Le ministre du Redressement productif est sur
d’une solution industrielle pour Florange
Recevant les syndicats et les élus locaux,
Arnaud Montebourg a déclaré que le gouvernement était dans une « stratégie
de pression assumée » sur ArcelorMittal dont il souligne qu’il n’a pas à
ce stade exprimé de contrepropositions aux demandes du gouvernement d’élargir
le périmètre de cession à l’ensemble du site de Florange. Le ministre confirme
qu’à défaut d’un changement de position de ArcelorMittal au terme du délai que
ce dernier a lui-même fixé au 30 novembre, un scénario de reprise du site est
« sur la table », avec un repreneur prêt à investir 400 millions, et
que la décision d’une prise de participation complémentaire et temporaire de
l’Etat reviendra au Président de la République.
La FGMM-CFDT a réaffirmé deux positions
constantes. D’une part, aucune solution industrielle ne serait viable sans le
maintien de l’intégrité du site, ajoutant qu’elle se réjouit que cette réalité
s’impose maintenant à tous. D’autre part, il est déterminant, pour donner à
Florange un avantage technologique et compétitif, que tout plan industriel pour
le site comporte la mise en œuvre du procédé Ulcos, ajoutant qu’elle se réjouit
que la commission européenne le place en première position des projets retenus.
Les élus lorrains ont unanimement soutenu
qu’il fallait maintenir un outil viable à Florange, tel que l’a démontré le
rapport Faure, et qu’il en allait de la crédibilité politique de tenir les
engagements pris.
Dans ce contexte très politique, il est
important que le ministère du redressement productif ait travaillé à la
construction d’une alternative industrielle sérieuse, à laquelle la CFDT a
contribué de toutes ses forces syndicales à chaque niveau de l’entreprise et
national. La FGMM-CFDT a salué cet engagement de l’Etat pour une solution
industrielle face à la stratégie d’une multinationale. Elle a insisté pour que
soit rapidement connue la décision de l’Etat.
La FGMM-CFDT demande
au ministère, plus largement à l’Etat et aux collectivités territoriales, de
poursuivre dans cette voie de construction industrielle crédible, notamment si
une prise de participation publique se confirme.
Paris le 28 novembre 2012
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