jeudi 31 janvier 2008
Nicolas Sarkozy à Gandrange lundi !
"Il va venir lundi la visiter sur place pour qu'il voit de lui-même l'état de cette usine", a-t-il ajouté à l'issue d'une rencontre à l'Elysée entre le chef de l'Etat et les syndicats CFDT, CGT et CGC du groupe sidérurgique.
A l'Elysée, on précise que la venue du président reste toutefois conditionnée à des contraintes d'emploi du temps liées à son déplacement lundi en Roumanie, où il est attendu à la mi-journée.
Le géant mondial de l'acier a annoncé le 16 janvier que 595 emplois sur 1.108 seraient supprimés sur le site de Gandrange (Moselle) d'ici à 2009, avec promesse de reclassements à la clé.
Lundi, M. Sarkozy avait reçu le PDG du groupe, Lakshmi Mittal, qui avait promis de donner aux syndicats jusqu'en avril 2008 pour lui soumettre des alternatives à la fermeture.
"On lui a expliqué dans le détail quel était le projet de l'intersyndicale", a expliqué M. Martin. "Il nous a dit qu'il y croyait et que l'Etat se portait garant, (prêt) à faire tout ce qui était son possible pour maintenir l'activité de cette usine, y compris en mettant de l'argent pour la formation", a-t-il ajouté, saluant "une bonne réunion".
"Il nous a garanti que nous aurons le temps pour présenter une alternative et un contre-projet industriel", a confirmé Alain Gatti, secrétaire général de la CFDT Lorraine.
Lors de cette rencontre, M. Sarkozy a assuré aux syndicats qu'il "appuierait toutes les solutions dont la viabilité économique est établie", selon les propos rapportés par l'Elysée. Il s'est félicité "qu'un accord de méthode ait pu être négocié entre la direction et les organisations syndicales pour qu'il y ait le temps nécessaire à une analyse de toutes les issues possibles". AP
mercredi 30 janvier 2008
L'intersyndicale à l'Elysée
mardi 29 janvier 2008
La lutte des "Gandrange" doit être un exemple
Donc, derrière ce sourire, chacun espère qu'il ne cache pas d'autres mauvaises intentions. Chacun est en droit d'espérer que ce temps servira bien à étudier sérieusement toutes les autres alternatives qui empêcheraient la fermeture du site. Cela a été dit, écrit et hurlé maintes et maintes fois. Sauver Gandrange, c'est de le maintenir au sein du Groupe ArcelorMittal.
Ce qui est sûr, c'est la détermination de toutes et tous à faire de ce dossier un exemple. Et, il ne faudrait pas que le Groupe, ou autres, pensent que leur projet se réalisera en toute quiétude. Non, ce serait, là aussi, une grave erreur. Une attention de tous les instants sera portée à la finalisation du projet de l'intersyndicale et surtout aux réponses du Groupe.
lundi 28 janvier 2008
Mittal accorde un délai de deux mois, mais ne renonce pas à son projet

Lundi 28 janvier 2008 / 16h55
PARIS (Dow Jones)--ArcelorMittal va réfléchir jusqu'au début du mois d'avril concernant l'avenir du site industriel de Gandrange en Moselle, a indiqué lundi David Martinon, le porte-parole de la Présidence de la République, à l'issue de l'entretien entre Nicolas Sarkozy et M.Mittal, le patron de l'aciériste.
"M. Mittal a accepté la proposition du Président de la République de poursuivre le dialogue avec les organisations syndicales et de donner un temps de réflexion supplémentaire, jusqu'au début du mois d'avril 2008, pour que toutes les solutions alternatives proposées par les organisations syndicales pour l'avenir du site industriel de Gandrange soient analysées en profondeur", a indiqué D.Martinon dans un communiqué.
Le communiqué précise par ailleurs que N.Sarkozy soutiendra "toutes les solutions qui présenteraient une viabilité économique à moyen et long terme".
Le 16 janvier, ArcelorMittal avait annoncé la suppression de 600 emplois sur le site de Gandrange.
PARIS (Reuters) - Lakshmi Mittal, P-DG d'ArcelorMittal, confirme qu'il n'y aura aucun licenciement lié à la fermeture de l'aciérie électrique de Gandrange, en Moselle.
Sur les 550 emplois concernés, il y aura 150 départs en retraite et des solutions alternatives seront proposées aux autres employés, a-t-il dit à la presse après une rencontre d'environ une heure avec le président Nicolas Sarkozy, à l'Elysée.
"Nous n'aurons aucune perte d'emploi. Les employés se verront proposer un emploi alternatif dans une des autres installations, un des autres sites", a déclaré Lakshmi Mittal.
Selon lui, les discussions vont se poursuivre avec les syndicats jusqu'à trouver "une solution viable".
"Ce dialogue continuera jusqu'à à peu près début avril (...) D'ici là, tout est ouvert, tout est possible, tout est envisageable". "Il n'y aucune raison pour que les syndicats s'inquiètent, aucun souci à avoir", a-t-il dit.
