mardi 26 février 2008
Allumez le feu !
Un marché de plus en plus juteux
jeudi 21 février 2008
Le Conseil Régional invite les syndicats
La solidarité continue
Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Mythomanie ou mégalomanie ?
jeudi 14 février 2008
Mittal veut les laminer
Les salariés de Gandrange n’ont pas attendu Nicolas Sarkozy pour tenter de sauver leur usine. Parmi eux, des chrétiens s'engagent dans la lutte.Mittal veut les laminer
Une forme sombre et immense perce à travers l’épais brouillard qui entoure la vallée de l’Orne, en Moselle. Richemont, Boussange, Bévange, Gandrange : depuis 1965 un chapelet de petites villes regarde avec respect l’aciérie qui barre leur horizon. L’usine ArcelorMittal de Gandrange est un immense complexe qui s’étale sur plusieurs kilomètres. Mais ce vaisseau amiral, fierté de générations de sidérurgistes lorrains, est menacé depuis l’annonce de la direction du groupe ArcelorMittal, le 16 janvier 2008 : l’aciérie et le TAB (Train à billette, où s’effectue le laminage pour la fabrication de cylindres en métal) seront fermés en 2009. Seul le laminoir et le centre de recherche seront conservés. Conséquence : 595 suppressions d’emplois sur un effectif total de près de 1 108 personnes.L’indignation et le désarroi des salariés, des habitants, des élus, de toute une région, Michel Toussaint les comprend et les partage. Ce Messin de 69 ans a travaillé sur le site de Gandrange jusqu’en 1989, année de son départ à la retraite. Cet homme discret et authentique milite au sein de l’Action Catholique Ouvrière (ACO) depuis 1965. Un engagement qui est allé de pair avec une activité syndicale à la CFDT. Chrétien engagé, il refuse de voir mourir un site si important pour tout un bassin de population. Cette usine, il ne l’a finalement jamais vraiment quittée. « Depuis mon départ à la retraite, je suis resté en lien constant avec les anciens copains de Gandrange et de la CFDT » confie-t-il.
C’est ce dernier bastion qui est mis en péril par la décision de Lakshmi Mittal. Le milliardaire indien avait racheté le site en 1999 pour 1 franc symbolique. Jacky Bernard se souvient que la méfiance était de mise parmi les syndicats. « Il a fallu apprendre à le connaître, on ne savait pas trop d’où il venait. Dix ans avant il n’était même pas très connu dans le milieu sidérurgique. Un premier indice de ses méthodes de gestion nous avait été donné lorsqu’il avait annoncé la fermeture d’une usine à Cork, en Irlande. Il n’avait pas négocié. Aujourd’hui l’histoire se répète, il fait ce qu’il veut quand il veut. » Le plan de restructuration de la direction d’ArcelorMittal prévoit 600 suppressions d’emplois sans licenciements secs. Les départs à la retraite, une centaine de postes, ne seraient pas remplacés. Le reste des salariés serait reclassé dans d’autres sites du groupe. Un déracinement pour des centaines de familles. Resteraient 300 emplois maintenus sur le site, mais pour combien de temps ? L’inquiétude gagne aussi les salariés des entreprises sous-traitantes. Une dizaine d’entre elles sont implantées directement sur le site, elles sont les plus menacées.Porte Ouest du site ArcelorMittal. L’ancienne guérite des agents de sécurité est recouverte de tracts de l’intersyndicale. Un tag apposé sur la plaque de l’entrée du site est sans équivoque : « Non à la fermeture. » Trois jours plus tôt, le président de la République s’est déplacé en personne pour venir rassurer les salariés. Dans la grande halle de la coulée continue, Nicolas Sarkozy s’est engagé à mobiliser l’argent public pour sauver Gandrange. L’État serait prêt à prendre en charge des investissements pour maintenir l’aciérie en activité. L’un est venu souffler le chaud, l’autre souffle le froid. Dès le lendemain, la ministre de l’Économie contredit le président. Lors d’une émission radiophonique, Christine Lagarde explique que « l’État ne peut forcer un industriel à investir. On n’investit pas à sa place » (RTL, mardi 5 février, à 7h50). Inquiétantes contradictions.
Pourquoi fermer Gandrange ?
Pour justifier la fermeture de l’aciérie de Gandrange, la direction d’ArcelorMittal avance des arguments économiques. Gandrange ne serait pas rentable, notamment par la faute d’un four électrique trop gourmand en énergie. L’aciérie a affiché 30 millions d’euros de pertes en 2007 malgré une production de 930 000 tonnes d’acier conforme au plan prévisionnel. Daniel Soury Lavergne, le directeur d’ArcelorMittal France, considérait le 16 janvier lors de l’annonce du plan de restructuration que les prix de revient à Gandrange étaient trop élevés.
Accord de méthode : Avis positif
L'Intersyndicale CFDT et CFE/CGC
donne un avis positif à l'accord de méthode
RAPPEL
Au lendemain de l’annonce de fermeture des 2/3 du site de Gandrange par le groupe ArcelorMittal, les 3 syndicats de Gandrange ont mis tout en œuvre pour imposer à la Direction les moyens nécessaires à l’étude d’un contre projet économique et social.
