Après une
négociation en deux temps, les Organisations Syndicales jouant la première
mi-temps, la délégation patronale du GESIM menant la seconde, les négociateurs
se sont retrouvés ce jeudi 7 mars à l’UIMM Paris pour la séance conclusive de
signature de l’avenant à la Convention Collective pour l’année 2013.
Le contexte social
et économique de la Sidérurgie a fortement influencé l’analyse et la décision
des Organisations Syndicales ; 4 d’entre elles, dont la CFDT ont signé l’avenant.
Barèmes et minima : « c’est peu mais mieux que
rien ! »
Malgré le niveau faible de revalorisation (+1,3%) des minima et de
certaines primes et le gel de la prime de panier de l’indemnité kilométrique,
les représentants syndicaux ont fait le constat qu’il valait mieux prendre cet acquis
que laisser les entreprises faire des économiser supplémentaires sur la masse
salariale, au détriment des salariés.
Ainsi, ce sont les salariés qui ont les faibles revenus qui seront les
principaux bénéficiaires des revalorisations :
- de la prime de vacances à 795 euros attribuée à tous les Ouvriers et ETAM,
- de la valeur du point à 4,61 euros pour le calcul de la prime d’ancienneté qui touche la quasi-totalité des salariés,
- des nouveaux minima qui seront les seuls augmentations du salaire de base pour quelques salariés de la sidérurgie.
Textes conventionnels : des acquis et des
chantiers prometteurs
Sur l’aspect qualitatif, une grande partie des revendications de la CFDT
oint été entendues.
Avec les précisions sur le congé pour naissance et les conditions de
report des congés spéciaux, c’est la réalité de situations quotidiennes qui est
prise en compte.
En passant de 6 à 8 mois la durée d’intérim prise en compte en cas d’embauche
pour le calcul de l’ancienneté, le GESIM reconnait le temps trop long de cette
période de précarité largement et communément utilisée par les entreprises. La
CFDT le réclamait depuis de nombreuses années, la CFDT l’a obtenue cette année
!
Enfin, sur des sujets importants mais complexes comme la prime de panier,
les règles de calcul de l’indemnité d’éloignement et le taux d’ancienneté, le GESIM
ouvre des chantiers de réflexion.
Des groupes de travail soit paritaires soit uniquement patronaux vont
faire l’état des lieux sur ces questions et regarder comment adapter ces
dispositions aux réalités actuelles.
Après des années de revendications et de propositions sur ces sujets, la
CFDT espère enfin faire évoluer la Convention Collective dans le bon sens.
C’est cet équilibre entre des évolutions qualitatives
intéressantes et prometteuses et une revalorisation faible mais réelle des
barèmes et minima qui a convaincu la totalité des représentants CFDT des
entreprises sidérurgiques à signer l’avenant 2013 à la Convention Collective de
la Sidérurgie.
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