lundi 10 mars 2008

Projet de l'Intersyndicale

Les syndicats CFDT et CFE-CGC,

présenteront le seul projet alternatif officiel

aux salariés de Gandrange,

aux élus et à la presse

le lundi 17 mars 2008 à 17 h

à la salle des fêtes de Gandrange.

Venez nombreux !


Le projet alternatif préparé par l’intersyndicale CFDT et CFE-CGC et validé par l’expert comptable du CE est enfin prêt. Il sera présenté à la Direction au cours du CE du vendredi 14 mars. Ce projet démontre que l’usine de Gandrange est viable si ArcelorMittal :

  • Investit dans l’outil
  • Forme le personnel nouvellement embauché.

Le projet alternatif est construit autour des axes principaux suivants :

  • La mise en place d’une véritable Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
  • Un management du site pour mettre en œuvre le projet.
  • Une orientation vers des produits du LCB à forte valeur ajoutée.
  • Des investissements pour pérenniser et fiabiliser l’aciérie, le TAB et le LCB.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Enfin on arrive au bout, j'attend avec impatience de connaître le contenu du contre projet que SYNDEX à élaboré. Mais plus encore j'attend les réactions de la direction quand elle va comparer son projet qui n'est qu'un ramassi de mensonges à celui des experts. J'espère également que MITTAL étudie sérieusement ces solutions alternatives et en tire les conclusions qui s'imposent à savoir : Oui gandrange peut être rentable si on lui donne réelement les moyens.

Anonyme a dit…

Bonjour....on arrive au bout ??? Pas sûr..il reste à convaincre la haute direction du groupe, qui n'a peut etre pas envie de désavouer son équipe (ex-Mittal en plus) qui a élaboré ce plan de démantelement de Gandrange et que même si le plan de sauvetage présenté par l'intersyndicale montre un retour sur investissement (150 millions d'euros quand même) en 2 ou 3 ans (dans la conjoncture actuelle) est ce que cela suffira à Mr MITTAL ?? Il ne faut pas oublier que le plan "Mittal" fait partie d'une stratégie globale (même si elle est biaisée au départ par des décideurs qui sont pas très impartiaux...)qui tient la route et qui pour le groupe est générateur de marchés et de €.

Anonyme a dit…

Et si Mittal nous vendait ?? Il semble y avoir un lobbying fou actuellement dans les médias pour nous présenter comme unique cette solution et à priori les repreneurs semblent etre nombreux. Le plus sérieux est cet ancien administrateur du groupe qui a vendu ses parts dans ArcelorMittal (à qui ??? deal avec Mr Mittal ???...) et qui semble le plus apte à reprendre le site. Je vois mal Mr MITTAL investir plus de 100 millions d'euros dans une usine dans laquelle il ne croit plus...mais est il vraiment pret à vendre, car dans ce cas on pourrait marcher sur ses plates bandes (le marché allemand en particulier) et foutre en l'air tout son beau plan....non il veut fermer et raser l'AC et le TAB, le reste n'est que du vent pour nous amuser !!

Anonyme a dit…

Je suis éffaré par ce que je viens de lire. Le contre projet élaboré par SYNDEX n'a jamais parlé de 100 millions d'Euros et plus mais de bien moins. Il ne faut pas co,fo,dre avec le contre projet fait en quelques jours par la CGT uniquement pour brouiller les pistes et attirer l'attention (des médias qui ne cherche que le scoop même si c'est du bluf)sur eux. De mémoire le véritable contre projet faisait état de 30 à 40 millions d'Euros d'investissement. A qui profite la désinformation ? Certainement pas aux salariés!

Ensemble pour Gandrange a dit…

Vu sur un blog d'un jeune salarié de gandrange
http://redaction.centerblog.net/

L’actualité de Gandrange n’est pas en berne en ce moment, la semaine dernière a vue une annonce par jour…
Tout d’abord, une rumeur de délocalisation de la production de Gandrange en destination de la Pologne, une belle info relayée par l’AFP en provenance de sources syndicales suivi d’un beau démenti. Ensuite, l’annonce d’un contre projet « indépendant » en provenance de la CGT. Enfin, l’annonce qu’un financier, Romain Zaleski, serait intéressait par le site de Gandrange.

Jouons au jeu des avantages / inconvénients.

