Combler le vide juridique au plus vite
Après la mise en cause par un prévenu de la loi qui permet de
sanctionner pénalement le harcèlement sexuel, le Conseil constitutionnel a
décidé, ce vendredi 4 mai, d’abroger l’article l. 222. 33 du code pénal.
Cette décision crée un vide juridique préoccupant pour les victimes. Il
est indispensable d’engager au plus vite un processus d’élaboration d’une norme
pour combler ce vide.
Les conséquences de cette situation doivent être tirées pour
l’élaboration des nouvelles dispositions : la nouvelle définition du délit
doit être suffisamment précise pour permettre une parfaite répression de celui-ci
et déclencher une véritable prévention ainsi qu’une réelle prise en charge des
victimes.
Pour la CFDT, le législateur se doit d’intervenir dans les meilleurs
délais sur un sujet où il y a trop souvent une tendance culturelle à minimiser
la gravité des faits et leur impact sur les victimes.
Ces atteintes à la dignité s’exercent aussi
sur le lieu de travail. En France, 25 % des faits de harcèlement sexuel y
sont commis.
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