lundi 31 mars 2008

Bercy confirme une rencontre avec Gerdau, "aucune offre" présentée

AFP - Lundi 31 mars, 13h50
PARIS (AFP) - Le ministère de l'Economie a confirmé lundi que des dirigeants du groupe brésilien Gerdau, candidat à la reprise de l'aciérie ArcelorMittal de Gandrange, avaient été reçus à Bercy mais a indiqué qu'ils n'avaient présenté "aucune offre" lors de la rencontre.
La municipalité d'Amnéville (Moselle) a annoncé dimanche que le sidérurgiste Gerdau était candidat à la reprise de l'aciérie de Gandrange, où ArcelorMittal veut supprimer 595 emplois, et qu'un projet avait été présenté au ministère de l'Economie vendredi.
Mme Lagarde "confirme que (...) M. de Vasconcellos, vice-président du directoire du groupe Gerdau et M. Jainaga, directeur général de Sidénor (groupe sidérurgique espagnol contrôlé à 40% par Gerdau, ndlr) ont été reçus par son cabinet en compagnie de M. Grenaut, ancien directeur du site de Gandrange et de M. Stahl, chef de cabinet du maire d'Amnéville", indique le ministère dans un communiqué.
"A l'issue de ce rendez-vous, il a été recommandé au groupe Gerdau, qui n'a présenté à ce jour aucune offre de reprise, d'entrer directement en relation avec la direction du groupe ArcelorMittal, pour préciser, le cas échéant, ses intentions", est-il précisé.
Cette rencontre a eu lieu à la demande du maire d'Amnéville, "dans le cadre des différents contacts que le cabinet du ministre (...) a pu avoir, au cours des dernières semaines, avec des professionnels du secteur se déclarant intéressés par l'avenir du site de Gandrange", est-il précisé.
D'autres industriels, dont le groupe de sidérurgie Corus ou le ferrailleur allemand Scholz, ont également été reçus au ministère sur ce dossier, a-t-on ajouté dans l'entourage de Mme Lagarde.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Que de reprenneurs pour cette usine qui n'est plus bonne à rien d'après la Direction d'ArcelorMittal. Mais où est le vendeur !!!!!!!!
Même un ferrailleur s'intéresse à notre usine d'après Mme Lagarde. Peut être s'interesse-t-il à la ferraille que représente notre aciérie que Mr Kiffer a " si gentillement " comparé à une vieille carcasse pourrie et délabrée.
Soyons un peu sérieux, comme le dit depuis le début la CFDT et la CFE/CGE, notre avenir et notre sécurité sont dans le groupe ArcelorMittal.

Ensemble pour Gandrange a dit…

Coup de Gueule !
Un brésilien, un ferrailleur allemand et Kiffer,tout se met en place pour liquider et même liquéfier Gandrange dans le four avant transformation en zône de loisirs.
Est-ce comme cela que l'Etat entend se dédouaner de sa promesse ?

JB

La fermeture de Gandrange était programmée depuis plusieures années et c'est pour cela que le contre-projet n'a même pas été regardé par Mittal. D'ailleurs lui a t'on montré ? - Les Rentz et Cie ont t'ils osé lui dire qu'ils s'étaient trompés, qu'ils avaient manipulé les directives pour que le site soit en faillitte, au risque de se faire lourdés - Sinon comment expliquer qu'un fin financier comme Mittal balaie d'un revers de main une opération de 40 M d'euros avec le "risque" de renouer avec les bénéfices dans les 2 ou 3 ans qui suivent, et préfère dépenser, sans retour, plus de 75 M d'euros pour une fermeture. C'est pas logique. Depuis le début (1999) le PDG Allemand, patron de Hambourg et Duisburg, a tout fait pour préserver ses sites au détriment de Gandrange.

Cela a commencé par la rénovation du TAB de Duisburg (2000-2001) dans le plus grand secret.

Puis par le choix de retirer le carnet de commandes de Gandrange au profit de Duisburg (2002-2003). Un courrier direct à Mittal a provisoirement rétabli cette situation.

La suite a été avec le holdup des filiales de Tréfileurope et de SMR rattachées aux usines allemandes, avec la bénédiction de Laupretre alors patron de TE, sous prétexte que Gandrange ne savait pas gérer.

En 2005 on somme Gandrange de ne plus faire de Gros ronds au TAB au profit de .... Duisburg. Grenault viré, Laupretre s'exécute!

Décidément ce Rentz est patient, il lui a fallu 10 ans pour arriver à ses fins et peut-être régler de vieux comptes avec Gandrange, de l'époque, où nous étions concurrents.