Selon son P-DG, ArcelorMittal va dégager une enveloppe de 20 millions d'euros pour la formation des salariés concernés.
PARIS (AFP) 17 h 00 — Sidérurgie: Mittal promet que tous les salariés seront reclassés
Le PDG du groupe sidérurgique ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, s'est engagé lundi à discuter jusqu'en avril avec les syndicats de "solutions alternatives" au plan de suppression d'emplois à l'aciérie de Gandrange (Moselle), assurant que tous les salariés seraient reclassés.
"Comme je l'ai déjà dit, il n'y aura pas de suppressions d'emplois à Gandrange, chaque employé pourra bénéficier d'un autre emploi dans les usines (du groupe) de la région", a assuré M. Mittal à l'issue d'un long entretien avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée.
"Après avoir rencontré le président et, comme il l'a proposé, j'ai accepté d'étudier des propositions alternatives viables avec les syndicats (...) jusqu'au début du mois d'avril", a-t-il ajouté devant la presse.
"Il n'y aucune raison de s'inquiéter. Les syndicats n'ont pas à s'inquiéter de la situation, nous travaillons avec les syndicats", a insisté le patron du groupe sidérurgique. "Jusqu'à cette date (début avril), tout est ouvert", a-t-il poursuivi.
M. Mittal a également annoncé qu'un fonds de 20 millions d'euros serait mis en place par la direction d'ArcelorMittal France pour financer "le reclassement des personnels" du site de Gandrange.
Sur les 550 suppressions d'emplois qui y sont prévues, 130 se traduiront par des départs en retraite, les autres par des reclassements dans un autre établissement du groupe, a-t-il promis.
"M. Mittal a accepté la proposition du président de la République de poursuivre le dialogue avec les organisations syndicales et de donner un temps de réflexion supplémentaire jusqu'au début du mois d'avril 2008, pour que toutes les solutions alternatives proposées par les organisations syndicales pour l'avenir du site (...) soient analysées en profondeur", a confirmé le porte-parole de l'Elysée David Martinon.
Lors de leur entretien, Nicolas Sarkozy "a indiqué qu'il appuierait toutes les solutions qui présenteraient une viabilité économique à moyen et long terme", a poursuivi M. Martinon dans un communiqué, assurant que M. Mittal avait "renouvelé ses engagements vis-à-vis de l'industrie sidérurgique française".
ArcelorMittal a annoncé le 16 janvier la suppression d'ici à avril 2009 de 595 des 1.108 emplois de son aciérie de Gandrange (Moselle) que le groupe s'est engagé à reclasser dans son unité de Florange (Moselle) et au Luxembourg voisin.
Le 16 janvier, le directeur général d'ArcelorMittal France, Daniel Soury-Lavergne, avait chiffré à quelque 400 le nombre d'emplois "disponibles" pour le reclassement des métallos de Gandrange.
La ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde avait affirmé un peu plus tôt sur France 2 que le gouvernement ferait "tout ce qu'il peut" pour éviter les 600 suppressions d'emplois annoncées dans une aciérie d'ArcelorMittal en Moselle, "si cela peut être évité".
Mme Lagarde a déclaré que "si ça peut être évité, tous les pouvoirs publics - du sommet de l'Etat jusqu'à mon par des moyens appropriés on le fera. Si économiquement ça n'est pas possible, il faudra que nous soyons attentifs à ce que le groupe respecte tous ses engagements et en particulier celui de reclasser tous les salariés", a-t-elle souligné.
La direction d'ArcelorMittal a annoncé la semaine dernière la suppression, d'ici à 2009, de 595 des 1.108 emplois de Gandrange, qu'elle s'est engagée à reclasser dans une unité du premier aciériste mondial à Florange (Moselle) et au Luxembourg voisin.
Le 16 janvier, le directeur général d'ArcelorMittal France, Daniel Soury-Lavergne, avait chiffré à quelque 400 le nombre d'emplois "disponibles" pour le reclassement des métallos de Gandrange.
Usine Gandrange : la CFDT présente un contre-projet

Challenges.fr | 28.01.2008 | 13:45 |
Après avoir reçu la CFDT, Nicolas Sarkozy va débattre avec Lakshmi Mittal des 600 suppressions d'emplois prévues en Moselle.
Lundi 28 janvier, la CFDT s'est rendue à l'Elysée pour défendre l'usine de Gandrange (Moselle) qu'ArcelorMittal compte fermer, supprimant 600 emplois. Nicolas Sarkozy doit recevoir, dans l'après-midi, le P-DG du premier sidérurgiste mondial.
"Bien sûr, personne ne s'attend à ce que Nicolas Sarkozy dise à l'issue de sa rencontre: 'je lui ai ouvert les yeux, il a fait une erreur et renonce ses projets'", a déclaré Alain Gatti (CFDT Lorraine), après avoir discuté avec les conseillers du président.
"Mais si Lakhsmi Mitall dit 'd'accord on pose les valises et on se donne le temps de regarder les choses à fond', ça aura quand même une autre gueule", a résumé le syndicaliste, reçu avec le secrétaire national à la CFDT Marcel Grignard.
