité, 3 critères ont été retenus pour obtenir 25% du coefficient de pondération.
  1. EVRP : Evaluation des risques liés aux postes de travail.
  2. Audits de terrains.
  3. Presqu’accidents.
Tous ces critères s’apprécient par trimestre avec un coefficient de pondération.
  • EVRP 5%.
  • Audits 15%.
  • Presqu’accidents 5%.

En ce qui concerne les autres critères :

  • Fiabilité 30%.
  • Mise au mille 10%.
  • Absentéisme 15%.
  • OTIF (satisfaction clients) 20%.

La simulation chiffrée de la somme à percevoir au 1er trimestre donne :

1 versement de 300€ brut

A partir du 21 avril vous aurez le choix entre le paiement ou le placement sur un compte épargne. Le virement sera effectué le 19 mai.

La CFDT est consciente des enjeux pour le personnel et pour l’entreprise. C’est pourquoi nous avons décidé de signer cet accord. Pour nous seul l’intérêt des salariés prime au delà de toute idéologie politique.