Versée au plus tard le 20 Avril 2009
Face à la provocation de la politique salariale du Groupe, les 5 organisations syndicales exigeaient la poursuite des négociations. ARCELOR MITTAL ne pouvait pas se montrer aussi dédaigneux avec son personnel. Un courrier unitaire avait été envoyé à Jean-Pierre MASY (DRH France) pour exiger la reprise des négociations. Cette réunion s'est enfin tenue Vendredi 20 mars à Paris. Malheureusement, le message n'a pas été entendu.
Face à la provocation de la politique salariale du Groupe, les 5 organisations syndicales exigeaient la poursuite des négociations. ARCELOR MITTAL ne pouvait pas se montrer aussi dédaigneux avec son personnel. Un courrier unitaire avait été envoyé à Jean-Pierre MASY (DRH France) pour exiger la reprise des négociations. Cette réunion s'est enfin tenue Vendredi 20 mars à Paris. Malheureusement, le message n'a pas été entendu.
En effet, le DRH s'est contenté de refaire (une énième fois) un exposé sur la situation financière du groupe. Les chiffres sont évidemment mauvais en cette période de crise (28 Milliards de dollars de dette). Mais, si le Groupe doit faire face à une aggravation économique et financière il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Qui a fait le choix d'un magnifique cadeau de 4,5 Milliards de dollars aux actionnaires à l'été 2008 ? M. MITTAL. Qui a encore décidé de remettre une couche de 2,6 Milliards en 2009 ? Encore M. MITTAL. Qui a acheté à tour de bras sans compter avec les bénéfices dégagés par les salariés ? Toujours M. MITTAL. Et à qui le Groupe présente l'addition ? Évidemment aux salariés.
La CFDT lui a rappelé que cette crise n'était pas celle du personnel. La CFDT lui a demandé ce que faisait MITTAL pendant son long « été économique » ? Il « chantait » (il dépensait), n'est-ce pas ? Eh bien, il n'a qu'à « danser » maintenant. En clair, il doit payer la juste part qui revient aux salariés à travers des augmentations de salaire.
Rien n'y fait, MITTAL reste autiste
Malgré le mécontentement des syndicats, la Direction reste sourde à une augmentation générale de 3% avec un talon de 80 euros. La seule réponse apportée par JP MASY est le niveau de la participation revue à la hausse (grâce à une clause légale qui permet de revoir les pourcentages redistribués aux salariés). Puis, plus rien. La direction s'est fermée et ce semblant de négociations a tourné court.
La CFDT est fermement intervenue pour dénoncer cette mascarade. En fin de réunion, toutes les OS ont également demandé une meilleure indemnisation du chômage partiel qui, lui, ne cesse d'augmenter. Là aussi, le groupe fait la sourde d'oreille.
Pour la CFDT, même si ces sommes tombent à point nommé pour faire face à une crise sans précédent, elles ne permettront pas de gommer une perte nette du pouvoir d'achat en 2009. De plus, la CFDT s'est vue refuser (une fois de plus) la demande d'une prime uniforme pour tous.
En conclusion, la Direction ne répond en rien aux attentes du personnel et à la gravité de leur situation.
La poursuite de la mobilisation unitaire, avec l'appui des salariés, s'impose !
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