La fédération a présenté, lors de ce rendez-vous, le contenu d'un contre-projet".
Rénover le four électrique
François Chérèque a sommé le chef de l'Etat "d'obtenir le gel du plan" qui prévoit la suppression d'ici à 2009 de 595 des 1.108 emplois de Gandrange. Pour l'instant, le premier aciériste mondial s'est engagé à reclasser les salariés dans des unités à Florange (Moselle) et au Luxembourg voisin.
Le leader de la CFDT a fait état, dimanche sur France Inter, "d'un plan alternatif" proposé par la CFDT.
Ce plan supposerait que "Mittal réinjecte 25 à 30 millions d'euros pour la rénovation du four électrique" à Gandrange et "réoriente ses carnets de commande vers des marchés plus rentables", a précisé Alain Gatti.
"Mettre le paquet sur la formation"
Le syndicat préconise en outre de "mettre le paquet sur la formation, y compris en imaginant de faire de Gandrange un lieu de formation pour le groupe Mittal". Selon elle, la formation sur le site souffre en effet du fait que "les anciens sont partis", et n'ont pu transmettre aussi bien qu'auparavant le métier aux 300 nouveaux embauchés sur les deux dernières années.
Dimanche, Xavier Bertrand a affirmé sur BFM que Nicolas Sarkozy cherchait "en permanence des solutions" sur ce dossier: "il est important et normal qu'il y ait cet entretien au plus haut niveau. [...] Quand on fait de la politique, ce n'est pas pour rester bras croisés, mais pour tenter de faire bouger les choses".
Selon le ministre du Travail, "il y a une question légitime que se posent les salariés: on produit de plus en plus d'acier dans le monde et on ferme une usine? Et il est normal que le président de la République pose la question à Lakshmi Mittal".
"On va être extrêmement attentifs"
Christine Lagarde, son homologue à l'Economie et à l'Emploi, est allée dans le même sens. "Si ça peut être évité, tous les pouvoirs publics -du sommet de l'Etat jusqu'à mon humble ministère- nous ferons tout ce que nous pourrons pour les éviter". Jugeant que pour l'instant "ce groupe se comporte convenablement", la ministre a assuré que "sur ce site, on va être extrêmement attentifs et étudier avec la direction du groupe toutes les solutions possibles".
"S'il est possible de maintenir l'emploi, y compris en soutenant le groupe par des moyens appropriés, on le fera. Si économiquement ça n'est pas possible, il faudra que nous soyons attentifs à ce que le groupe respecte tous ses engagements et en particulier celui de reclasser tous les salariés", a poursuivi Christine Lagarde.
dimanche 27 janvier 2008
Quand Gandrange devient (enfin) un dossier d'Etat
Interwiew de François Chérèque France Inter 27/01/2008
samedi 26 janvier 2008
1000 salariés de Gandrange et moi, et moi, et moi...
mardi 22 janvier 2008
L. Mittal ne peut pas ne pas nous entendre
Nous tenons à vous remercier d’avoir répondu rapidement et favorablement à notre demande
de tenir cette réunion. Vous venez d’en rappeler l’esprit et nous le partageons. Pour nous, Arcelor-Mittal Gandrange n’est pas un dossier comme les autres : la sidérurgie est un élément structurant et identifiant de notre Lorraine.
Pour la CFDT-Lorraine, Gandrange a un avenir ! Des solutions économiques sont possibles et la CFDT, avec l’Intersyndicale, se refuse à aborder toute autre considération, que ce soit sur le volet social ou en termes de revitalisation : la réponse au maintien de l’outil est industrielle et économique.
logique et nous nous en félicitons. Nous considérons qu’il est important que tous les acteurs économiques et politiques soient réunis aujourd’hui autour de cette table comptetenu de la gravité des enjeux pour notre région.
partagée et de notre volonté commune de trouver des solutions efficaces, porteuses d’avenir et surtout de ne pas en rester aux déclarations de principe.
La question de l’avenir de Gandrange dépasse de loin les portes de l’usine !
- des investissements industriels qui sont indispensables,
- des investissements humains qui sont vitaux.
de l’entreprise elle-même depuis deux ans font cette analyse. Nous voulons, à partir de constats
partagés, en faire la démonstration.
violence inacceptable.
aurons l’occasion d’y revenir.
Nous vous demandons que notre assemblée – dans une formation plus restreinte – puisse, dans les semaines qui viennent, entendre et étudier les contre-propositions de l’Intersyndicale et ce dès qu’elles auront été formalisées.
Pouvoirs publics et élus soutiennent notre demande
CLOUANGE ROMBAS 52 RUE GEORGES
CLEMENCEAU 57185 CLOUANGE
Un blog a été mis en ligne sur Internet afin de vous informer en direct de la situation de Gandrange. Vous pouvez également faire vos commentaires et témoigner sur ce site : http.//www.ensemblepourgandrange.blogspot.com
DU GROUPE À LUXEMBOURG. POUR CE FAIRE 15 BUS PARTIRONS À 8H30 DU PORTIER OUEST (ACIÉRIE), RUE DE L’USINE À ROMBAS.
