Le secrétaire général de la CGT est venu soutenir les ouvriers du site mosellan, au moment où le comité d'établissement examine les différents contre-projets. (afp)
"Il faut contraindre ArcelorMittal à ne pas fermer Gandrange au nom du taux de rentabilité industrielle et au détriment de l'avenir industriel de la Lorraine", a déclaré Bernard Thibault en venant soutenir sur place les salariés du site. Interrogé sur l'action des pouvoirs publics concernant l'usine mosellane et plus précisément sur celle de Nicolas Sarkozy en matière industrielle, M. Thibault a lâché: "Ce n'est pas parce qu'il (le président) parle de politique industrielle, qu'il y en a une".
"Il faut contraindre ArcelorMittal à ne pas fermer Gandrange au nom du taux de rentabilité industrielle et au détriment de l'avenir industriel de la Lorraine", a déclaré Bernard Thibault en venant soutenir sur place les salariés du site. Interrogé sur l'action des pouvoirs publics concernant l'usine mosellane et plus précisément sur celle de Nicolas Sarkozy en matière industrielle, M. Thibault a lâché: "Ce n'est pas parce qu'il (le président) parle de politique industrielle, qu'il y en a une".
Le secrétaire général de la CGT a fait ces déclarations alors que le comité d'établissement de l'usine mosellane devait examiner dans la journée deux "contre-projets industriels" présentés l'un par la CFDT et la CFE/CGC et l'autre par la CGT.
Contre-projets entre 40 et 120 millions d'euros
Le contre-projet de la CFDT et de la CFE/CGC, syndicats majoritaires à Gandrange, nécessiterait 40 millions d'euros d'investissement pour restreindre le nombre de produits fabriqués sur le site qui serait recentré sur quatre métiers de l'aciérie, contre sept actuellement. Avec une production remontant à 1,15 million de tonnes, contre moins de 900 000 tonnes aujourd'hui, l'équilibre serait atteint "fin 2009" et le retour sur investissement, "très rapide", interviendrait "environ dans trois ans", selon ces syndicats.
Le contre-projet de la CFDT et de la CFE/CGC, syndicats majoritaires à Gandrange, nécessiterait 40 millions d'euros d'investissement pour restreindre le nombre de produits fabriqués sur le site qui serait recentré sur quatre métiers de l'aciérie, contre sept actuellement. Avec une production remontant à 1,15 million de tonnes, contre moins de 900 000 tonnes aujourd'hui, l'équilibre serait atteint "fin 2009" et le retour sur investissement, "très rapide", interviendrait "environ dans trois ans", selon ces syndicats.
Le contre-projet de la CGT imagine une poursuite de l'activité du site mosellan "avec ou sans" ArcelorMittal, avec un investissement de 110 à 120 millions d'euros dans la construction d'un nouveau four électrique "tout ferraille". ArcelorMittal a annoncé en janvier un plan de réorganisation de Gandrange qui prévoit l'abandon d'ici à avril 2009 de l'aciérie électrique et la suppression de 595 des 1.108 emplois de l'usine spécialisée dans les aciers longs, le segment le plus profitable de la métallurgie.
L’Essentiel (GDL)
3 commentaires:
Tous les soutiens à Gandrange sont les bien venus, et j'ai été malheureusement trés déçu que nous ne soyons qu'une dizaine de salarié au meeting sur une quarantaine de participant au total. Bernard est un type bien et il méritait certainement bien mieux. Sincerement j'ai eu honte de voir que les copains n'ont pas bougé leur cul.
Malheureusement hier matin, Mr Thibault a fait les frais de la politique individualiste des " dirigeants " de la section CGT de Gandrange. Cette non mobilisation montre bien que les salariés de Gandrange ne soutiennent pas le contre-projet de la CGT, qui nous ferait sortir du goupe ArcelorMittal.
"Il faut contraindre ArcelorMittal à ne pas fermer Gandrange au nom du taux de rentabilité industrielle et au détriment de l'avenir industriel de la Lorraine"
Celà voudrait-il dire que la confédération aille plutôt dans le sens de l'Intersyndicale?
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