Assemblée Générale, manifestation devant le siège à Luxembourg, table ronde avec les Pouvoirs Publics, mobilisation des Elus et de la population des vallées de l’Orne et de la Fensch, visite du Président de la République, toutes ces actions ont contraint nos patrons à nous accorder le temps nécessaire à l’élaboration de ce contre projet.
UNE NEGOCIATION DIFFICILE !
Afin de permettre à l’expert économique du CE d’élaborer ce contre projet, il fallait se parer d’un cadre juridique. La solution passe par un accord de méthode.
Seules la CFDT et la CFE/CGC comprennent l’intérêt d’un tel accord et approuvent la négociation d’un accord de méthode. La CGT, pour sa part s’est abstenue.
Un accord de méthode fixe clairement et juridiquement les échéances des processus industriels et sociaux et permet d’aborder le social une fois l’industriel terminé.
A l'issue de quatre réunions, souvent conflictuelles, la Direction a cédé aux remarques et revendications émises par les représentants des deux Organisations Syndicales dont le principal objectif était d’obtenir le temps nécessaire à l’expert pour établir le contre projet.
Pour la CFE/CGC et la CFDT, seul compte l’intérêt des salariés.
Il n’est absolument pas nécessaire de faire durer la procédure au-delà du temps nécessaire.
Souvenez vous de ce qui s’est passé pour le Train à Fil de Longwy. Deux ans de procès pour reculer l’échéance ; que d’argent et de temps perdus !
Quel mal être pour les salariés soucieux de leur avenir !
Nous ne voulons pas revivre cela !
ACCORD DE METHODE
· Aujourd’hui, 14 février le Comité d'Entreprise s’est réuni, en session extraordinaire, pour donner un avis sur le projet d’accord de méthode. L'Intersyndicale CFDT et CFE/CGC estimant que cet accord est à la hauteur des garanties que nous exigions a décidé de signer le texte proposé.
CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE
- Vendredi 14 mars 2008 : Examen du rapport de l'expert comptable du CE. Présentation au CE du projet alternatif.
- Vendredi 04 avril 2008 : Réponse argumentée de la Direction au projet alternatif.
- Lundi 14 avril 2008 : CE d'ouverture du livre III relatif au social.
- Mardi 6 mai 2008 : 2ème CE relatif au livre III et examen du rapport de l'expert du CE.
- Vendredi 30 mai, 3ème et dernière réunion du CE au titre du livre III : Recueil des avis.
Tout n'est pas gagné pour autant. Nous ne sommes pas naïfs et nous savons qu’il faudra batailler dur pour convaincre les dirigeants du groupe ArcelorMittal de la mise en œuvre de notre projet alternatif.
L'intersyndicale réaffirme son opposition à la sortie du groupe du site de Gandrange, ce qui serait, tant sur le dossier industriel que social, la pire des solutions pour le personnel du site.
A la demande des syndicats, une table ronde réunissant, l’état, la Direction et les Organisations Syndicales, sera à nouveau convoquée pour débattre du projet alternatif.

QUE NOUS REUSSISSIONS OU PAS, NOUS AVONS, DANS TOUS LES CAS DE FIGURE, BESOIN DE LA SOLIDARITE GROUPE.
lundi 11 février 2008
Dis-moi d'où tu viens et je te dirai qui tu es...
Cette enseignante a bien raison, les Gandrange sont bien patients... et ce, depuis très longtemps.
dimanche 10 février 2008
...et toujours là nos amis luxembourgeois OGBL/LCGB
Edouard Martin
CFDT
Co : EMF
Luxembourg, le 08 février 2008
Chers collègues,
Objet : Les syndicats luxembourgeois sont solidaires avec les salariés de Gandrange
Depuis l’annonce de cette nouvelle restructuration coûteuse sur le plan humain pour la sidérurgie de la région, en l’occurrence pour le site de Gandrange, les syndicats luxembourgeois suivent les événements avec beaucoup d’attention.
L’ « OGB-L / LCGB Sidérurgie A.s.b.l. » est solidaire avec les salariés d’Arcelor Mittal Gandrange qui se retrouvent face au scénario de la restructuration de leur outil de travail entraînant la suppression de 600 emplois sur le site ainsi que la disparition de nombreux autres emplois liés au site par la sous-traitance.
Les syndicats luxembourgeois OGB-L et LCGB ont également participé avec une grande délégation à la manifestation des salariés d’Arcelor Mittal Gandrange devant le siège d’Arcelor Mittal à Luxembourg le 24 janvier 2008.
David BÜCHEL
Chargé de mission
Discours de la CFE-CGC lors du rassemblement du 9 février 2008
L’Assemblée Générale des salariés du 17 janvier à Gandrange a rassemblé plus de 800 personnes.
Grâce à la table ronde à la Préfecture de Région du 21 janvier et au déplacement massif des salariés à Luxembourg le 24 janvier nous avons pu infléchir le calendrier de la Direction et négocier un accord de méthode qui nous laisse plus de temps pour étudier notre projet alternatif.
Le Jeudi 31 janvier, l’intersyndicale a été reçue à l’Elysée par le Président de la République en personne.
Lundi dernier, le Président de la République est venu en voyage de noce à Gandrange pour nous apporter son soutien.