VENEZ NOMBREUX. C’EST NOTRE AVENIR QUI EST EN JEU !
samedi 19 janvier 2008
Pitoyable Général et excellent(s) menteur(s)
A quoi joue Sarko !? Ou avec qui !?
Beaucoup d'entre-vous s'interrogent sur la publication ou pas, sur ce blog, du contre-projet syndical. Evidemment, oui, nous ferons connaître les solutions alternatives lorsqu'elles seront définitivement terminées, étudiées et vérifiées par l'ensemble des partenaires travaillant avec nous (experts, personnes qualifiées, juristes et autres compétences).
A l'heure ou nous écrivons cet article le travail d'élaboration du projet se poursuit et nous pensons donner les premiers éléments rapidement. Nos propositions, et nous l'avons dit à plusieurs reprises, reposent sur deux piliers : investissement dans les outils de production et dans les ressources humaines (formation du personnel).
Ce projet est crédible, il est viable à condition d'en avoir la volonté politique de le mener à son terme et de lui donner une chance d'être sérieusement étudié en toute objectivité et dans la sérénité. Donc, la balle est dans le camp de L. Mittal. Mais pas seulement.
Vous avez certainement assisté à la séance télévisée des questions au gouvernement. Michel Liebgott (Député Mosellan de la circonscription) interpelle le 1er Ministre sur les intentions du gouvernement à soutenir la proposition d'un autre projet présenté par l'intersyndicale. La réponse est frappante et à des années lumières de nos demandes. Jugez-en plutôt :
Réponse de M. Novelli (Secrétaire d'Etat à l'industrie) : « ...je suivrai personnellement ce dossier et demanderai à Mittal des efforts en matière de revitalisation et réindustrialisation de la Vallée de l'Orne ». Déroutant, non ?
Cela signifie, que le gouvernement a déjà fait l'impasse sur la poursuite d'un second souffle pour l'usine de Gandrange. Pour eux, la page n'est pas encore ouverte qu'ils nous l'ont déjà fermée en pleine figure. Circulez, y a rien à voir. Cela signifie aussi, que ce gouvernement n'a aucune connaissance de la demande du personnel et de ses syndicats. Enfin, cela pourrait signifier que ces ministres ont déjà donné leur feu vert au Groupe pour fermer le site en toute tranquilité.
Pour les 1500 familles angoissées par ce projet de fermeture, cette mauvaise réponse ne fait qu'accentuer leur colère et leur dégoût. Ce cri de désespoir résonne dans cette Vallée qui a déjà suffisamment souffert des fermetures à répétitions. C'est un nouveau coup de massue qui lui est portée, fatal celui-là. En effet, après la trahison de Mittal, voilà que la population mosellane est trahie par ceux qui dirigent ce pays. Mittal pourrait fermer la dernière usine du bassin avec le consentement du gouvernement. Vive le « travailler plus pour gagner plus ». Or là, il ne s'agit même pas de gagner plus. Il s'agit de travailler. Tout simplement. Il s'agit de vivre. Dignement.
En conclusion de cette mise au point, nous disons au gouvernement (si toutefois ils ont connaissance de ce blog) de se taire. Ils ne veulent pas nous aider ? Soit. Mais, de grâce ne nous enfoncez pas encore plus en donnant un signal si fort, si positif de tranquilité politique à L. Mittal (5ème richesse mondiale).
Ce dernier doit sentir, doit comprendre que personne ne laissera faire un tel gâchis. Salariés, syndicats, population, élus locaux, tous unis derrière le juste combat du personnel de Gandrange.
Non, cette usine ne mourra pas car nous l'avons décidé. Et contre cette rage de vivre, personne n'y pourra rien. Pas même le gouvernement.
vendredi 18 janvier 2008
Déclaration de l'intersyndicale suite à l'AG du 17/01/08
De l'avis de tous, l
Vous salariés de Gandrange qui êtes venus massivement, vous sous-traitants, intérimaires, vous habitants de la vallée de l'Orne et au-delà, vous collègues des différentes usines de la région et du Luxembourg, vous élus du bassin. Encore une fois et au nom de l'intersyndicale, nous vous félicitons pour cette forte mobilisation et pour votre soutien.
Mais, le combat sera long et nous devons, tous, nous préparer à d'autres initiatives pour que Gandrange puisse vivre.
ArcelorMittal veut décider pour nous, sans nous !?
Comme vous le savez, et cela a été répété à maintes reprises lors de l'AG, le Groupe cherche à démontrer que l'usine de Gandrange n'est pas viable. Que plus rien dans les outils ne correspond aux besoins de l'entreprise, que nous perdons de l'argent, etc. Evidemment, comme dit le proverbe « quand on veut tuer son chien, on prétend qu'il a la rage ». Donc, Lakshmi Mittal veut décider de notre avenir sans nous y associer.
