mercredi 7 mars 2012

François Chérèque à Florange

Fermer une usine, non pas parce qu'elle ne gagne pas d'argent, mais parce qu'elle n'en gagne pas assez, c'est inacceptable. Voici entre autre, ce qu’a déclaré François Chérèque ce matin.

"Votre combat est un symbole, Mais ce n'est pas un combat d'arrière-garde, votre usine est rentable et ne doit pas fermer".Il a assuré qu'il n'y avait pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette entre lui et la CFDT de Florange. A plusieurs reprises, il a soutenu Edouard Martin, délégué CFDT au comité d'entreprise européen.

François Chérèque, a également eu des mots très durs pour Mittal, qui n’hésite pas à dépenser 55 millions d'euros pour le mariage de sa fille, il peut donc très bien dépenser 2 millions pour rénover des installations et fermer l'usine ensuite, a-t-il assuré, en référence aux déclarations d’ArcelorMittal, jeudi dernier, d'investir 17 millions d'euros sur le site d'ici à fin 2012, dont 2 millions pour préparer le redémarrage d’un haut-fourneau, au mieux au troisième trimestre

François Chérèque n’est pas venu seul, Dominique Gillier, secrétaire général de la Fédération de la métallurgie et des mines (FGMM) l’accompagnait ainsi que Bart Samyn, secrétaire général adjoint de la Fédération européenne des métallurgistes (FEM).

Quelques phrases :

J'ai beaucoup d'émotion d'être ici avec vous, toute la CFDT est derrière vous.

Dans votre combat, il n'y a pas de faille entre la base et le haut de la cfdt, on est fier de votre mobilisation.

C'est bien que les politiques vous soutiennent, mais ce serait mieux qu'ils viennent avec des solutions.

Il n'est pas acceptable de fermer des usines rentables parce qu'elles ne rapportent pas assez d'argent.

Ce site a de l'avenir, cela passe par l'investissement, de Mittal mais de l'Europe aussi, Mittal doit dialoguer.

Ulcos est un projet essentiel pour l'acier en Europe.

De son côté, Bart Samyn a annoncé que la FEM allait demander, d'une part, au Parlement européen un débat sur la sidérurgie et, d'autre part, à être reçue par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, pour faire le point sur le projet Ulcos.

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