Aujourd’hui, des Elus, des syndicalistes d’autres sites, la population de la vallée de l’Orne et de la Fensch, des Retraités et des salariés d’ArcelorMittal Gandrange, se sont mobilisés à l’occasion de ce grand rassemblement de soutien à l’emploi. A chaque fois nous sommes toujours plus nombreux, toujours plus forts pour combattre le projet de casse de l’Aciérie et du Train à Billettes de Gandrange. Projet de casse programmé par la Direction d’ArcelorMittal.
Car cette décision est un véritable non-sens. Ces dernières années, la demande d’acier dans le monde n’a jamais été aussi forte. Depuis le début des années 2000 tout a changé dans la sidérurgie : la production mondiale d’acier a augmenté de 60 % passant de 800 Millions de tonnes à plus de 1, 3 Milliards de tonnes par an. Après plusieurs décennies difficiles, c’est de nouveau l’euphorie dans la sidérurgie.
Nos carnets de commandes sont pleins et même plus que pleins. Nos prix de vente sont excellents. L’usine devant laquelle nous sommes rassemblés devrait avoir depuis trois ans un résultat financier de plus de 100 millions d’euro par an. Mais hélas, la gestion désastreuse, de ces dernières années, des outils et des hommes nous a conduit dans une véritable impasse. Alors au lieu de chercher des solutions pour pérenniser le site de Gandrange, la Direction a choisi la solution de facilité : elle veut maintenant tout simplement fermer l’aciérie et le TAB, elle veut tout simplement effacer ses trop nombreuses erreurs de gestion, ses trop nombreuses erreurs de management, ses trop nombreuses erreurs commerciales, ses trop nombreuses erreurs sociales, ses trop nombreuses erreurs industrielles.
Depuis un mois, les salariés de Gandrange et leurs syndicats se battent avec acharnement pour préserver leurs emplois. Et ils ont raison, car pour la CFE-CGC, il faut préserver des emplois industriels en France et en Lorraine car, il n’y a pas d’avenir pour un pays sans industrie. L’industrie est et restera au cœur du développement économique. Pour la CFE-CGC, une économie uniquement orientée sur le secteur tertiaire , ce n'est pas crédible. Ce n’est pas avec des services, du marketing ou encore de la recherche qu'il sera possible de donner un emploi à chacun.
Depuis 30 ans l’emploi industriel ne cesse de diminuer. L’industrie ne représente déjà plus que 16 % de l’emploi total en France. Nous voulons arrêter cette véritable débâcle de l’emploi industriel dans notre pays. Ce n’est plus supportable. Nous devons stopper les pertes de nos productions. Nous devons stopper les pertes de nos emplois.
Nous allons, nous devons donc continuer à nous battre car nos emplois ici à Gandrange sont potentiellement rentables.
Pour la CFE-CGC il est parfaitement possible de faire de Gandrange une usine pérenne et rentable. Pour s’en convaincre, il suffit tout simplement de regarder les résultats d’autres usines sidérurgiques qui font les mêmes produits que Gandrange. Partout, ces usines engrangent des résultats par dizaines de millions d’euro. Pourquoi ce qui est possible à quelques kilomètres d’ici ne le serait-il pas à Gandrange ? La CFE-CGC est persuadée que le projet alternatif fera de Gandrange une usine pérenne et économiquement rentable.
Pour que Gandrange devienne une usine pérenne et rentable, il nous faut du temps et de l’argent.
Du temps pour investir et pour former les nouveaux talents qui viennent de nous rejoindre ces trois dernières années.
De l’argent pour enfin moderniser et remettre à niveau nos outils.
Mais il faut surtout, il faut surtout, convaincre la Direction ArcelorMittal d’investir dans les outils de Gandrange. Car c’est bien à elle et à elle seule d’investir à Gandrange. Car c’est rentable d’investir dans les outils et surtout dans les hommes et les femmes de Gandrange.
La Direction d’ArcelorMittal en a largement les moyens. Les 8 milliards de bénéfices de 2007 sont là pour le prouver. Pour la CFE-CGC, ce n’est pas à l’État ni surtout à un repreneur éventuel d’investir à Gandrange. Gandrange doit rester rattaché à un grand groupe fortement implanté en Lorraine pour des raisons sociales évidentes. C’est pourquoi, la CFE-CGC s’opposera à toute solution en dehors du groupe ArcelorMittal que d’aucuns pourraient proposer.
Après un mois de combat, nous avons déjà obtenu des résultats inespérés. Mais notre objectif de sauver les 600 emplois de Gandrange et tous les emplois de sous traitance qui y sont liés n’est pas encore atteint. Nous devons donc continuer à nous mobiliser à nous battre.
La présentation du projet alternatif à la mi-mars sera le prochain temps fort de notre bataille. Les salariés de Gandrange à travers leurs représentants seront bien entendu informés les premiers du projet. Bien sûr, nous n’oublierons pas le Chef de l’Etat qui a de
Au mois de mars, nous serons toujours plus nombreux, toujours plus unis, toujours plus forts pour développer le site de Gandrange, pour développer l’avenir industriel de la vallée et tous ses emplois.
LA CFE-CGC remercie toutes les personnes qui se sont mobilisées ce jour pour défendre l’emploi de la vallée de l’Orne.