Mais, comme vous le savez aussi, le Groupe n'a jamais gagné autant d'argent. Environ 10 Milliards de dollars de bénéfices devraient être annoncés pour l'exercice 2007. Comme vous le savez également, l'acier ne s'est jamais aussi bien vendu et la demande n'a jamais été aussi forte. La croissance mondiale représente 60 Millions de tonnes supplémentaires par an. C'est quatre fois la production totale de la France.
Donc, il y a assez d'espace dans ce large marché pour poursuivre l'activité de Gandrange. Il y aura d’autant plus d'espace que s'il y a une véritable volonté politique du Groupe de laisser mettre en oeuvre le contre-projet industriel et social alternatif proposé par l'intersyndicale.
On ne le répétera jamais assez, Gandrange peut vivre, Gandrange doit vivre car c'est techniquement et financièrement possible ! On peut y produire de l'acier d'excellente qualité et gagner de l'argent.
Donc, non ! Non, L. Mittal ne décidera pas pour nous, sans nous ! Et, nous allons lui prouver.
Vous avez été nombreux à dire lors de l'AG la nécessité de rester unis et vous avez raison. Cette unité nous devons la renforcer, la travailler et la respecter pour mettre de notre côté toutes les chances de réussir notre pari commun. Nous devrons encore nous réunir, nous mobiliser, manifester et agir pour la défense des intérêts de chacun.
Evidemment, l'intersyndicale sera le vecteur de toutes les initiatives à venir dans tous les domaines du dossier industriel, réflexions avec chaque acteur utile à notre cause, groupes de travail avec les experts, avec les personnalités qualifiées qu'elles soient externes ou internes, avec toutes les compétences qui voudront bien nous apporter leur soutien. Bref, toutes les bonnes volontés seront les bienvenues.
Bien sûr, pour assurer fidèlement les engagements pris, l'intersyndicale aura besoin de moyens et notamment financiers. Afin de récolter les fonds et les aides nécessaires, dont les élus se sont engagés à nous apporter, l'intersyndicale va ouvrir et gèrera un compte spécifique à ces fins.
Régulièrement nous vous informerons des fonds disponibles et, une fois la lutte terminée, que nous espérons avec succès, le compte en question sera clos en accord avec l'intersyndicale.
Ensemble nous avons décidé d'organiser une
contre-offensive constructive, dynamique et concrète.
Elle est en marche !
NOUS VOUS DEMANDONS D’ARRETER LE TRAVAIL DU 23 JANVIER DES 22 H JUSQU’AU 24 JANVIER, 22 H. N’OUBLIEZ PAS LE PROCHAIN RENDEZ-VOUS :
LE 24 JANVIER 8 H 30 (DEPART DES BUS) POUR UN RASSEMBLEMENT DEVANT LE SIEGE SOCIAL DU GROUPE A LUXEMBOURG VILLE.
INSCRIPTIONS AUPRES DES DELEGUES
La FEM refuse le projet ArcelorMittal
Information à la presse
La FEM demande l’annulation de la décision de licencier 600 salariés à l’acierie d’ArcelorMittal à Grandrange (F)
La direction d’ArcelorMittal a l’intention de fermer une grande partie du site de Grandrange (France), ce qui signifiera la perte de 600 emplois sur 1000. « Je suis choqué par cette annonce », a déclaré Peter Scherrer, Secrétaire général de la FEM. « Le site n’a fait l’objet d’aucun investissement ces dernières années et l’annonce des réductions d’emplois représente une menace pour l’existence du site. »
La FEM demande impérativement l’annulation des pertes d’emplois annoncées, ainsi qu’un engagement de la part de la direction d’ArcelorMittal d’entrer dans un dialogue constructif avec les organisations syndicales et le comité d’entreprise européen (CEE), et ce, afin de discuter de l’avenir du site. « Il est temps d’entamer les discussions concernant des garanties solides et durables concernant ce site », a déclaré Peter Scherrer.
La FEM est un organe représentatif défendant les intérêts des travailleurs de l’industrie métallurgique en Europe. La FEM dispose d’un mandat de coordination et de représentation externes des syndicats de la métallurgie ainsi que d’un mandat lui permettant d’engager des négociations au niveau européen.
mercredi 16 janvier 2008
Communiqué des Syndicats CFDT CGT CFE-CGC d'ArcelorMittal Gandrange
Au nom de l’intersyndicale CFDT,CGT, CFE/CGC, le secrétaire du CE a réaffirmé l’hostilité de l’ensemble des syndicats et du personnel de l’entreprise au projet de démantèlement d’ArcelorMittal qui conduirait, à court terme et si rien ne vient le contrecarrer, à la disparition du site industriel de Gandrange, un fleuron de la fabrication européenne de produits longs de haute technicité et à haute valeur ajoutée. Les syndicats ont à nouveau exprimé leur détermination à voir se pérenniser l’usine de Gandrange avec le maintien de ses mille emplois. Ils estiment que le site de Gandrange est industriellement viable, qu’il dispose de nombreux atouts mais souffre d’une insuffisance de moyens pour renforcer son développement et parvenir à une parfaite maîtrise de ses outils de production. L’incurie de la Direction Générale et les défaillances du groupe ArcelorMittal, à l’égard de sa filière lorraine, sont les principaux responsables des difficultés rencontrées par l’usine de Gandrange.
