Beaucoup de bruit pour rien autour de Gandrange
Les annonces et démentis se sont succédés lundi après le rejet par ArcelorMittal du plan de poursuite de l'activité sur son site lorrain. Dans la matinée, les noms de deux repreneurs potentiels ont été avancés: le ferrailleur allemand Scholz et l'aciériste brésilien Gerdau. Les dirigeants de ce dernier ont même été reçus par le gouvernement français. Mais les deux entreprises ont dans la journée démenti qu'elles étaient prêtes à faire une offre de reprise du site. Le nom du sidérurgiste Corus a aussi circulé, sans réaction de sa part. Du côté d'ArcelorMittal, on a rappelé que «la question de la cession de Gandrange ne se pose pas» et qu'il «n’a reçu aucune offre» de reprise.
Les annonces et démentis se sont succédés lundi après le rejet par ArcelorMittal du plan de poursuite de l'activité sur son site lorrain. Dans la matinée, les noms de deux repreneurs potentiels ont été avancés: le ferrailleur allemand Scholz et l'aciériste brésilien Gerdau. Les dirigeants de ce dernier ont même été reçus par le gouvernement français. Mais les deux entreprises ont dans la journée démenti qu'elles étaient prêtes à faire une offre de reprise du site. Le nom du sidérurgiste Corus a aussi circulé, sans réaction de sa part. Du côté d'ArcelorMittal, on a rappelé que «la question de la cession de Gandrange ne se pose pas» et qu'il «n’a reçu aucune offre» de reprise.
Il est curieux que l'offre d'un repreneur brésilien transite par le Maire d'Amnéville quand on sait que ce même maire n'a de cesse de fermer ce "tas de ferraille" qui pollue sans cesse son beau domaine de loisirs. Combien de plaintes déposées ces dernières années, combien de communiqués de presse sur l'acharnement du député-maire d'Amnéville à condamner le site ?
Il est curieux que le même, souhaitait à l'annonce du plan Mittal, transformer les terrains libérés en champs de courses, et comme par hasard, aujourd'hui il se pose en champion de la lutte de sauvegarde du site.
Si on n'était pas le 1er avril, on aurait peut-être pu y croire !
Sauf que, les repreneurs cités démentent les uns après les autres toutes offres, sauf que du côté Mittal on afirme haut et fort que la cession de Gandrange n'est pas envisagée.
Quoi qu'il en soit, info ou intox, sérieux ou poisson d'avril, un peu de pudeur et de retenue, il est criminel de jouer comme ça avec les espoirs et les attentes des salariés dont près de 600 ont le couperet sur la tête. Quand on ne sait pas, on la ferme !
Et si Mittal faisait durer le suspens jusqu'au bout histoire d'obtenir ce que le précédent gouvernement lui a refusé, à savoir des droits d'émission supplémentaires de CO² en échange du maintien en activité du site et de tous ses emplois, une sorte de chantage.
Mais nous sommes le 1er Avril, alors méfions nous des informations d'où quelles viennent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire