Guy Bedos, connu pour son engagement à gauche, est venu encourager ce lundi les sidés de Florange. Il a été accueilli par des applaudissements et une cohorte de journalistes qui entouraient l’artiste l’empêchant de se déplacer. Il a été accueilli devant les locaux syndicaux et après avoir répondu au feu des questions des journalistes, il a pu enfin déguster une paella préparée par notre ami José.
Guy Bedos a prôné une "fermeté douce" pour obtenir le redémarrage des hauts-fourneaux de leur aciérie. "J'ai horreur du sang et de la violence", a-t-il affirmé.
« Votre combat est exemplaire", a-t-il dit, et a demandé à Sarkozy de "prendre des vacances, longues de préférence".
Guy Bedos a tenu à soutenir les salariés parce que, « derrière l'image de syndicalistes qui résistent, il y a tout simplement des hommes avec leurs familles autour qui essaient de lutter contre l'injustice qui leur est faite, on zappe le personnel d'une façon honteuse et c'est insupportable ».
Il a justifié sa présence affirmant vouloir rendre "audible" et "visible" la lutte pour le redémarrage des Hauts fourneaux. L’humoriste qu’il est toujours a déclaré dans un éclat de rire général, « je n'ai pas assez de fric pour racheter votre entreprise : j'ai compté. »
Poursuite du mouvement
Réunis en Assemblée Générale par l’intersyndicale CFDT-CGT et FO, cet après-midi les quelques 400 salariés présents ont décidé de poursuivre l’action.
Michel Liebgott, président du groupe sur la sidérurgie à l'Assemblée nationale, a demandé aux maires de la vallée de la Fensch et à tous les élus lorrains de se mobiliser pour défendre ce qui reste de la sidé Lorraine.
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