Ces difficultés, qui ne sont que passagères et provisoires, peuvent être surmontées dans un délai raisonnable. Elles sont liées notamment à un mauvais accueil et une insuffisance de formation des nouveaux embauchés appelés à prendre le relais de salariés expérimentés. Elles sont liées à une embauche insuffisante et elles sont liées à une carence des gros investissements. Le groupe ArcelorMittal, et notamment son président Lakshmi Mittal, n’a pas fait son devoir. Il a failli à ses engagements contrairement à ce qu’il avait indiqué lors de l’achat de Gandrange en 1999 pour un euro symbolique. Le Président du groupe ArcelorMittal n’a pas tenu parole. Il s’honorerait à le reconnaître en décidant d’accorder les moyens et le temps nécessaire à sa filiale pour qu’elle surmonte ses difficultés dans les meilleurs délais et parvienne à solutionner ses problèmes de disfonctionnement des installations, améliorer ses performances et partir à la conquête de nouveaux marchés dans un contexte de croissance européenne et mondiale soutenue.
C’est pourquoi, dans ces conditions et devant la situation rencontrée aujourd’hui, l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE/CGC a décidé d’élaborer des contres propositions au projet de la direction. Le CE a décidé de confier à son expert économique, le cabinet Syndex, la réalisation de cette étude.
C’est après l’examen approfondi des éléments communiqués par la Direction aujourd’hui, après la deuxième réunion d’information et la consultation du comité d’entreprise que l’intersyndicale présentera les grandes orientations de ses contre-propositions.
D’ores et déjà, et attendant cette échéance, l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE/CGC, appelle l’ensemble du personnel à rester mobilisé et à se tenir prêt, à tout moment, pour répondre aux initiatives de ses syndicats. L’intersyndicale appelle à venir participer, le jeudi 17 janvier à 14 heures à la salle des fêtes de Gandrange, à l’assemblée générale qu’elle organise et où sera débattu de la situation. Elle invite le personnel à débrayer ce jour là dans chaque service.
L’intersyndicale demande également à l’ensemble du personnel de Gandrange de participer massivement au rassemblement de protestation qui se tiendra le 24 janvier 2008 devant le siège du groupe ArcelorMittal à Luxembourg. Les délégués du secteur prendront les inscriptions auprès de chaque salarié qui sera invité à remplir un bon d’inscription en versant une participation de un euro.
L’intersyndicale rendra compte régulièrement de la situation et proposera de nombreuses initiatives pour amener le groupe ArcelorMittal à la raison et lui faire renoncer à son néfaste projet. On ne peut pas impunément condamner à la disparition un symbole de la Sidérurgie Lorraine après avoir tiré profit pendant plus de 8 ans des atouts de l’usine de Gandrange, promis à un avenir par le Président Lakshmi Mittal lors de son rachat en 1999. C’est parce que le site de Gandrange dispose de nombreux atouts, d’une riche histoire et d’un avenir crédible qu’il faut mettre toutes ses forces dans la bataille pour que Gandrange se renforce, se développe et continue d’être un acteur de la Sidérurgie Lorraine, Française et Européenne.
Déclaration au CE
Monsieur Le Président,
Vous nous avez convoqués aujourd’hui pour nous annoncer la fermeture de l’Aciérie et du Train à billettes. En fait c’est l’existence de tout le site qui est en cause, Aciérie, TAB, LCB, Centre de Recherche, et des conséquences sociales qui en découlent.
Devant la gravité de cette situation, l’ensemble des élus rejette en bloc cette décision. Décision dont vous portez une grande part de responsabilité, car depuis votre arrivée dans l’entreprise, vous n’avez rien fait pour la développer. D’ailleurs, je vous rappelle vos propres termes, « je ne suis pas un sidérurgiste et ne souhaite pas l’être ! ». Alors que depuis des années, les salariés se sont donnés sans compter !
Vous n’avez fait qu’appliquer les ordres des dirigeants de Long Carbone Europe et gérer le quotidien, sans prendre en compte les multiples interventions faites par les Organisations Syndicales sur les risques encourus par l’entreprise.
Car, pour notre site, il s’agit de 3 problèmes principaux :
- Le transfert des compétences qui entraîne la non maîtrise des installations et en particulier de l’aciérie.
- La complexité et la diversité du carnet
- Le manque d’investissements dignes de ce nom !
Nous affirmons que le site de Gandrange est industriellement viable si on lui laisse le temps nécessaire, pour acquérir cette maîtrise des installations. Cette maîtrise serait déjà acquise si les embauches n’avaient pas été bloquées pendant des années et si nous avions continué à développer le marché du TAB par exemple.
Nous estimons que face à un marché mondial de l’acier en forte croissance, face à un groupe disposant de capacités industrielles et financières importantes, le groupe doit donner les moyens nécessaires à Gandrange pour se développer !
