A la mi-août : top départ !
La CFDT a toujours crû et défendu les qualités et les atouts du site de Florange. L'actualité confirme cette analyse. En effet, la Direction Générale vient d'annoncer le redémarrage de trois hauts fourneaux européens à Gand (Belgique), Gijon (Espagne) et Florange.
Ces décisions s'expliquent, entre autres, par l'épuisement des stocks chez les clients et intermédiaires. Même si cette reprise technique n'est pas le début d'un boum productif, elle augure néanmoins d'une sortie du tunnel dans les mois à venir. Chacun pourra se réjouir de voir que le plus gros de l'orage est passé, et il était temps. Les salariés de Florange, les sous-traitants et les intérimaires ont suffisamment souffert des effets d'une crise sans précédent. Le prix payé a été lourd et il faut rapidement revenir à une situation normale.
Chacun doit vite retrouver sa place
Si Londres a misé sur Florange, c'est que Mittal reconnaît ses capacités de maîtrise de coûts, les compétences de chacun, sa faculté à s'adapter rapidement aux évènements, sa flexibilité et la bonne tenue des installations industrielles. Tout ceci est renforcé par un dialogue social de tous les instants.
Lorsque la CFDT obtient la mise en place d'une veille industrielle c'est bien pour alimenter et pointer les atouts de Florange.
N'en déplaise à tous les détracteurs, qui ces derniers mois n'ont cessé d'alimenter les rumeurs les plus noires, les savoir-faire industriels, techniques et sociaux ont été les éléments clés pour un redémarrage de la filière liquide. Et, ils étaient nombreux les détracteurs. Même certains élus locaux qui s'en sont donnés à cœur joie à annoncer le pire dans les médias. Bien sûr, ceux-là même diront aujourd'hui le contraire. Il n'y aura qu'à relire les écrits et les propos de chacun…
Le redémarrage du P6 va évidemment entraîner les reprises de production à l'agglomération de Rombas, à l'aciérie et à la coulée continue de Serémange. Durant ce long arrêt les embauches qui ont été gelées et le plan de départ volontaire auront laissé des traces en matière de compétences. Donc, il est urgent de faire un état des lieux pour savoir où sont les points faibles et les besoins urgents pour produire dans de bonnes conditions.
Lorsque la CFDT obtient la veille industrielle c'est bien pour revendiquer un état des lieux des compétences et des besoins.
Chaque salarié de Florange doit vite reprendre son poste de travail originel afin d'être prêt en temps et en heure. Chaque sous-traitant, indispensable au bon fonctionnement des installations, doit reprendre du service rapidement pour relancer les outils. Chaque intérimaire à qui la direction avait promis une embauche doit être rappelé. L'heure de la normalité a sonné et les choses doivent vite se remettre en ordre de marche.
Démarrer vite, bien et tous
Évidemment, même si l'annonce d'une reprise d'activité est une très bonne nouvelle, nous devons rester vigilants. Pour la CFDT, l'étape suivante sera le redémarrage du P3 avec en ligne de mire les investissements à venir en 2013 et 2014.
Toutes celles et ceux qui auront perdu leur emploi lors de cette période cauchemardesque doivent pouvoir revenir à un emploi qu'ils n'auraient jamais dû perdre. C'est aussi le challenge que nous voulons relever dans les prochains mois.
La force de Florange est dans notre conviction profonde que ce site a un avenir parce que nous y croyons et que nous le démontrons à chaque instant. Ne laissons personne nous voler notre avenir, ne laissons pas les nombreux détracteurs nous saper le moral. Florange en a vu d'autres et aucune raison économique ou sociale ne doivent être un prétexte pour nous condamner demain.
Pourtant, la satisfaction ne sera totale que lorsque l'ensemble des installations arrêtées un peu partout en Europe reprendra une activité normale. Là aussi, la CFDT avec d'autres organisations syndicales européennes et la FEM (Fédération Européenne des Métallurgistes) s'investissent à travers des négociations en cours avec ArcelorMittal pour qu'un accord cadre ne laisse personne sur le bord de la route. Affaire à suivre.
En attendant, la CFDT va demander une nouvelle réunion en urgence de la commission de la veille industrielle pour faire le point sur tous ces sujets. Le redémarrage doit se faire sans oublier personne.
Dernière minute: Un Comité d'Etablissement Extraordinaire est prévu jeudi 16 juillet pour nous communiquer les modalités de redémarrage.