2 - Meeting portier Acierie 09/02/08
envoyé par acgandrange
samedi 9 février 2008
Discours CFDT lors du meeting du 9 février 2008
Chers camarades, chers collègues, chers amis,
Merci ! M
La population, les populations des Vallées de l'Orne et de la Fensch et même de toute la Lorraine vous êtes là, aussi!!
Ils sont présents et depuis la 1ère heure, les élus de toute la Vallée de l'Orne, de la Fensch, de Lorraine et ils sont nombreux !
Je vois aussi des amis Belges de la CSC qui sont venus de tout le pays pour nous soutenir. Des messages de solidarité nous arrivent de partout, de Macédoine, d'Espagne, du Luxembourg, de Pologne, de Roumanie, de République Tchèque... et j'en oublie !
Gandrange est devenue internationale, Gandrange est devenue le symbole, l'usine et le combat de tous !
Oui, aujourd'hui Gandrange est le centre du monde, et vous, vous vous en êtes les acteurs principaux.
OUI, C'EST VOUS QU'ON EST VENU SOUTENIR !!! CAR VOTRE COMBAT EST JUSTE, VOTRE COMBAT EST DIGNE, IL EST LEGITIME !!! C'EST UN BEAU COMBAT !
Tous les regards sont tournés vers vous. Nous avons gagné la bataille de la communication, car le premier combat se situe là! Et je veux profiter de cette tribune pour rendre hommage à la presse. Qu'elle soit écrite, radiophonique ou télévisée, la presse a été, est et sera notre meilleure arme pour arracher la victoire. On aura beau avoir raison sur le fond de ce dossier, si nous n'avons pas les médias de notre côté pour relayer notre message, nous crierons dans le désert. Et, aujourd'hui c'est dans la plus belle salle de spectacle et avec les meilleurs spectacteurs que nous nous produisons! Donc, amis de la presse nous vous disons MERCI !
En effet, depuis le 16 janvier, date de l'annonce fatidique, nous avons sû faire corps autour de cette usine. C'est toute une vallée, toute une région qui s'est mobilisée pour sauver Gandrange.
Nos forces ont été l'unité de tous et les convergences de point de vue sur les remèdes nécessaires pour continuer l'activité de l'acièrie et du TAB.
Dès le 16 janvier, l'intersyndicale a construit une stratégie offensive autour du maintien de Gandrange au sein du groupe ArcelorMittal. Ça a été une volonté de tous et c'est le souhait des salariés. D'ailleurs, c'est à vous de dire ce que vous voulez et à personne d'autre et encore moins à des retraités de Gandrange (pour être précis les quelques retraités qui composent le Codeg).
L'avenir cest vous !! C'est vous seuls qui subiraient les choix de demain. Et souvenez-vous, 1999, qui vous a demandé votre avis à ce moment la ? Personne!! Et certainement pas Guy DOLLE!! USINOR vous à vendu 1 franc et circulez, y a rien voir! Vous connaissez tous la suite.
Imaginons deux secondes que l'OPA de MITTAL ait échoué en 2006, quelles seraient vos perspectives d'avenir, aujourd'hui ??
Et, certains voudraient tenter l'aventure une nouvelle fois ?
Alors, oui vous l'avez compris, nous sommes un certain nombre à nous étonner de cette nouvelle et inopinée piste d'un repreneur ?
D'ailleurs, il n'y aura de repreneur qu'à condition que MITTAL le décide. On peut être d'accord avec lui ou pas, le mot de la fin c'est lui qui l'aura. Le patron c'est lui! Si on ne peut pas forcer un patron à investir, on pourrait le forcer à vendre ??
Et imaginons encore (souvenez-vous, la tête dans les étoiles et les pieds sur terre) donc imaginons qu'il accepte de vendre, ce qui n'est pas gagné. Il vendrait quoi ?? L'acièrie et le TAB ? Car le LCB MITTAL le veut, il y tient, çà a du sens pour lui. Peut-on imaginer qu'un repreneur achèterait un bout d'usine ? Non, tout çà n'est pas sérieux. Puis, il devrait mettre sur la table entre 30 et 50 millions d'euros avant même qu'il ne commence à produire la moindre tonne. Car les tonnes, MITTAL, il se les garde pour lui. Il l'a dit « pas une tonne ne doit m'échapper!! » dans cette croissance mondiale. Ça c'est sur le fond.
Sur la forme, dans le message que nous voulons partager avec tous, reconnaissons que ce plan B pour Gandrange brouillle les pistes.
Et, ce n'est pas parce que Nicolas SARKOZY en a parlé aussi que ça a de la gueule !
On a vu pour Kléber, le repreneur c'est SUEZ qui va construire une déchetterie industrielle.
D'ailleurs, le Président a tellement promis le 4 février qu'il nous a fâché notre Christine LAGARDE préférée. Elle serait au bord de la démission parait-il. Vous vous rendez compte des dégâts qu'il provoque SARKO ! Même au sein de son gouvernement. On va faire quoi sans elle ? « Elle nous manquera Christine ».
Plus sérieusement, il ne nous a jamais dit si les caisses étaient vides ou pas ? Il n'a pas dit si un Etat avait le droit de financer une entreprise privée ? Et il n'a pas dit non plus s'il était moral que le contribuable français paie les investissements d'une entreprise qui appartient à un groupe qui va faire 8 milliards nets de bénéfice. C'est du jamais vu!
