Cela fait à peine quatre semaines que le combat pour l’avenir de Gandrange a commencé. Et nous avons déjà obtenu, ensemble, des résultats spectaculaires.
L’Assemblée Générale des salariés du 17 janvier à Gandrange a rassemblé plus de 800 personnes.
Grâce à la table ronde à la Préfecture de Région du 21 janvier et au déplacement massif des salariés à Luxembourg le 24 janvier nous avons pu infléchir le calendrier de la Direction et négocier un accord de méthode qui nous laisse plus de temps pour étudier notre projet alternatif.
Le Jeudi 31 janvier, l’intersyndicale a été reçue à l’Elysée par le Président de la République en personne.
Lundi dernier, le Président de la République est venu en voyage de noce à Gandrange pour nous apporter son soutien.
Aujourd’hui, des Elus, des syndicalistes d’autres sites, la population de la vallée de l’Orne et de la Fensch, des Retraités et des salariés d’ArcelorMittal Gandrange, se sont mobilisés à l’occasion de ce grand rassemblement de soutien à l’emploi. A chaque fois nous sommes toujours plus nombreux, toujours plus forts pour combattre le projet de casse de l’Aciérie et du Train à Billettes de Gandrange. Projet de casse programmé par la Direction d’ArcelorMittal.
Car cette décision est un véritable non-sens. Ces dernières années, la demande d’acier dans le monde n’a jamais été aussi forte. Depuis le début des années 2000 tout a changé dans la sidérurgie : la production mondiale d’acier a augmenté de 60 % passant de 800 Millions de tonnes à plus de 1, 3 Milliards de tonnes par an. Après plusieurs décennies difficiles, c’est de nouveau l’euphorie dans la sidérurgie.
Nos carnets de commandes sont pleins et même plus que pleins. Nos prix de vente sont excellents. L’usine devant laquelle nous sommes rassemblés devrait avoir depuis trois ans un résultat financier de plus de 100 millions d’euro par an. Mais hélas, la gestion désastreuse, de ces dernières années, des outils et des hommes nous a conduit dans une véritable impasse. Alors au lieu de chercher des solutions pour pérenniser le site de Gandrange, la Direction a choisi la solution de facilité : elle veut maintenant tout simplement fermer l’aciérie et le TAB, elle veut tout simplement effacer ses trop nombreuses erreurs de gestion, ses trop nombreuses erreurs de management, ses trop nombreuses erreurs commerciales, ses trop nombreuses erreurs sociales, ses trop nombreuses erreurs industrielles.
Depuis un mois, les salariés de Gandrange et leurs syndicats se battent avec acharnement pour préserver leurs emplois. Et ils ont raison, car pour la CFE-CGC, il faut préserver des emplois industriels en France et en Lorraine car, il n’y a pas d’avenir pour un pays sans industrie. L’industrie est et restera au cœur du développement économique. Pour la CFE-CGC, une économie uniquement orientée sur le secteur tertiaire , ce n'est pas crédible. Ce n’est pas avec des services, du marketing ou encore de la recherche qu'il sera possible de donner un emploi à chacun.
Depuis 30 ans l’emploi industriel ne cesse de diminuer. L’industrie ne représente déjà plus que 16 % de l’emploi total en France. Nous voulons arrêter cette véritable débâcle de l’emploi industriel dans notre pays. Ce n’est plus supportable. Nous devons stopper les pertes de nos productions. Nous devons stopper les pertes de nos emplois.
Nous allons, nous devons donc continuer à nous battre car nos emplois ici à Gandrange sont potentiellement rentables.
Pour la CFE-CGC il est parfaitement possible de faire de Gandrange une usine pérenne et rentable. Pour s’en convaincre, il suffit tout simplement de regarder les résultats d’autres usines sidérurgiques qui font les mêmes produits que Gandrange. Partout, ces usines engrangent des résultats par dizaines de millions d’euro. Pourquoi ce qui est possible à quelques kilomètres d’ici ne le serait-il pas à Gandrange ? La CFE-CGC est persuadée que le projet alternatif fera de Gandrange une usine pérenne et économiquement rentable.
Pour que Gandrange devienne une usine pérenne et rentable, il nous faut du temps et de l’argent.