La CFDT a toujours crû et défendu les qualités et les atouts du site de Florange. L'actualité confirme cette analyse. En effet, la Direction Générale vient d'annoncer le redémarrage de trois hauts fourneaux européens à Gand (Belgique), Gijon (Espagne) et Florange.
Ces décisions s'expliquent, entre autres, par l'épuisement des stocks chez les clients et intermédiaires. Même si cette reprise technique n'est pas le début d'un boum productif, elle augure néanmoins d'une sortie du tunnel dans les mois à venir. Chacun pourra se réjouir de voir que le plus gros de l'orage est passé, et il était temps. Les salariés de Florange, les sous-traitants et les intérimaires ont suffisamment souffert des effets d'une crise sans précédent. Le prix payé a été lourd et il faut rapidement revenir à une situation normale.
Chacun doit vite retrouver sa place
Si Londres a misé sur Florange, c'est que Mittal reconnaît ses capacités de maîtrise de coûts, les compétences de chacun, sa faculté à s'adapter rapidement aux évènements, sa flexibilité et la bonne tenue des installations industrielles. Tout ceci est renforcé par un dialogue social de tous les instants.
Lorsque la CFDT obtient la mise en place d'une veille industrielle c'est bien pour alimenter et pointer les atouts de Florange.
N'en déplaise à tous les détracteurs, qui ces derniers mois n'ont cessé d'alimenter les rumeurs les plus noires, les savoir-faire industriels, techniques et sociaux ont été les éléments clés pour un redémarrage de la filière liquide. Et, ils étaient nombreux les détracteurs. Même certains élus locaux qui s'en sont donnés à cœur joie à annoncer le pire dans les médias. Bien sûr, ceux-là même diront aujourd'hui le contraire. Il n'y aura qu'à relire les écrits et les propos de chacun…
Le redémarrage du P6 va évidemment entraîner les reprises de production à l'agglomération de Rombas, à l'aciérie et à la coulée continue de Serémange. Durant ce long arrêt les embauches qui ont été gelées et le plan de départ volontaire auront laissé des traces en matière de compétences. Donc, il est urgent de faire un état des lieux pour savoir où sont les points faibles et les besoins urgents pour produire dans de bonnes conditions.
Lorsque la CFDT obtient la veille industrielle c'est bien pour revendiquer un état des lieux des compétences et des besoins.
Chaque salarié de Florange doit vite reprendre son poste de travail originel afin d'être prêt en temps et en heure. Chaque sous-traitant, indispensable au bon fonctionnement des installations, doit reprendre du service rapidement pour relancer les outils. Chaque intérimaire à qui la direction avait promis une embauche doit être rappelé. L'heure de la normalité a sonné et les choses doivent vite se remettre en ordre de marche.
Démarrer vite, bien et tous
Évidemment, même si l'annonce d'une reprise d'activité est une très bonne nouvelle, nous devons rester vigilants. Pour la CFDT, l'étape suivante sera le redémarrage du P3 avec en ligne de mire les investissements à venir en 2013 et 2014.
Toutes celles et ceux qui auront perdu leur emploi lors de cette période cauchemardesque doivent pouvoir revenir à un emploi qu'ils n'auraient jamais dû perdre. C'est aussi le challenge que nous voulons relever dans les prochains mois.
La force de Florange est dans notre conviction profonde que ce site a un avenir parce que nous y croyons et que nous le démontrons à chaque instant. Ne laissons personne nous voler notre avenir, ne laissons pas les nombreux détracteurs nous saper le moral. Florange en a vu d'autres et aucune raison économique ou sociale ne doivent être un prétexte pour nous condamner demain.
Pourtant, la satisfaction ne sera totale que lorsque l'ensemble des installations arrêtées un peu partout en Europe reprendra une activité normale. Là aussi, la CFDT avec d'autres organisations syndicales européennes et la FEM (Fédération Européenne des Métallurgistes) s'investissent à travers des négociations en cours avec ArcelorMittal pour qu'un accord cadre ne laisse personne sur le bord de la route. Affaire à suivre.
En attendant, la CFDT va demander une nouvelle réunion en urgence de la commission de la veille industrielle pour faire le point sur tous ces sujets. Le redémarrage doit se faire sans oublier personne.
Dernière minute: Un Comité d'Etablissement Extraordinaire est prévu jeudi 16 juillet pour nous communiquer les modalités de redémarrage.
Filière liquide pérennisée, Usine à Froid confortée
2 commentaires:
Soit disant le TAB fermerait en septembre, qu'en est il?
Jusqu'à quand??
2010 projet Usinor
ou
2012 promis par Mittal
Enregistrer un commentaire