Bref, ne brouillons pas les pistes alternatives et ne nous laissons pas brouiller par les autres, pas même par le Président de la République.
Restons dans la ligne fixée le 16 janvier. Gandrange doit vivre, mais vivre dans ArcelorMittal. Ne nous affaiblissons pas en offrant une issue de secours que L. MITTAL n'a même pas demandé. Ne luis faisons pas ce plaisir, ne le faisons pas rire avec nos divergences. C'est lui qui nous a amené là, c'est à lui à nous en sortir. Il le peut, il en a les moyens. Cette affaire n'est pas une histoire d'argent pour lui. Il n'en manque pas. Notre salut passera par le contre-projet étudié actuellement par les élus du CE et l'expert. Notre salut sera de lui démontrer que Gandrange a du sens dans sa stratégie industirelle européenne. Et, on peut le convaincre, on doit le convaincre ensemble, pas dans la dispersion.
On y croit, je sais que vous y croyez aussi, c'est pour çà que vous êtes là, comme vous l'avez été à chaque fois. On compte sur vous, sur vous tous et ne laissez pas, pas cette fois-ci, que l'on décide à votre place.
Et, elle continue car nous sommes tous à pied d'oeuvre, avec les experts, avec les ingénieurs et cadres, avec tous ceux qui exercent ou ont exercé des fonctions industrielles et économiques dans la sidérurgie. Avec tous ceux qui connaissent bien notre industrie.Et tous, nous disent la même chose : la solution viendra de l'intérieur, elle viendra d'ArcelorMittal. Alors nous, nous n'avons pas changé d'un iota sur la stratégie syndicale pour construire un autre projet alternatif. Un projet qui réponde aux besoins économiques et industriels de Gandrange, mais surtout un projet qui réponde aux exigences sociales des salariés, des sous-traitants et de la Vallée.
Donc, c'est dans cette voie que nous allons poursuivre nos efforts. Des pistes intéressantes commencent à se dessiner, chaque jour nous éclaire un peu plus sur la justesse de nos orientations. Oui Gandrange a toute sa place dans ce groupe, on peut être compétitifs, on peut gagner de l'argent et on va leur montrer.
La prochaine étape importante, primordiale pour la suite, c'est la mi-mars, moment où l'on remettra notre projet à la Direction. Là, nous aurons besoin de toutes les forces et de toutes les convergences. Nous verrons à ce moment l'efficacité de tous les acteurs et notamment si Nicolas SARKOZY tiendra ses engagements. Il nous faudra exiger et obtenir un débat contradictoire avec ArcelorMittal sur la crédibilité et la pertinence de nos propositions. La faisabilité ou pas du projet. L. MITTAL ne doit pas penser qu'il aura joué le jeu uniquement en nous laissant du temps. Non! Çà, c'est la 1ère étape. La 2ème consistera à se mettre autour d'une table (Syndicats, Direction et Etat) pour explorer toutes les solutions qui aideront au maintien de l'usine de Gandrange. D'autant, que la Région a déjà proposé une partie de la solution en se disant prête à aider à la formation du personnel. Çà, c'est du pragmatisme, c'est du concret et pas des promesses en l'air.
Une fois ce travail d'étude sérieuse, objective et sereine terminé, nous ferons le bilan ensemble. On verra à ce moment et seulement à ce moment. Toute autre initiative nous serait préjudiciable. En attendant, restons soudés, restons mobilisés et restons déterminés à mener à bien ce que nous avons décidé ensemble: le maintien de Gandrange et de tous ses emplois dans ArcelorMittal !!
Donc, vigilance, persévérance et rendez-vous en mars.Oui Gandrange vivra, Gandrange vivra, parce que vous êtes-là, tous là et parce que vous êtes des femmes et des hommes debouts!!!
vendredi 8 février 2008
Humour ! Information CODEG !
La Sidé'attitude!

Sarko accueillant le repreneur de GANDRANGE!
Uniquement dans le périmètre du groupe ArcelorMittal
le projet alternatif s’inscrira entièrement et uniquement dans le périmètre du groupe ArcelorMittal.
La CFDT et la CFE-CGC rejettent la solution d’un repreneur potentiel proposée par Nicolas Sarkozy lors de sa visite du 4 février 2008 à Gandrange.
En 1999, Gandrange a été repris par Mittal. Aujourd’hui, près de 9 ans plus tard, avec l’annonce de la fermeture de l’aciérie et du TAB, nous mesurons toutes les conséquences de cette reprise. Depuis 9 ans, les investissements et les embauches ont été limités au strict minimum. Notre carnet de commandes a été pillé. Nous avons été chassés de notre marché de proximité qui est l’Allemagne. La récente OPA de Mittal sur Arcelor, nous a permis de rejoindre notre ancien groupe avec tous les effets bénéfiques qui en découlent ; quantité de fonte livrée à l’aciérie plus importante, accès au contrat d’électricité d’ArcelorMittal France, plus de possibilités d’évolution de carrière, plus de possibilités d’accompagnement social dans un grand groupe fortement présent dans la région. C’est pourquoi, pour la CFDT et la CFE-CGC, la solution pour l’avenir de Gandrange n’est en aucun cas hors du groupe ArcelorMittal.
jeudi 7 février 2008
... et d'autres encore des amis Tchèques
CFDT - FRANCE Czech Republic, 7. 2. 2008
Edouard MARTIN Ostrava, Karviná, Frýdek - Místek
Dear French Colleagues and Workers,
We in the Czech Republic are closely following your effort and fight for maintaining the production and jobs in Gandrange ArcelorMittal. In this way we would like to express to you our full support and our believe that your demonstration on February 9, 2008 will be successful and will contribute to success and solution of your legal requests towards ArcelorMittal management.
