C'est déçue que la délégation est sortie des bureaux du Préfet cet après-midi
"À l'heure où l'on vous parle, on ne peut compter que sur nous-mêmes", a déclaré Edouard Martin, délégué de la CFDT au comité européen du groupe sidérurgique, devant un peu moins de 500 personnes, salariés d'ArcelorMittal, élus locaux, et retraités, rassemblés devant la préfecture.
Les syndicats, CFDT et CGC, avaient demandé rendez-vous au préfet, Bernard Niquet, pour rappeler Nicolas Sarkozy à ses engagements, à la veille d'un comité d'entreprise qui devrait confirmer la fermeture d'ici 2009 de l'aciérie et du train à billettes.
"Je reviendrai pour annoncer la solution qu'on aura trouvée", avait affirmé le président de la République lors d'un déplacement sur le site le 4 février dernier.
Selon les informations données par le Préfet, le président de la République devrait attendre la semaine prochaine pour s'exprimer sur le sujet afin de ne pas interférer avec les procédures légales au sein de l'entreprise.
"Il ne faudrait pas que Nicolas Sarkozy se trompe une fois de cible", a prévenu Edouard Martin en référence aux propos de François Fillon laissant entendre que l'État pourrait se satisfaire de créations d'emplois au sein des unités du groupe proches de Gandrange.
"A-t-il tourné la page de l'aciérie ? Nous a-t-il lâché ? C'est à cette question que nous voulons qu'il réponde la semaine prochaine", a-t-il conclu..
De l'aveu même des syndicalistes, la faible mobilisation pour ce rassemblement laisse percevoir un net découragement. Très peu, trop peu de salariés de Gandrange ont jugé nécessaire de se déplacer aujourd'hui, et pourtant, qu'ils ne se trompent pas, Mittal a démontré que ses propos d'hier n'engagent que ceux qui l'ont écouté, il sera difficile de reclasser 575 personnes au sein des usines de Florange et Schifflange.
"À l'heure où l'on vous parle, on ne peut compter que sur nous-mêmes", a déclaré Edouard Martin, délégué de la CFDT au comité européen du groupe sidérurgique, devant un peu moins de 500 personnes, salariés d'ArcelorMittal, élus locaux, et retraités, rassemblés devant la préfecture.
Les syndicats, CFDT et CGC, avaient demandé rendez-vous au préfet, Bernard Niquet, pour rappeler Nicolas Sarkozy à ses engagements, à la veille d'un comité d'entreprise qui devrait confirmer la fermeture d'ici 2009 de l'aciérie et du train à billettes.
"Je reviendrai pour annoncer la solution qu'on aura trouvée", avait affirmé le président de la République lors d'un déplacement sur le site le 4 février dernier.
Selon les informations données par le Préfet, le président de la République devrait attendre la semaine prochaine pour s'exprimer sur le sujet afin de ne pas interférer avec les procédures légales au sein de l'entreprise.
"Il ne faudrait pas que Nicolas Sarkozy se trompe une fois de cible", a prévenu Edouard Martin en référence aux propos de François Fillon laissant entendre que l'État pourrait se satisfaire de créations d'emplois au sein des unités du groupe proches de Gandrange.
"A-t-il tourné la page de l'aciérie ? Nous a-t-il lâché ? C'est à cette question que nous voulons qu'il réponde la semaine prochaine", a-t-il conclu..
De l'aveu même des syndicalistes, la faible mobilisation pour ce rassemblement laisse percevoir un net découragement. Très peu, trop peu de salariés de Gandrange ont jugé nécessaire de se déplacer aujourd'hui, et pourtant, qu'ils ne se trompent pas, Mittal a démontré que ses propos d'hier n'engagent que ceux qui l'ont écouté, il sera difficile de reclasser 575 personnes au sein des usines de Florange et Schifflange.