Du temps pour investir et pour former les nouveaux talents qui viennent de nous rejoindre ces trois dernières années.
De l’argent pour enfin moderniser et remettre à niveau nos outils.
Mais il faut surtout, il faut surtout, convaincre la Direction ArcelorMittal d’investir dans les outils de Gandrange. Car c’est bien à elle et à elle seule d’investir à Gandrange. Car c’est rentable d’investir dans les outils et surtout dans les hommes et les femmes de Gandrange.
La Direction d’ArcelorMittal en a largement les moyens. Les 8 milliards de bénéfices de 2007 sont là pour le prouver. Pour la CFE-CGC, ce n’est pas à l’État ni surtout à un repreneur éventuel d’investir à Gandrange. Gandrange doit rester rattaché à un grand groupe fortement implanté en Lorraine pour des raisons sociales évidentes. C’est pourquoi, la CFE-CGC s’opposera à toute solution en dehors du groupe ArcelorMittal que d’aucuns pourraient proposer.
Après un mois de combat, nous avons déjà obtenu des résultats inespérés. Mais notre objectif de sauver les 600 emplois de Gandrange et tous les emplois de sous traitance qui y sont liés n’est pas encore atteint. Nous devons donc continuer à nous mobiliser à nous battre.
La présentation du projet alternatif à la mi-mars sera le prochain temps fort de notre bataille. Les salariés de Gandrange à travers leurs représentants seront bien entendu informés les premiers du projet. Bien sûr, nous n’oublierons pas le Chef de l’Etat qui a demandé à en être informé personnellement. Les salariés de Gandrange à nouveau se mobiliseront à cette occasion pour appuyer leur projet alternatif. Nous vous tiendrons informé de la manière dont nous organiserons la présentation de notre projet.
Au mois de mars, nous serons toujours plus nombreux, toujours plus unis, toujours plus forts pour développer le site de Gandrange, pour développer l’avenir industriel de la vallée et tous ses emplois.
LA CFE-CGC remercie toutes les personnes qui se sont mobilisées ce jour pour défendre l’emploi de la vallée de l’Orne.
L’Assemblée Générale des salariés du 17 janvier à Gandrange a rassemblé plus de 800 personnes.
Grâce à la table ronde à la Préfecture de Région du 21 janvier et au déplacement massif des salariés à Luxembourg le 24 janvier nous avons pu infléchir le calendrier de la Direction et négocier un accord de méthode qui nous laisse plus de temps pour étudier notre projet alternatif.
Le Jeudi 31 janvier, l’intersyndicale a été reçue à l’Elysée par le Président de la République en personne.
Lundi dernier, le Président de la République est venu en voyage de noce à Gandrange pour nous apporter son soutien.
Aujourd’hui, des Elus, des syndicalistes d’autres sites, la population de la vallée de l’Orne et de la Fensch, des Retraités et des salariés d’ArcelorMittal Gandrange, se sont mobilisés à l’occasion de ce grand rassemblement de soutien à l’emploi. A chaque fois nous sommes toujours plus nombreux, toujours plus forts pour combattre le projet de casse de l’Aciérie et du Train à Billettes de Gandrange. Projet de casse programmé par la Direction d’ArcelorMittal.
Car cette décision est un véritable non-sens. Ces dernières années, la demande d’acier dans le monde n’a jamais été aussi forte. Depuis le début des années 2000 tout a changé dans la sidérurgie : la production mondiale d’acier a augmenté de 60 % passant de 800 Millions de tonnes à plus de 1, 3 Milliards de tonnes par an. Après plusieurs décennies difficiles, c’est de nouveau l’euphorie dans la sidérurgie.
Nos carnets de commandes sont pleins et même plus que pleins. Nos prix de vente sont excellents. L’usine devant laquelle nous sommes rassemblés devrait avoir depuis trois ans un résultat financier de plus de 100 millions d’euro par an. Mais hélas, la gestion désastreuse, de ces dernières années, des outils et des hommes nous a conduit dans une véritable impasse. Alors au lieu de chercher des solutions pour pérenniser le site de Gandrange, la Direction a choisi la solution de facilité : elle veut maintenant tout simplement fermer l’aciérie et le TAB, elle veut tout simplement effacer ses trop nombreuses erreurs de gestion, ses trop nombreuses erreurs de management, ses trop nombreuses erreurs commerciales, ses trop nombreuses erreurs sociales, ses trop nombreuses erreurs industrielles.
