mercredi 17 juin 2009

L.C.B. NEGOCIATIONS PASSAGE TROIS EQUIPES

Aujourd’hui, 17 juin 2009, s’est tenue la troisième réunion de négociation sur le passage de 4 équipes à 3 équipes de manière temporaire. Cela afin d’éliminer les postes froids et les surcoûts qu’ils engendrent par rapport à la production actuelle du L.C.B.
Depuis le début des négociations, la Direction a rappelé que nous sommes en sous activité depuis octobre 2008.
Cela perturbe fortement le fonctionnement de l’installation, notamment le four qui supporte mal les arrêts à répétition.
Pour la Direction, une des hypothèses est de dénoncer l’accord 4 équipes signé par la CFDT, la CFE CGC, ce que la législation lui permet avec trois mois de préavis. Cela entraînerait une perte importante de salaire.

La Direction veut privilégier la négociation et trouver un compromis acceptable. Elle propose donc un avenant à l’accord existant, à durée déterminée à savoir :

  • 5 jours de travail du matin 2 repos
  • 4 jours de travail de nuit 3 repos
  • 5 jours de travail après midi 2 repos

Tous les lundi matin et vendredi après midi seraient des jours de non production mis à profit pour de la formation : « action d’amélioration continue et de progrès ».

Pour la CFDT, le cycle présenté par la Direction, n’est pas celui que nous leur avons proposé, mais s’en rapproche.Le cycle 32 heures payé 35 heures en 4 jours est une revendication portée par la CFDT, bien avant l’aboutissement de l’accord 35 heures. Aujourd’hui, la crise économique est telle que la CFDT remet cette revendication à plus tard, lorsque la situation industrielle sera plus favorable. Comme nous l’avons déjà exprimé à plusieurs reprises, « nous avons la tête dans les étoiles, mais nous gardons les pieds sur terre » !


Tout au long de ces réunions de négociations, la CFDT a réaffirmé sa volonté de ne pas faire perdre d’argent aux salariés du LCB !.

L’avenir du LCB est en jeu, les salariés de cette unité ont assez souffert. Le contentieux des promesses faites en 2008 sur les salaires n’est toujours pas réglé. De plus, les postés du LCB sont les premiers touchés par les mesures de chômage, donc de pertes de salaires, sans compter les entretiens professionnels qui n’ont toujours pas aboutis. Ce sont également eux qui sont chargés de la formation des nouveaux arrivants.

Pour la CFDT, les économies de bout de chandelles de la Direction fragiliseraient l’équilibre social actuel et compromettraient l’avenir du LCB.

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