Droit à polluer
Alors que les sidérurgistes
français, belges et luxembourgeois prévoient de se retrouver le mercredi 6
février devant le Parlement européen à Strasbourg, pour manifester ensemble, alors
que les syndicalistes de Florange remuent ciel et terre pour sauver leur emploi
alors que l'État indemnise leurs périodes de chômage partiel, ArcelorMittal,
qui a prévu de fermer les hauts-fourneaux en mars 2013, devrait tout de même
percevoir ses quotas de permis à polluer.
Mittal pourrait
empocher des millions d’euros, parce que lorsqu'une installation a cessé ses
activités, l'État membre concerné ne lui délivre plus de quotas d'émission à
compter de l'année suivant la cessation des activités. A environ 5 euros la tonne sur le
marché des droits à polluer, cela représente un joli magot de 19 millions
d'euros !
C’est un scandale
Suite à l’arrêt des
hauts-fourneaux de Florange, et à l’inactivité de la partie chaude, Mittal a
empoché du cash en 2009, 2010 et 2011. Au total, il a accumulé 140 millions de
dollars de gain en 2010 et 93 millions de dollars en 2011.
La
CFDT a déjà tiré la sonnette d’alarme pour que l’État mette un terme à ce pillage
orchestré par le milliardaire anglo-indien. L’État français ne peut plus
accepter de payer avec l’argent public le chômage partiel, ne pas broncher sur
les quotas de CO2 non utilisés et vendus en bourse sans oublier les multiples
exonérations d’impôts accordées à Mittal. –Source : Notre planète.info
Pour Mittal, il
n’y a qu’un seul objectif : Faire du fric, s’enrichir quel que soit le
moyen.
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