Depuis un mois, les salariés de Gandrange et leurs syndicats se battent avec acharnement pour préserver leurs emplois. Et ils ont raison, car pour la CFE-CGC, il faut préserver des emplois industriels en France et en Lorraine car, il n’y a pas d’avenir pour un pays sans industrie. L’industrie est et restera au cœur du développement économique. Pour la CFE-CGC, une économie uniquement orientée sur le secteur tertiaire , ce n'est pas crédible. Ce n’est pas avec des services, du marketing ou encore de la recherche qu'il sera possible de donner un emploi à chacun.
Depuis 30 ans l’emploi industriel ne cesse de diminuer. L’industrie ne représente déjà plus que 16 % de l’emploi total en France. Nous voulons arrêter cette véritable débâcle de l’emploi industriel dans notre pays. Ce n’est plus supportable. Nous devons stopper les pertes de nos productions. Nous devons stopper les pertes de nos emplois.
Nous allons, nous devons donc continuer à nous battre car nos emplois ici à Gandrange sont potentiellement rentables.
Pour la CFE-CGC il est parfaitement possible de faire de Gandrange une usine pérenne et rentable. Pour s’en convaincre, il suffit tout simplement de regarder les résultats d’autres usines sidérurgiques qui font les mêmes produits que Gandrange. Partout, ces usines engrangent des résultats par dizaines de millions d’euro. Pourquoi ce qui est possible à quelques kilomètres d’ici ne le serait-il pas à Gandrange ? La CFE-CGC est persuadée que le projet alternatif fera de Gandrange une usine pérenne et économiquement rentable.
Pour que Gandrange devienne une usine pérenne et rentable, il nous faut du temps et de l’argent.
Du temps pour investir et pour former les nouveaux talents qui viennent de nous rejoindre ces trois dernières années.
De l’argent pour enfin moderniser et remettre à niveau nos outils.
Mais il faut surtout, il faut surtout, convaincre la Direction ArcelorMittal d’investir dans les outils de Gandrange. Car c’est bien à elle et à elle seule d’investir à Gandrange. Car c’est rentable d’investir dans les outils et surtout dans les hommes et les femmes de Gandrange.
La Direction d’ArcelorMittal en a largement les moyens. Les 8 milliards de bénéfices de 2007 sont là pour le prouver. Pour la CFE-CGC, ce n’est pas à l’État ni surtout à un repreneur éventuel d’investir à Gandrange. Gandrange doit rester rattaché à un grand groupe fortement implanté en Lorraine pour des raisons sociales évidentes. C’est pourquoi, la CFE-CGC s’opposera à toute solution en dehors du groupe ArcelorMittal que d’aucuns pourraient proposer.
Après un mois de combat, nous avons déjà obtenu des résultats inespérés. Mais notre objectif de sauver les 600 emplois de Gandrange et tous les emplois de sous traitance qui y sont liés n’est pas encore atteint. Nous devons donc continuer à nous mobiliser à nous battre.
La présentation du projet alternatif à la mi-mars sera le prochain temps fort de notre bataille. Les salariés de Gandrange à travers leurs représentants seront bien entendu informés les premiers du projet. Bien sûr, nous n’oublierons pas le Chef de l’Etat qui a demandé à en être informé personnellement. Les salariés de Gandrange à nouveau se mobiliseront à cette occasion pour appuyer leur projet alternatif. Nous vous tiendrons informé de la manière dont nous organiserons la présentation de notre projet.
Au mois de mars, nous serons toujours plus nombreux, toujours plus unis, toujours plus forts pour développer le site de Gandrange, pour développer l’avenir industriel de la vallée et tous ses emplois.
LA CFE-CGC remercie toutes les personnes qui se sont mobilisées ce jour pour défendre l’emploi de la vallée de l’Orne.
2 - Meeting portier Acierie 09/02/08
envoyé par acgandrange
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