► Sécurité
Octobre 2013, en Interne : aucun accident avec arrêt, 4 réinsérés soit un taux de fréquence de
20,18%.Le cumul à fin octobre : 77 faits accidentels sont répertoriés avec un taux
de fréquence à 15,69 %.
Pour les
entreprises externes, aucun accident avec arrêt, 1 réinséré, 1 accident sans arrêt et 2 soins soit un taux de fréquence de 9,98 %. Le cumul
à fin octobre compte 30 faits accidentels avec un taux de fréquence à 10,25 %.
► Situation du
marché et marche des installations
Le stock de
brame
diminue progressivement pour atteindre un point bas en fin d’année programmé à environ 85
000 tonnes.
Concernant les
coûts, en octobre la cokerie a produit un coke de bonne qualité à un
prix
légèrement en retrait par
rapport aux objectifs. Ceci est essentiellement dû aux effets de « torchage » pour des opérations de maintenance gaz. Si
l’on
compare les coûts moyens annuels arrêtés à octobre 2012 à ceux d’octobre 2013, un gain de 50 € par tonne a déjà
été fait. La direction
espère arriver à l’objectif fixé dans le projet de plan industriel
dès que les flux des transports seront mis en place conformément à ce qui a été défini.
En octobre,
les coûts du coïl sont supérieurs de 2€ par
rapport à ceux de septembre.
En moyenne, sur l’année, nous produisons à un coût supérieur de 18,9 € par
tonne par rapport au site de Dunkerque pour un
objectif fixé à 16 €/t.
Pour le couplage, une
mise au mille élevée et des travaux
de maintenance
sont à l’origine d’une montée des coûts de production.
Quant au Packaging, les
coûts filière sont bons en octobre.
Concernant les
indicateurs
internes de qualité, hormis
quelques soucis notamment sur
Elsa et sur des produits en fer blanc,
l’ensemble des lignes affichent un bon
niveau
de qualité ou sont en amélioration
par rapport aux mois précédents.
L’entrée des
commandes varie
en fonction des filières, mais s’inscrit dans une
progression par
rapport au T4 2012.
Concernant
l’automobile, les
commandes pour l’année sont complètement enregistrées. En termes de volume, le T4 2013 est
supérieur au T4 2012. La filière industrie se porte mieux grâce
à une expédition de coïls vers le site
de Contrisson. Ceci
permet d’augmenter la charge du train à chaud.
Concernant le Packaging, l’entrée de commandes est toujours
régulée en fonction de
l’ouverture des lignes. Donc, en fonction des arrêts techniques de fin d’année de l’étamage,
les lignes du Packaging
seront
chargées à 100 % des ouvertures lignes
- Primary
Réception brames : 184 kT depuis Dunkerque.
TAB : Programme de l’ordre de 170kT, environ 1,5 semaine à 1 four, Expédition de
14
trains environ de coils à chaud (Basse- Indre et Contrisson).
- Finishing
- Amont Finishing
DKP: Rotation 4-2
5 Cages : Rotation 4 équipes, 2 kT de BT
tôles environ et environ 7 kt BT Basse-Indre DG : Rotation 4 équipes
SKIN 48 : Rotation 4-1 équipes
SKIN 80 et
LI 72 : Marche en 4-1 avec
2 équipes
polyvalentes programmées majoritairement sur la LI 72, l’équipe A de
la LI 72 devient l’équipe B
Couplage : Rotation 5 équipes, programme de l’ordre de 120 kT
Recuits Base : Tôle : 700 t/jour,
APE
: 250 t/jour en
début de
mois
et 3 kT à produire à partir du 23décembre, RBE : 250 t/jour
- Aval Auto Industrie
Galva/Lisa : Rotation 5 équipes,
Campagne de 7 à 10 kT d’Alusi en S51.
LISA
marche en 5-1 équipes
Elsa : Marche à 3 équipes
RCM : Arrêt long sur tout le mois
- Aval Packaging
RCE : Arrêt temporaire
Étamage 3 : Rotation 4 équipes
Étamage 2 : Arrêt temporaire
Prép3 : Rotation en 4 équipes (postes sup. éventuels)
Prép2 : Ouverture à la demande
CIS 3 : Rotation en 4-3
VEB/REF : Marche en 3-1équipes alternées VEB/REF. Risque éventuel de baisse de charge, à l‘étude
► Investissements
La direction nous annonce que la
soudeuse laser pour le couplage a été
commandée. Le choix
du fournisseur est celui
que privilégiaient les équipes
de terrain. Cette soudeuse indispensable pour une
montée en volume de l’USIBOR sera mise en service en
2015. Enfin dirons-nous!
Tant de bruits ont circulé, oui ou non, y
aura-t-il
une soudeuse laser ou pas ? Entre l’alarmisme
de certains et le discours
soporifique d’une direction, la CFDT préfère le pragmatisme et le combat qui
fait avancer. Quelques fois trop lentement, certes, mais qui
aboutit souvent à l’intérêt collectif.