Thanks to your information and also presence of our representatives in SC EWC ArcelorMittal we are very well informed about the whole situation and we understand your effort to maintain the production and jobs for employees. We had to face similar experience and processes in the ArcelorMittal Group, which declares to be the best in the world in the given branch. We should not allow mass job and production reductions! Today it concerns you and tomorrow it can concern us!
That is why once more accept our full solidarity. You will get our support also next week during the SC EWC ArcelorMittal meeting.
Your success will be also our success!
Luděk LÚČAN
SC EWC ArcelorMittal Member
OS KOVO Czech Republic
Traduction
Les messages de solidarité internationale se poursuivent...
Solidariteitsmotie met de werknemers van Gandrange
De Belgische vakbonden van ArcelorMittal, Gent (het voormalige Sidmar) hebben met verbijstering kennis genomen van de directie om de werkgelegenheid af te bouwen in de site Gandrange.
Zij wensen hun oprechte solidariteit te betuigen met de betrokken werknemers en wensen de vakbonden alle succes toe in hun strijd voor het behoud van de werkgelegenheid.
Namens de Sidmarvakbonden
ACV-metaal ABVV-metaal ACLVB LBC-NVK BBTK-VK
Traduction
Motion de solidarité avec les travailleurs de Gandrange
A leur grande stupéfaction, les syndicats d’ ArcelorMittal, à Gand en Belgique (l’ ancien Sidmar) ont pris connaissance de l’intention de la direction de supprimer l’emploi dans le site de Gandrange
Ils souhaitent témoigner leur solidarité sincère avec les employés et souhaitent les syndicats concernés tout succès dans leur lutte pour la conservation de l'emploi
Xavier Bertrand pense, enfin, aux sous-traitants
Petites ventes en petit comité...
Restons mobilisés pour le site de Gandrange
Samedi 9 février 2008 à 15 h
Au portier Aciérie.
Après les initiatives des 16, 17 et 24 janvier proposées par l’intersyndicale, le prochain temps fort du combat pour la défense du site de Gandrange sera le rassemblement du samedi 9 février 2008 à 15 h. Les élus des communes des vallées de l’Orne et de la Fensch ont appelé la population à venir exprimer leur soutien à la lutte des sidérurgistes de Gandrange le 9 février devant l’usine de Gandrange.
C’est, symboliquement, au pied de l’aciérie (portier Ouest) que la population viendra soutenir l’action des salariés pour la défense de leur emploi et de leur outil de travail. Les salariés d’ArcelorMittal Gandrange doivent être présents pour recevoir ce soutien et exprimer, comme ils l’ont fait le 4 février 2008 lors de la venue du Président Nicolas SARKOZY, leur détermination pour que le site de Gandrange se développe avec tous ses emplois.
L’Intersyndicale appelle tous les salariés du site à poursuivre la mobilisation. Elle appelle à un arrêt de travail et à un rassemblement le 9 février 2008 à 15 h au portier de l’Aciérie.
DEVELOPPONS LE SITE DE GANDRANGE AVEC TOUS SES EMPLOIS !
Mythomanie ? Non, pensez-vous
mercredi 6 février 2008
A chacun de se faire son idée ... (communiqué AFP)
Le 06/02/2008 à 17:07
Syndicats et élus ont dénoncé mercredi en Moselle une "cacophonie" de l'Etat sur une éventuelle intervention publique à l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), où 595 emplois sont menacés.
"On est en train de se moquer de nous", a déclaré Edouard Martin, délégué CFDT au comité européen d'entreprise (CEE) du groupe sidérurgique, après que la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, eut déclaré mardi que Nicolas Sarkozy ne s'apprêtait pas, selon elle, à "subventionner" ArcelorMittal.
"Que le président et le gouvernement accordent leurs violons et qu'ils parlent d'une seule voix (...) plutôt que d'essayer de se refaire une santé sur le dos et le désarroi des salariés" de l'aciérie mosellane, a ajouté M. Martin, interrogé par France 3.
"Mme Lagarde a déclaré qu'+on ne pouvait (pas) forcer un industriel à investir+. Sauf que (M.) Sarkozy a bien dit que l'Etat allait investir dans Gandrange, avec ou sans Mittal".
Le président de la République a assuré lundi à Gandrange que "l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en activité l'aciérie d'ArcelorMittal.
"Le président a pris des engagements devant le pays", a estimé Xavier Phan Dinh, délégué CGT au CEE. "Il doit maintenant les respecter, il en va de sa crédibilité".
Le responsable CGT a également indiqué que son syndicat n'était pas opposé à une éventuelle reprise du site de Gandrange alors que, selon une source proche du dossier, la CFDT souhaiterait rester dans le giron d'ArcelorMittal.