AVANTAGES :
-on parle de nous, donc nous restons dans la mémoire du « public »
-…

INCONVENIENTS :
-a faire des annonces démenties dans la foulé on se demande qui perd de la crédibilité, la direction ou les syndicats ?
-a proposer un contre projet à une quinzaine de jour de celui étudié officiellement par le CE, la CGT décrédibilise le mouvement en marche pour tenter de sauvegarder notre site, nos emplois.
-a faire cette proposition juste avant la démission de M Zaleski, nous finnirions presque par croire que la CGT était au courant et a négocier avec cet éventuel repreneur…

Bien sur, qu’il serait bien mieux que les emplois demeurent à Gandrange mais pas à n’importe quel prix. Proposer un contre projet c’est bien car cela montre que des possibilités peuvent exister pour pérenniser notre site mais dans le même temps, il serait bon que ce projet soit un minimum réaliste, tabler sur un EBITDA de 14% alors que depuis des années, il n’est plus à deux chiffres chez nous est une belle utopie mais comme toutes les utopies n’est guère réaliste et je ne reprendrais pas ici toutes les incohérences dont est garni ce contre projet.
Lancer une rumeur de délocalisation avant de présenter son projet est une bonne idée médiatique car elle permet de préparer l’opinion qui a peur de la fuite des industries et des emplois vers l’étranger mais en même temps, il vaut mieux que cette rumeur trouve quelques fondements car, pour la peine, même nos collègues Polonais et leurs syndicats ont bien rigolé quand ils ont entendu ceci…
Enfin, favoriser la reprise du site par un financier est loin d’être la meilleur solution pour la préservation de nos emplois à long ,voir plutôt à moyen terme car n’importe quel financier qui se décide à reprendre une usine attend des bénéfices et s’il n’en obtient pas : « au revoir et merci d’être venu… » et en dehors d’un groupe comme ArcelorMittal quelles seront les opportunités de reclassement ? Malheureusement, c’est aussi cet aspect qu’il nous faut étudier avec le plus grand soin car, en cas de reprise et sans amélioration de nos résultats, nous recommencerons ce combat dans deux ou trois ans tout au plus mais, comme je viens de le dire, nous n’auront plus les opportunités de reclassement qui peuvent nous être proposé dans le groupe ArcelorMittal.

Les seules solutions de poursuite de l’activité sur le site de Gandrange doivent être trouvées au sein du groupe ArcelorMittal d’autant que dans le contexte de l’acier actuel, une usine isolée n’a pas beaucoup de chance de pouvoir peser sur le marché.

Anonyme a dit…

OUF ! tout le monde n'est pas débile. Que ce soit pour les investissements, les débouchés ou clients ou que ce soit pour les reclassements maintenant ou plus tard, la seule solution raisonnable reste ArcelorMittal.
De plus, arretons de regarder l'avenir par le petit bour de la lorgnette et de ne voir que Gandrange. Derière cette lutte, plus largement c'est la perrénité de ArcelorMittal en lorraine (Florange + Gandrange) et des autres sidérurgistes qui est en jeu. Est-on capable d'attirer ou de garder en France et plus spécialement en Lorraine des investisseurs industriels ?
Réponse le 4 avril .... ou avnt selon les bons "plans" de l'un (Mittal) ou de l'autre (Sarko).

Anonyme a dit…

Commentaire d'un anonyme pour un autre anonyme qui semble effaré par le cout d'un contre projet : un projuet pour etre crédible et pérenisé l'activité du site doit faire table rase de l'aciérie actuelle pour construire un ensemble neuf, simple, moderne, efficace et adaptée à un marché de produits à fortes valeurs ajoutées....100 millions au bas mot...pas question d'envisager un rafistolage, l'aciérie actuelle et tout le monde le sait (surtout les aciéristes)est un outil dangereux, polluants et inadaptée.

Anonyme a dit…

écoute copain, si il faut raser l'aciérie et en construire une autre, comme le préconise certain. C'est donner raison à la direction qui ne cesse de dire que rien ne va plus, que tout à été tenté et que la seul solution c'est la fermeture de l'aciérie! Je suis aciériste et je pense que le vrai problème ce n'est pas la construction d'une aciérie neuve, mais un transfert de compétence qui n'a pas eu lieu entre les prétendants à la retraite et les jeunes embauchés, si il y avait eu un chevauchement d'un an nous n'en serions pas là ! quans au coût je suis de ceux qui reste les pieds sur terre et un patron reste un patron qui veut une rentabilité la plus imédiate possible malheureusement.

Anonyme a dit…

"l'aciérie actuelle[...] est un outil dangereux, polluant et inadaptée."

Belle théorie mais basée sur quoi. Je ne suis pas d'accord avec vous et c'est mon vécue à l'aciérie de gandrange qui me permet de vous le dire.