► Halle 46
Dans les points « divers », la direction a
informé
les élus de la suspension jusqu’à la
fin
de l’année du projet de reconfiguration
logistique de Florange.
Ce
projet qui comprend le transfert de la halle 46 à GEPOR et celui des halles 24 – 25 – et 26 à
Florange a déjà
été
condamné par l’ensemble
des organisations
syndicales.
Pour la direction, l’activité magasin qualifiée de faible est à
dissocier de l’activité pont qui
va
en augmentation pour accompagner
la
montée en puissance du décapage et du 5 cages afin de livrer des
bobines brutes de
train
vers le site de Basse
Indre.
Pour la CFDT, sur ce sujet, Mme
Bonnard souhaite certainement faire respecter la « trêve des confiseurs » à Florange qui veut qu’aux approches de Noël, on ne soulève pas de questions irritantes. Donc, point d'aigres propos sur ce sujet….
Jusqu’en 2014 bien entendu !
► Inventaire
L’organisation
de l’inventaire officiel est prévue le
2 décembre au P1
en présence des commissaires aux comptes. Toutes les lignes du froid
et du chaud seront arrêtées au P1
excepté les lignes du secteur feuille (CIS/VEB/REF) pour lesquelles l’inventaire
aura lieu vendredi
29 novembre P2.
► Accord FINISHING
Le 30 août 2011, la CFDT signait l’accord relatif à l’organisation du temps
de travail
sur le département Finishing. Pour nous, il
était clair que, et la période qui vient de s’écouler le prouve :
Ce n’est pas un
accord qui
impose l’adaptation ;
C’est la charge qui définit les rythmes de travail.
Cependant, il
est aussi clair pour nous que le rôle d’un accord est de protéger le salarié, d’être
l’amortisseur social qui atténue l’impact des fluctuations d’entrées des commandes
sur les salariés. C’est ce
qui nous a motivés dans cette négociation et
c’est ce qui a porté ses fruits. Pourtant, à cette époque, la crise, nous
n’en n’avions qu’une image, nous ne faisions que des hypothèses sur ses impacts et sur sa durée. Depuis nous savons ce que cela nous a couté !
Extrait du tract CFDT du
31 août 2011 :Nous avons négocié et obtenu un
accord
- - Qui protège mieux et plus longtemps les salariés des aléas du marché.
- - Qui donne plus de stabilité aux salaires.
- - Qui donne plus de leviers aux membres des com. de suivi pour influer sur les décisions de la direction.
- - Qui respecte les temps de travail prévus dans l’accord CAP 2013 et les diminue, dans certains cas, tout en conservant une rémunération au coefficient C5 du continu.
- - Qui concilie salaire et qualité de vie.
Cet accord est un solide amortisseur social pour passer les périodes de crise.
Quand la chute des commandes nous percute de plein fouet, quand
les tonnes ne sont
plus au rendez-vous, nous avons besoin de garanties sociales pour passer le mieux possible ces périodes de crise. Car, au risque
de bousculer certaines croyances
bien ancrées et entretenues dans notre département :
Ce n’est pas un accord
qui impose l’adaptation ; c’est la charge qui définit les
rythmes de travail.
Le 15 novembre 2013 lors de la commission de suivi et d’application de l’accord, les
membres CFDT
ont demandé l’application de l’article 3.2.3
qui prévoit le retour à la rémunération continue pendant que l’aléa
dégressif est en cours, dès que 6 postes supplémentaires de production sont réalisés sur la ligne sur une période de 3 mois ou que 12 postes supplémentaires de production sont
réalisés sur une
année.
Les lignes
concernées
sont le décapage 57, le 5 cages, le dégraissage et les
rectifieuses. Le passage au K 1,22 est prévu le 1 décembre 2013.
En garantissant les régimes de travail de base du finishing Florange, en mettant des bornes aux changements possibles
de régimes, en limitant les seuils de basculement, les délais de prévenance mais surtout en actant le principe du maintien de la rémunération et des
modalités d’adaptation avec l’application
d’aléas dégressif sur une durée d’un an, cet
accord nous a et continue de nous protéger des effets
dévastateurs de la politique de Mittal qui a amplifié la crise que nous subissons.
Au vu de ces annonces, la CFDT a demandé que le service pont de Florange bénéficie lui aussi du passage au coefficient 1,22.
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