"Il est évident que M. Sarkozy et Mme Largarde ne sont pas en phase", a estimé Pierre-Claude Sutter, délégué CFE-CGC au comité d'établissement de Gandrange.
"Si Mme Lagarde rappelle les règles du jeu, M. Sarkozy a lui lancé un pavé dans la mare en constatant les limites du capitalisme financier. En observant sa logique propre, ce système en vient à détruire des emplois industriels potentiellement viables", a-t-il dit.
Michel Liebgott, député (PS) de Moselle, a demandé dans un communiqué qu'"il soit mis fin à cette cacophonie". "Comment fera le chef de l'Etat pour aider (financièrement) ArcelorMittal alors qu'il a lui-même reconnu que les caisses de l'Etat étaient vides?", a ironisé le parlementaire.
La députée européenne (UDF-ADLE) Nathalie Griesbeck, qui compte Gandrange dans sa circonscription, a souhaité que, "face à la cacophonie ambiante, (...) le chef de l'Etat précise rapidement et concrètement ses intentions".
Le président (PS) du Conseil régional, Jean-Pierre Masseret, a prévenu que "les engagements présidentiels devront être tenus" après les élections municipales de mars.
Le président (UMP) du Conseil général de la Moselle, Philippe Leroy, a indiqué qu'il aura "dans les prochaines semaines, une rencontre avec l'état-major d'ArcelorMittal au Sénat, pour nous assurer que les discussions sont bien ouvertes".
© 2008 AFP
Les Espagnols d'UGT se joignent aussi à la solidarité internationale
A los trabajadores en Arcelor-Mittal Gandrange
A Edouard Martin / CFDT
Madrid, a 4 de Febrero de 2008
Asunto: Solidaridad con los trabajadores de Arcelor-Mittal Gandrange
Estimados compañeros:
Desde la Federación de Trabajadores del Metal, Construcción y Afines (MCA-UGT), queremos expresaros nuestra solidaridad con los trabajadores franceses de la planta de Arcelor-Mittal en Gandrange y con los representantes sindicales, que están luchando por salvaguardar el empleo.
Apoyamos las acciones organizadas por los trabajadores franceses y sus representantes sindicales con la demostración que tendrá lugar el próximo sábado, 9 de Febrero, en Gandrange. Defendemos los mismos objetivos que nuestros compañeros allí, que están luchando por mantener sus empleos frente a la decisión unilateral de la dirección de Arcelor-Mittal. Esta medida afectaría a los trabajadores, sus familias y a la región. Por lo que queremos animarles a mantener su lucha hasta conseguir una solución a la situación.
En solidaridad,
Javier Urbina Sánchez-Guerrero
International Department Reponsible
To Arcelor Mittal Work Council
To the workers in Arcelor-Mittal Gandrange
A Edouard Martin / CFDT
Madrid, on February 4th 2008
Re: Solidarity with workers in Arcelor-Mittal Gandrange
Dear colleagues,
From the Metal, Construction, Building and Allied Workers’ Federation (MCA-UGT), we would like to express our solidarity with the French workers in Gandrange Arcelor-Mittal plant and the trade unions representatives that are struggling to safeguard the employment.
We support the actions planned by the French workers and their union representatives with the demonstration to be held at Gandrange next Saturday, February 9th. We defend the same aims of our colleagues there, which are fighting for keeping their jobs, against the Arcelor-Mittal management’s unilateral decision. This measure would affect on the workers, their families and the region. So we would like to encourage them to keep fighting until getting a solution to the situation.
In Solidarity,
Javier Urbina Sánchez-Guerrero
International Department Reponsible
Traduction
Chers collègues
De la Federation (MCA-UGT), nous tenons à exprimer notre solidarité avec les travailleurs français de l'usine de Gandrange Arcelor-Mittal et avec les représentants des syndicats qui luttent pour préserver les emplois.
Nous soutenons les actions prévues par les travailleurs Français et leurs représentants syndicaux à la manifestation qui aura lieu à Gandrange, samedi prochain, le 9 février. Nous défendons les mêmes objectifs que nos collègues là-bas, qui se battent pour garder leurs emplois, contre la décision unilatérale de la direction de la société Arcelor-Mittal . Cette mesure affectera les travailleurs, leurs familles et la région. Donc, nous tenons à vous encourager à continuer la lutte jusqu'à obtenir une solution à la situation.
Solidarité
Javier Urbina Sánchez-Guerrero
International Department Reponsible
Nos amis syndicalistes Belges de la CSC avec les Gandrange
Motion de solidarité avec les travailleurs de Gandrange
En réunion du groupe de pilotage ArcelorMittal du 5 février 2008, les représentants des travailleurs de la famille CSC-ACV, ont discuté de l’information relative à la fermeture d’une partie du site de Gandrange.
A notre grande stupéfaction, nous avons pris connaissance de l’intention de la direction de supprimer 600 emplois. Les membres du groupe de pilotage expriment leur solidarité avec les travailleurs touchés par cette décision et estiment que toutes les alternatives doivent être examinées afin de limiter au maximum les pertes d’emplois.