Nous demandons que le cabinet Syndex soit désigné pour examiner les documents que vous nous donnez aujourd’hui, qu’il puisse avoir accès à tous les documents complémentaires utiles et nécessaires afin de rechercher et proposer des solutions alternatives industrielles et sociales.
mardi 15 janvier 2008
Une lettre d'espoir, il faut y croire
Lettre aux familles du personnel d’ArcelorMittal Gandrange
Chers amis,
Vous avez appris la grave décision prise par le groupe ArcelorMittal de mettre fin à l’activité industrielle du site de Gandrange d’ici le printemps 2009.
Pour l’ensemble des syndicats de l’entreprise, rassemblé en intersyndicale, cette décision est non seulement inacceptable mais ne repose sur aucune justification.
Le site de Gandrange dispose de nombreux atouts. Il ne manque que de temps et de moyens pour adapter son personnel et ses outils de production aux nouveaux modes de gestion et d’organisation. Si on lui en donne les moyens, l’usine de Gandrange peut assurer, dans les meilleures conditions possibles, la transition entre les nouveaux embauchés et les salariés expérimentés pour lesquels il faut leur garantir la transmission des compétences et du savoir-faire. C’est la condition pour qu’ils soient opérationnels rapidement afin de pouvoir bien maîtriser leurs fonctions et ainsi mettre un terme aux dysfonctionnements des installations qui perturbent la chaîne de production.
Donc, pour l’ensemble des syndicats, les difficultés rencontrées par notre entreprise ne sont que passagères et provisoires et doivent disparaître si le groupe ArcelorMittal consent à lui en donner les moyens. Ce qui est normal, logique et légitime.
Effectivement, toutes les difficultés auxquelles doit faire face l’usine du groupe doivent trouver une réponse dans l’aide et le soutien que doit apporter le groupe ArcelorMittal à sa filiale. Aide pour la formation et l’accueil des nouveaux embauchés, aide pour continuer l’embauche, aide pour poursuivre les investissements.
Car, et c’est évident, Gandrange ne se trouve plus dans la même situation que par le passé. Il n’y a plus de problème de surcapacités, de surproduction, de sureffectif, de retard technologique ou de marchés… De plus, l’usine de Gandrange dépend d’un groupe, le premier du monde. Il dispose de moyens gigantesques dans un contexte de croissance forte du marché de l’acier.
Comme vous le voyez, la solution se trouve bien dans le groupe ArcelorMittal. C’est pourquoi nous vous demandons de garder espoir et avec nous d’agir aux côtés du personnel pour montrer notre détermination à ne pas nous laisser faire. Il faut rester solidaires. En agissant collectivement, nous parviendrons à faire reculer la direction d’ArcelorMittal. Il faut l’amener à renoncer à son projet de démantèlement. Il y va de l’avenir de nos 1 000 emplois.
Chers amis, nous savons que nous pouvons compter sur votre solidarité. Vous pouvez compter sur vos syndicats CFDT, CGT, et CFE CGC qui feront tout pour que le site de Gandrange continue à se développer en conservant la totalité de ses emplois.
Dans les jours qui viennent, soyez attentifs aux informations que nous remettrons à vos conjoints. Il y aura des rendez-vous pour l’action. N’hésitez pas, avec votre famille et vos proches, à y participer et à exprimer votre solidarité active.
Avec nos salutations les plus chaleureuses, soyez assurés de toute notre détermination.
ArcelorMittal Gandrange
OGBL de Bettembourg nous apporte leur soutien
Coup de gueule !
Gonflé, le garçon!
lundi 14 janvier 2008
Tous concernés !
Nous ne reviendrons pas sur les informations, toutes les organisations syndicales vous ont déjà donné les explications qui ont amené cette décision. La riposte doit s’organiser ensemble !
Aujourd’hui, tout le monde sera touché : ouvriers, techniciens, employés, ingénieurs et cadres ; de tous les secteurs, y compris du LCB et du Centre de Recherche.
Et surtout n’oublions pas le personnel intérimaire, les co-traitants et sous-traitants.
Nous vous demandons à tous de venir :
- le mercredi 16 janvier à 14 h devant les bureaux de la DAS où se tiendra le CE Extraordinaire,
ainsi qu’à :
- l’Assemblée Générale de tous les salariés qui aura lieu
le jeudi 17 janvier à 14 h à la salle des Fêtes de Gandrange.
Seront présents les élus du bassin ainsi que la presse.
DEVELOPPONS LE SITE DE GANDRANGE AVEC TOUS SES EMPLOIS
Un véritable coup de massue!
Au contraire, les raisons de cette situation sont bien connues de tous:
Alors, que faire?
L'ensemble des syndicats, du personnel, de la population et des élus rejettent cette décision car des solutions existent. Déjà, les experts du CE estiment (chiffres à l'appui) qu'un contre-projet industriel et social alternatif est possible. Moyennant quelques investissements, loins d'être faramineux, sur l'aciérie et sur la formation du personnel peuvent aider l'usine à retrouver toute sa place sur le marché très lucratif de l'acier. Donc, Gandrange est viable.
