Lakshmi
Mittal, a affirmé au cours d’une interview que la France était pour lui un
marché clé, sur lequel il comptait rester et investir, mais pour assurer une
production durable, il faut augmenter la compétitivité de notre dispositif
industriel en France, pour cela, il faudrait que les
coûts de l'énergie soient moins chers, comme aux États-Unis ou en Allemagne. En
France, le coût du travail est, par exemple, 20% plus élevé qu'en Espagne, et
votre droit du travail reste encore trop rigide. Pour ceux qui en
doutaient encore, les choses sont maintenant claires.
Mieux encore, concernant la sidérurgie
européenne et partant du constat que la production d’acier a baissé de 9% en
2012, avec un rythme de reprise de 3% l’an comme hypothèse, il faudrait aller au-delà
de 2020 pour rattraper le niveau de production de 2007, et comme la sidérurgie
européenne n’est pas assez compétitive pour exporter, on va rester en surcapacité,
du coup Mittal « regrette que nous devions
fermer ces hauts-fourneaux et je comprends la peine des gens qui y
travaillaient. »
Dernière
promesse à la Mittal, Si la situation économique ne se détériore pas à nouveau
au cours des prochaines années, nous n'envisageons aucune nouvelle fermeture en
France, après celles des hauts-fourneaux de Florange.
Alors nous non plus nous ne lâchons rien
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