vendredi 24 février 2012

Florange l'action continue




La journée des élus.

Le blocage des expéditions se poursuit, jour et nuit. La direction, toujours absente du site, continue sa tentative de discréditer le mouvement par internet.

On se souvient que les syndicats avaient lancé un appel à tous les élus politiques pour qu'ils viennent les rencontrer ce vendredi. Les rencontrer pour leur apporter leur soutien mais aussi pour s'engager clairement à tout mettre en œuvre, y compris au niveau législatif pour obliger Mittal à redémarrer Florange ou à l'obliger d'accepter un repreneur.
Cet appel a été entendu. Beaucoup de maires, d'adjoints et d'élus municipaux, des conseillers généraux et le président du conseil général Weiten étaient présents. Le conseil régional avait aussi répondu à l'appel avec son président, Masseret. On notait également la présence des députés socialistes du secteur.

Au niveau des partis politiques, outre le PS qui avait mobilisé le banc et l'arrière banc, EELV était présent ainsi que le PC, le front de gauche, l'extrême gauche. Si les partis de droite étaient présents, ils ne se sont pas manifestés.
La député européenne Sandrine Bélier, d'EELV était présente, entourée des élus EELV au conseil régional. Elle s'est longuement entretenue avec Edouard Martin de l'intersyndicale, avant l'arrivée de la vedette du jour...
Trois candidats à l'élection présidentielle ont répondu à l'appel : Alexis Jaros, Nicolas Dupont Aignan et François Hollande. Le moins connu, Alexis Jaros, était déjà venu distribuer ses tracts, dans la plus grande indifférence. Un peu plus connu, Nicolas Dupont Aignan est arrivé en dernier, alors que la foule et les médias étaient partis.
Vers 12 h 45, Hollande est arrivé, dans une cohue indescriptible de médias et de curieux. Il a rejoint les responsables de l'intersyndicale. Non sans mal, ils ont réussi à la faire monter sur la camionnette-sono. A l'interpellation des responsables CFDT, CGT, CGC et FO, il a répondu qu'il prenait l'engagement de promulguer une loi obligeant les patrons, qui ferment une installation, à accepter un repreneur. C'est ce qu'attendaient les syndicalistes, il a donc été longuement applaudi.
Pour les syndicats, la journée à été globalement positive, même si certains militants n'ont ni accepté ni compris l'omniprésence des élus PS qui semblaient plus être venus pour soutenir leur candidat que soutenir le combat des sidérurgistes !
Le blocage se poursuit pendant tout le week-end. Ceux qui ont mené de tels combats savent que ces moments sont souvent les plus difficiles à passer car la mobilisation est moindre et la fatigue se fait sentir. Aussi, une petite visite, à un moment ou a un autre de ces deux jours serait appréciée.

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