vendredi 27 septembre 2013

Communiqué de presse


Une nouvelle dynamique lorraine pour l’avenir de l’acier

Lors de la rencontre avec le président de la République à Florange, la CFDT lui a répété avec fermeté et réaffirme encore son désaccord avec la décision d’ArcelorMittal d’arrêter les hauts fourneaux. Indépendamment de cela, la CFDT a pris acte d’une annonce significative du Président.

Le président de la République n’est heureusement pas venu les mains vides à Florange. Il a annoncé aux organisations syndicales et aux salariés du site, la création, dès 2014 sur la vallée de la Fensch, d’une plate-forme publique de recherche sidérurgique.

Elle sera dotée dans un premier temps d’une enveloppe de 20 millions d’euros, qui pourra aller jusqu’à 50 millions d’euros. Elle lancera des appels à projets innovants sur de nouveaux procédés ou matériaux avec divers partenaires industriels, déjà implantés ou non en France. Intégrée dans le « pacte Lorraine », elle s’adossera à l’institut de recherche et technologies de Metz.

Les partenaires sociaux seront associés à un comité de pilotage, mis en place avant la fin de l’année, chargé de superviser la sélection des projets qui seront développés.

La CFDT se félicite de cette initiative qui s’inscrit pleinement dans une volonté d’asseoir durablement l’industrie sidérurgique au coeur de la vallée de la Fensch et plus largement en France. Elle s’ajoute au projet LIS pour le hautfourneau de l’avenir, qui mobilisera 32 millions d’euros.

Enfin, l’État prend conscience de l’importance de reprendre une maîtrise publique de la recherche sidérurgique et de brevets, garants de notre autonomie industrielle. Ils permettront aux entreprises lorraines et françaises de faire face à la compétitivité internationale en se positionnant dans le très haut de gamme. L’emploi en France en sera bénéficiaire, la plate-forme elle-même permettra l’embauche de chercheurs dès son démarrage.

La CFDT a toujours affirmé qu’il était dangereux de laisser la R&D entre les mains des seuls capitaux privés, situation que les autres pays sidérurgiques européens n’ont jamais acceptée chez eux et qui était devenue la nôtre depuis l’OPA de Mittal sur Arcelor.

La recherche d’aujourd’hui permettra de pérenniser les emplois existants et de créer les nouveaux emplois de demain.

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