Ensemble nous pouvons sauver l'usine et ainsi éviter un nouveau drame humain. Vous, salariés de l'usine de Gandrange et quel que soit votre statut, vous, familles, vous, commerçants, élus ou simple citoyens, vous pouvez, vous devez aider les jeunes générations à garder leur travail. Pour cela, l'intersyndicale vous propose deux premiers rendez-vous:
- le 16 janvier à 14h00 lors du CE extraordinaire devant les bureaux de la Direction d'usine
- le 17 janvier à 14h00 à la Salle des Fêtes de Gandrange pour une AG de l'intersyndicale.
Merci de votre soutien et place à la riposte!
dimanche 13 janvier 2008
La CFDT Lorraine reçue par JP Masseret
ARCELORMITTAL GANDRANGE :
La CFDT Lorraine reçue par Jean Pierre Masseret.
Les perspectives d'une éventuelle fermeture de l'aciérie et du TAB (Train à Billettes) de Gandrange, avec environ 600 suppressions d'emplois, inquiètent fortement la CFDT Lorraine.
Après les difficultés rencontrées par le secteur de la Chimie, cette annonce serait un nouveau coup dur pour la région.
Après évaluation des raisons qui ont amené le site à de telles difficultés, il en résulte, pour la CFDT, qu'un des facteurs majeurs aura été le manque d'anticipation dans la formation du personnel. Ces carences auront coûté près de 300 millions d'euros sur la période 2006/2007. Il y a donc besoin d'un effort particulier dans ce domaine d'autant que l'usine a embauché plus de 300 personnes en 3 ans.
Il reste encore beaucoup à faire dans le transfert des savoir-faire entre les anciens et les nouveaux embauchés. Réussir cette transition, c'est garantir l'avenir de Gandrange.
Face à ce constat et dans l'objectif de proposer un contre-projet industriel et social, la CFDT Lorraine a été reçue par Jean Pierre Masseret pour évoquer la possibilité d'un engagement de la Région dans le volet formation professionnelle qui est de sa compétence.
Le Président a eu une oreille attentive et s'est dit prêt à engager des discussions sur le sujet.
Devant l'urgence du dossier, et persuadée de la viabilité d'un projet alternatif pour Gandrange, la CFDT Lorraine va demander une table ronde Etat/Région/ArcelorMittal/Syndicats pour étudier ensemble toutes les possibilités du maintien des installations industrielles.
Premières rumeurs, premières réactions
GANDRANGE CONDAMNE?
Depuis deux jours, une rumeur persistante circule dans les établissements lorrains du Groupe
Arcelormittal : l’Aciérie et le Train à Billettes seraient condamnés à court terme (2009). Seul le Laminoir à Couronnes et Barres et le Centre de recherche seraient épargnés ! Cette rumeur pourrait s’avérer fondée, surtout lorsque l’on sait que la Direction vient, ce jour, de convoquer un C.E extraordinaire pour le 16 janvier.
Deux seuls points figurent à l’ordre du jour :
- réorganisation de l’usine de Gandrange
- conséquences sociales de cette réorganisation
L’HEURE EST GRAVE !
La CFDT n’a pas pour habitude de prêter l’oreille aux rumeurs, toutefois le sujet est grave et
les présomptions de véracité de l’info sont fortes. A force de crier au loup, celui-ci pourrait bien être là. Gandrange, après avoir subi maintes et maintes restructurations, serait réduite à une simple ligne de laminage.
A qui doit-on dire merci ?
- A GUY DOLLÉ, pour son erreur dramatique dans le choix du type d’aciérie électrique !
- A Lakshmi MITTAL, qui après nous avoir acquis pour le franc symbolique, nous jette comme un kleenex, car il est notoire que nous ne l’intéressons plus, vu qu’il est parvenu à ses fins en réussissant son coup sur Arcelor !
- Ou bien encore au bon Docteur KIEFFER qui réclame à cor et à cri la fermeture de l’aciérie, pour y construire un hippodrome et préserver l’attrait de son complexe cure et casino !
La CFDT, les renvoie tous les trois dos à dos. Ces trois sbires n’ont que faire de Gandrange, de ses outils, de ses emplois, de ses salariés ! Nous le répétons : si cette rumeur s’avère fondée, ils nous trouveront sur leur chemin.
POUR LA CFDT :
Gandrange, c’est plus de mille salariés, ce sont aussi plusieurs centaines d’emplois induits. Gandrange c’est plus d’un million de tonnes de produits longs Gandrange, c’est dans la mémoire
collective, une usine obtenue par la lutte liée aux restructurations passées de la Sidérurgie.
Gandrange, c’est un symbole, et, nous le répétons : si les bruits qui circulent sont fondés, la CFDT utilisera avec les salariés et dans l’unité la plus large, tous les moyens pour préserver les
outils, les emplois et les salariés. Dès à présent, soyez prêts à répondre à tout appel de mobilisation. Rien ne se fera sans vous.
La CFDT invite tous les salariés à participer à une Assemblée Générale :
le 17 janvier à 14 h 00 à la Salle des Fêtes de GANDRANGE.
VENEZ NOMBREUX POUR QU’ENSEMBLE NOUS ELABORIONS LA RIPOSTE.