Nous savons que l’usine de Gandrange a connu un passé houleux. A l’origine, elle appartenait au groupe Usinor, puis elle a été rachetée par Mittal et lors de l’OPA Mittal, Gandrange a été cité comme exemple de modèle social. La famille Mittal avait redonné à l’usine des perspectives d’avenir. Mais où en sommes-nous 2 années plus tard?
Dans une logique capitaliste, une usine en perte de vitesse doit être restructurée. Cependant, les bénéfices bruts du secteur des produits longs n’ont-ils pas progressé d’environ 35% ces dernières années?
Dès lors il doit être possible d’élaborer un modèle d’entreprise garantissant l’emploi dans une région aussi fortement touchée par le chômage que la Lorraine.
Dans le cadre de la procédure d’information et de consultation, avec tous les autres représentants du CEE, nous allons faire le maximum pour que notre solidarité se traduise en propositions concrètes de défense de l’emploi.
Entre-temps nous tenons à réitérer notre soutien aux travailleurs menacés.
Les syndicats belges savent parfaitement ce qu’implique la lutte pour le maintien de l’emploi dans la sidérurgie. Ils soutiennent pleinement les syndicats français et espèrent que leur action aboutira.
CSC-Métal LBC CNE
ACV-Metaal
mardi 5 février 2008
Lamentable !!!
Quand Lagarde rapelle à l'ordre le Président de la République !
lundi 4 février 2008
Jugeons les actes

Voilà, il ne s'agit pas de jouer les empêcheurs de tourner en rond et encore moins de briser des rêves. Alors oui, nous pouvons rêver, nous devons rêver mais plus que jamais la tête dans les étoiles et les pieds sur terre. Donc, nous jugerons les actes posés et non les discours tout faits. Si nous ne le faisions pas, vous nous le reprocheriez et vous auriez raison.
Après Sarko super Zorro, Sarko super délégué syndical ?
La tête dans les étoiles, les pieds sur terre :
Car des questions essentielles et centrales restent sans réponse :
- - les caisses de l'Etat sont-elles vides ou pas ?
- - l'Etat peut-il payer les investissements d'une entreprise privée ?
- - si oui, est-il normal que les impôts des contribuables servent à financer des investissements d'un Groupe qui va dégager 8 Milliards d'euros de bénéfices ?
dimanche 3 février 2008
Attention à la récupération politique !!
vendredi 1 février 2008
Quelle marges de manoeuvre pour le Président de la République ?
Avant la venue de Nicolas Sarkozy lundi à Gandrange, une délégation syndicale a été reçue jeudi 31 janvier à l'Elysée. Le Président voulait entendre les arguments techniques, économiques et sociaux de l'intersyndicale.
Après une écoute attentive, il a déclaré «j'aime les usines, j'aime l'industrie et je crois en la sidérurgie. Je ne lâcherai pas sur le sujet». Après un débat à bâtons rompus, il a souhaité recueillir l'avis des syndicats sur sa venue probable à Gandrange.
La CFDT lui a fait savoir que sa venue n'était pas indispensable, mais que s'il souhaitait aider Gandrange, il pourrait s'engager à une étude sérieuse du contre-projet industriel. De plus, l'Etat pourrait aussi jouer son rôle d'impartialité en organisant un débat contradictoire avec la Direction et ainsi juger de la viabilité des propositions syndicales. Une table ronde, du même type que celle du 21 janvier dernier, pourrait être organisée en Préfecture.
Sur ces thèmes, Nicolas Sarkozy s'est engagé à étudier le projet alternatif lorsqu'il sera déposé en
avril, s'il le trouve crédible l'Etat financera la formation du personnel et, si besoin, les investissements nécessaires. «C'est préférable au paiement d'un plan social, qui de toute façon reviendrait à la charge de l'Etat en fin de course» a-t-il rajouté. Donc, le Président s'est engagé à injecter de l'argent dans l'industrie. Et, il a donc décidé de venir à Gandrange lundi 4 février 2008 de 8h00 à 9h00 montrant de cette manière son attachement à l'industrie française et particulièrement à la sidérurgie lorraine.
Pour la CFDT, il est vrai que le discours du Président est volontaire et en total décalage de celui tenu ces derniers temps par certains membres du gouvernement. Dont acte. Cependant, plusieurs questions restent en suspend. Les caisses de l'Etat sont-elles vides ou pas ? Sur quel raisonnement économique repose la possibilité d'un Etat de financer des investissements privés ? Serait-ce normal de les financer pour une entreprise très largement bénéficiaire ? Or, même s'il est vrai qu'il vaut mieux aider une entreprise à garder les emplois industriels sur le territoire que de payer plusieurs centaines de chômeurs, rien ne nous garantit les pistes avancées par le Président Sarkozy. Nous espérons que sa visite n'est pas un «simple coup médiatique» et encore moins, qu'il ne s'agit pas d'une manoeuvre politique dans la campagne des municipales.
En conclusion, la CFDT estime que, sur la forme, le ton est bon et sur le fond on attendra la fin de l'épilogue. Les salariés, les syndicats, la population et les élus locaux la jugeront aux actes
Un vrai succès
Sarko arrive et c'est la panique
Soyons beaux, soyons nous, soyons des sidérurgistes, des travailleurs, des femmes et des hommes debouts. C'est le meilleur service que nous pourrions rendre à notre usine et à notre combat.