Contrairement aux dires de Grenault, le projet de l'intersyndicale CFDT, CGC, a le mérite de remettre Gandrange à flots, pour un investissement minimum et un retour rapide. Balayé d'un revers de main, voici ce qu'en ont fait Mittal et les pouvoirs publics. C'est insultant pour les salariés à qui ils ont fait miroiter la possibilité d'une autre solution possible.
"Les gens ont l'impression que c'est plié", a estimé Patrick Auzaneau, délégué de la CFDT au sein d'ArcelorMittal France.
4 commentaires:
pourquoi la faible mobilisation ?pour mobiliser les ouvriers il faudrait peut être les informer régulièrement .j 'ai vu seulement une seule foi un syndicaliste depuis l 'annonce de la fermeture de GANDRANGE et en plus il ne savait rien. Nous ne sommes pas pas des marionnettes qui doivent vous suivre juste quand vous avez besoin de nous .
Vous dites que mittal auras du mal a tous nous reclasser...donc il serait judicieux de se battre maintenant pour avoir au moins une indemnisation financière correcte!!!!(mittal en as le moyens). Je pense que les syndicats ont fait de leur mieux avec leur projet de sauvegarde mais Mittal ne veut rien entendre ...il faut se rendre a l 'évidence!
Donc si MITTAL veut FERMER qu' il paye maintenant !!!!!!!!!!!
un acieriste
Quelqu'un a dit on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.
Pourquoi, il te fallait une invitation personnalisée pour venir à la manif ?
Des tracts ont été distribués par les syndicats, le blog que tu lis informe régulièrement etc ...
Les syndicats se sont battus et continuent à se battre, mais il faut se rendre à l'évidence, seuls, ils passent pour des rigolos, et ce n'est pas le peu de salariés de la boite des dernières manifs qui diront le contraire.
Dommage !!!!
Et ce n'est pas un chèque qui va régler les emplois dans cette vallée quand des gens seront dehors, et les sous-traitants que vont-ils devenir? Mittal payera aussi pour eux !!!!
Un peu moins d'égoïsme et un peu plus de solidarité aurait bien arrangé les choses, Rien n'arrivera tout cuit dans le bec !!!!
Un Gandrange qui était à la manif cet après midi
Comme viens de dire un aciériste, " pour mobiliser les ouvriers, il faudrait peut être les informer régulièrement ...". Quand je lis ces mots, je crois rêver. De qui ce moque-t-on ? Je crois que les syndicalistes de l'entreprise diffusent suffisamment de tracts pour que tout le personnel soit informé, font vivre ce blog où on peut retrouver suffisamment d'infos. En plus il y a la presse écrite et télévisée qui nous informent.
Alors osez dire que l'on est pas informé, c'est vraiment être de mauvaise foi et méprisé nos syndicalistes.
D'ailleurs merci à la CFDT et la CFE/CGC pour le dur travail qu'ils accomplissent.
Depuis la première heure de l’annonce de la fermeture de l’aciérie et du TAB, tous les syndicalistes de Gandrange (CFDT, CFE-CGC et CGT) se battent avec acharnement contre cette décision. C’est un combat de tous les instants. Nous, les syndicalistes de Gandrange, avons tous passé un nombre incalculable d’heures pour tenter de sauver notre usine, VOTRE USINE en combattant cette décision injuste. Et nous avons fait de ce combat pour l’usine de Gandrange un des PLUS BEAU COMBAT de ces dernières années pour sauver une usine en France. Excusez du peu ! Il nous est impossible d’être partout à la fois, mais rien, absolument rien, n’interdit aux salariés, intérimaires, sous-traitants de passer aux locaux syndicaux pour venir chercher de l’information et même pour nous apporter encouragements, soutiens, …
Demain, vous allez nous demander de négocier POUR VOUS les conditions de reclassement les meilleures possibles. Oui, vous qui êtes restés au travail cet après-midi du 03 avril dans votre bureau ou votre atelier ou même chez vous en repos, RG ou CP. Mais ne vous inquiétez pas, dormez sur vos deux oreilles, NOUS CONTINUERONS A VOUS DEFENDRE !
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